C'est un peu Monsieur le marquis qui m'a convaincu.
-Tu devrais utiliser ton blogue pour aider d'autres personnes.
Je suis tombée de ma chaise, non mais, j'ai la berlue ou quoi ?
-C'est toi qui me dit ça. Toi, l'homme pudique et discret... C'est bien trop intime. Lui dis-je...
-Toi, tu n'es pas comme moi, et ça peut aider d'autres personnes. M'a-t-il répondu
Et il me connaît si bien...
Pour parler de drogues, j'aimerais mieux faire l'autruche. Je peux parler de poils pubiens mais pas que nous avons trouvé du hash et une pipe dans la chambre de notre sportif-hyperactif de 16 ans qui prend déjà une forte médication reliée à son hyperactivité et qui a été diagnostiqué avec un trouble d'anxiété grave dernièrement (TAG).
Le réconfort suprême cette semaine a été lorsque son médecin (pédiatre spécialisé en TDA-TDAH) m'a dit que souvent les hyperactifs sont toxicomanes ! Réconfortant hein ! Plus j'en parle autour de moi, plus je note que la majorité des jeunes consomment occasionnellement de la drogue, comme certains parents d'ailleurs. Le discours public est informatif mais contradictoire aussi, oscillant entre banalisation pour certaines personnes ou diabolisation (est-ce que ce mot existe ?) selon les expériences.
La drogue ne se résume pas à un joint occasionnel, elle représente un univers dans lequel on peut s'évader surtout si l'on souffre d'un TDAH sévère et d'un TAG comme mon fils. Actuellement, nous sommes à valider si la consommation est occasionnelle ou régulière. Nous avons plein de rendez-vous avec des spécialistes et mon fiston continue son école, son travail occasionnel et son hockey. Ah le hockey, je vais vous en reparler, car c'est justement là où on en trouve abondamment selon lui.
Plus que de se focaliser sur un produit, nous avons intérêt à discuter avec nos enfants de ce que l'on recherche ou tente de fuir à travers la consommation d'alcool ou de drogues. Ne comptez pas sur moi pour vous donner la marche à suivre d'une bonne communication, je surfe comme je peux avec la planche que j'aie.
Il avait bien raison Monsieur le marquis... Il me connaît si bien... Êtes-vous prêts à surfer avec moi ?
P.S Mon ordinateur est fonctionnel mais je ne peux pas encore ouvrir mes courriels...
2 commentaires:
Bonne chance ! Et ça prends du courage en tant que parents pour aborder ce sujet avec leurs enfants. Je ne parle pas en connaissance de cause parce que je suis mère, mais parce que j'ai 4 frères aînés qui en ont déjà pris et que j'ai moi-même ESSAYÉ au secondaire. Et je met le ESSAYÉ en MAJUSCULE, car c'est un mot qu'il faut SOULIGNER ! Mais, c'est un signe de courage que d'en parler, mais également de vouloir aider les gens qui t'entoure. Bravo. Je te supporte totalement là-dedans ! :)
Bonjour,
Je vis la même chose que vous, sauf que mon fils hyperactif n'a que...13 ans...et je peux vous assurer qu'on est une famille, certes recomposée, mais tout ce qu'il y a de plus normale. Mon mari et moi aimons très fort "notre" enfant, qui lui aussi est un grand sportif (foot).
comment réagissez-vous face à ce problème ? y a-t-il des solutions ? comment faut il réagir à votre avis?
merci pour votre témoignage.
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