dimanche 27 novembre 2022

Suis-je vraiment revenue ?

 

                                                Florence. Crédit photo: moi-même

Me voici, me voilà ! Petit coucou entre ma vie ordinaire que je trouve pas mal extraordinaire et les retouches à mon manuscrit avec mon nouveau pote Antidote. Ça rime en crime ! Non, mais, ce logiciel de correction est une merveille ! Un indispensable pour la gribouilleuse que je suis. Ce qui fait que, dernièrement, j’ai bûché comme une malade à paraphraser au lieu de citer des références (merci Diane pour tes conseils !). La prochaine fois, pas question d'écrire un roman historique !  Roman, tout court, fera l'affaire ! 

Ceci dit, je suis rendue à bonifier, réécrite, ajouter, enlever, changer, tout ce qui m’agace. Autre joie, j’ai retrouvé mes personnages, que je suis la seule à connaître si bien. J’avoue que ce travail me grise royalement ! Un peu comme le syndrome de Stendhal ou de Florence. Vous connaissez ? Une sorte d’extase au sublime. Ah l’Italie ! Que de beaux souvenirs ! Suis-je vraiment revenue ? Je rêve encore à toi, tu sais...

Certes, ce n’est pas que mon manuscrit est un chef-d’œuvre, mais c’est plutôt le chemin que je prends pour réaliser mon rêve qu’il l’est. J’ai une écriture vieillotte, complètement différente de mon blogue. Je parfume mes mots autrement. Je les habille d’une nouvelle manière. C’est un jeu avec moi-même. Vieillir, c’est aimer se surprendre et décider de repartir... 



                                       Photo prise à Florence. Crédit photo: moi-même.

mercredi 9 novembre 2022

Revenir sur le plancher des vaches

 

Ruelle à Venise

                                                  Vache de Monsieur Racine, mon voisin 

Suis-je vraiment revenue d’Italie ?  Pas vraiment. La nuit, je marche encore et encore à Rome ou dans les petites ruelles de Venise, de San Gimignano jusqu’à Sorrento (Côte Amalfitaine). Je n’ai pas le goût d’atterrir, je dois me faire violence pour ouvrir les yeux. La luminosité forte du soleil de ce pays, sa chaleur tropicale, ses gigantesques monuments de marbre, son énergie millénaire, sa grande beauté 360 degrés du nord au sud, me donnent de la difficulté à me recentrer et ce, même en campagne. J’ai repris mes longues marches et mon yoga pour y arriver. Vais-je réussir ? Je suis à l’étape du choc de la peine d’amour. L’autre me manque. Un coup de foudre à l’ancienne, car je suis d’une autre époque.

Mon amie Diane est en train de repasser à la loupe mon manuscrit et comme elle m’a dit que j’ai trop de références, je les modifie et même réécris certains passages. C’est un travail de moine bénédictin. Le premier roman est une école en soit. Je pensais pouvoir présenter mon bébé avant les fêtes, faudra oublier cela, parce que je devrai corriger, accepter ou refuser ses propositions. Bref, pour écrire un roman historique, il vous faudra Antidote et une bonne amie comme la mienne. Avec mon TDAH et mon autodiagnostic de dyslexie, j’ai compris qu’elle retouchait mon roman avec Adobe et non avec Antidote… Et boyboy, il n’y en aura pas de facile avec mon cerveau ! J’ai également une barrière imaginaire avec les normes de présentation des références. Mêlée comme dix, j’ai juste le goût de retourner à Pompéi tout de suite et de ne plus jamais revenir ! Le positif dans tout cela, c’est que je vais retrouver mes personnages que je ne voulais pas quitter. Ils ont un tempérament italien imaginaire, vous savez. Ils sont beaux dans ce qu’ils sont, comme des Bucatinis, des Rigatonis, des Raviolis…

Vous ai-je dis que je me suis commandée le test DNA d’Ancestry ?  Tout d’un coup que j’ai du sang italien !

 

vendredi 4 novembre 2022

L'Italie



Venise  (crédits photos: moi-même)

Chère Italie, 

Mon corps est revenu sur le plancher des vaches, mais mon cœur est resté chez toi. Le sevrage n’est pas facile, crois-moi. Toutefois, je savoure la chance que j’ai eue pendant deux semaines d’être portée par la grandiosité de tes paysages ainsi que par tes deux millénaires d’art, d’architecture et d’histoire. L’antiquité, le moyen-âge, la renaissance et j’en passe, on peut dire que tu as pas mal de vécu ! Semble-t-il que tu possèdes 60% des trésors culturels du monde, alors revenir dans ma campagne rustique au Québec, fait que la nuit, je rêve constamment à ton inimaginable beauté, tu sais, celle qui fait mal lorsqu’on la quitte. Je te retrouve à Venise, Burano, Murano, Torcello, Vérone, Lac de Garde, Cinque Terre, Parme, San Gimignano, Sienne, Pise, Florence, Chianti, Rome, Pompéi, Sorrento, Capri et la Côte Amalfitaine. Je t’assure qu’à tous les soirs, j’ai hâte d’aller me coucher !

Je ne sais pas si tu es au courant, mais c’est grâce à ta très dévouée guide Pauline Cassoli @pctourleader, une Italienne au français impeccable (même si elle mélange vidange et vendange 😉), que mes 39 congénères et moi, avons pu faire un voyage d’une si grande intensité ! Du haut de ses 25 printemps, professionnelle, empathique, drôle et irrésistible, Pauline a été notre reine épicurienne, nous protégeant comme une maman canard, nous, ses cannetons de l’âge d’or. Il fallait voir les Italiens écarquiller leurs yeux à son passage de star. On avait l’air de pichous à côté d’elle, mais des pichous heureux quand même ! Certes, Pauline reflète ta magnificence dans tous les sens du mot, comme quoi, tout est dans tout.

Ici, les conifères et les tapis de feuilles mortes des feuillus recouvrent mon grand terrain. Les platanes, cyprès et pins parasols, si fiers et imposants dans tes décors inégalés, n’existent pas chez moi. Le bois remplace ton imposant marbre et ta divine céramique majolique. Ma pauvre crème glacée de chez mon épicier me donne le goût de pleurer ma vie lorsque je pense à tes gelatos ! Idem pour tes pâtes, pizzas, citrons, olives, prosciuttos et parmesan ! J’ai l’impression que par chez nous, tous les aliments goûtent le vite fait, le mange-moi vite et on passe à autre chose.

Petite coquine va, tu m’as surprise en m’obligeant à faire pipi debout presque comme un homme dans les endroits publics, parce que tu n’as pas de siège de toilette sur « ton trône » ! N’empêche qu’avec la pratique, je suis devenue pas mal bonne !

Je vais t’avouer un secret, je me suis autodiagnostiquée une légère dépression post-italienne, une sorte de blues de voyage. Je me prescris donc l’un de tes bons barolos avec de succulentes olives importées, il faut ce qu’il faut !  Chère Italia, ti amo alla follia ! Jamais je n’oublierai Venise en gondole, Pompéi et la visite des grottes de Capri sur l’eau cristalline de la méditerranée et j’en passe…Entre toi et moi, je n’aurais jamais pensé t’aimer autant, jamais…

 

                                            Burano et ses magnifiques maisons colorées


                                                       Pompéi, inoubliable !


                                  La Côte Amalfitaine et ses routes si étroites et sinueuses


                                              Le Vatican

 

                                       L'une des grottes à Capri


Le Colisée de Rome