jeudi 22 décembre 2016

Corno-21 décembre 2016






Je suis sous le choc, Corno, ma peintre chouchou est décédée hier, 21 décembre 2016.  C'est fou parce qu'hier, justement, je suis passée à deux doigts de la mort. J'ai manqué me faire frapper en traversant une rue par une voiture roulant à grande vitesse... Bien contente d'être vivante aujourd'hui ! Vous ne me croyez pas ?  Je vous le jure, même si c'est pas beau de jurer.  Allez demander à mes collègues au bureau pour la preuve.  

N'empêche que j'ai su ce midi par mon chum qu'elle était décédée.  J'en n'ai pas parlé... J'étais trop tristounette pour étaler ma peine.  Parce que Corno, c'était pas n'importe qui pour moi.

Elle a aimé une lettre que je lui ai écrite, elle m'a répondu et donné son numéro de cellulaire. Lorsque je lui ai parlé, j'étais à New-York pour la voir et elle, en Jamaïque puis un jour, je l'ai rencontré...


Corno, j'ai eu la chance d'aimer tes toiles, de les admirer à New-York, Montréal et Québec... Chère bleuet bionique... Je me compare à quelqu'un qui a eu la chance, un jour, de rencontrer Picasso. Dédiée à ton art, tu étais. Je te souhaite AMOUR ET PASSION comme tu me l'as si bien écrit... Va mettre de la couleur dans ce bleu si paisible, va y mettre ta touche, va y dessiner tes lèvres pulpeuses et tes corps en feu... Respect, admiration, passion et amour...à jamais.






dimanche 18 décembre 2016

Le sapin de Noël

Résultats de recherche d'images pour « sapin baumier »
crédit photo: Journal le fil-Université Laval



Rendue à l’hiver de sa vie, Eva ressent une soif dévorante, celle d’une détective, un peu fantaisiste qui veut comprendre.

En cette belle soirée de décembre, le froid était intense.  L’odeur du bois brûlant dans les cheminées enrobait les lieux de son doux parfum.  Des milliers de cristaux scintillaient sur le sol, déposés majestueusement un à un à titre d’or blanc.

Et pourtant, elle savait que…

Le scorbut comme le froid de l’hiver en Nouvelle-France avait déjà fait son apparition.  La recette de la concoction de l’annedda pour guérir cette maladie s’était évanouie comme l’eau dans une bouilloire électrique.  Pourtant, jadis, les indiens l’avaient dévoilé à Jacques Cartier, l’aidant à sauver son équipage.  C'était il y bien longtemps... Bien avant l'arrivée de son ancêtre. 

Elle sourit en pensant que le 12 octobre 1492, Christophe Colomb se croyant arrivé en Inde avait donné le nom d’indiens aux habitants de cette Nouvelle-France. Elle se souvint que leur blé avait été baptisé par Colomb, du blé d’Inde. Amusant, elle trouva.  Triste que si peu de gens s'en souviennent. 

Il est toujours hasardeux de retourner dans le passé.  Ses chaussettes imprimées dépassant de ses bottes lui rappelaient que la laine est un matériau noble.  Elle aimait s’en rappeler.  Ses yeux s’arrêtèrent sur son sapin enrubanné de lumières bleutées bien implanté sur la galerie.  Pas un Fraser, mais bien un sapin Beaumier déniché par l'homme de sa vie.  Le fameux sapin de l’arbre de vie de l’annedda.   Elle voulait que ce grand conifère fasse un pont entre le passé et son présent.

L’humain a définitivement un devoir de mémoire.  Un peu déformé, certes, mais qui donne à ses yeux, un sens profond à sa vie.  Son sapin de Noël, c'est un peu celui de son ancêtre... Noël. 



P.S.  Certaines personnes pensent que l’annedda viendrait du cèdre blanc, d’autres du sapin Beaumier.  Les recherches scientifiques convergent plus vers le sapin Beaumier.  

dimanche 11 décembre 2016

Noël Simard dit Lombrette-1657


Rivière Lombrette à St-Tite-des-Caps-décembre 2016


C'était bien avant l'existence de Bach, Beethoven, Berlioz, Chopin et même de Mozart. Seul le vent offrait sa musique forte et intense. C'était l'époque où on naissait aventurier.  

Mon histoire est la vôtre, où que vos pieds soient posés.  Les débuts de la Nouvelle-France commencent pour une grande partie des québécois sur la côte de Beaupré (entre l'Ange-Gardien et Beaupré), le berceau de l'Amérique française.  

En France, la guerre de trente ans contre les Harbourg (1618 à 1648) avait été marquée par des affrontements entre protestants et catholiques.  La famine et la pauvreté étaient omniprésentes. C'était l'époque où la société structurait notre animalité, notre instinct de survie.  Il fallait trouver un loup en soi.  Il fallait se vautrer de courage et d'espoir. 

Le 28 mai 1657, Noël Simard dit Lombrette et son père Pierre délaissèrent le village de Puymoyen en France pour la direction du port de La Rochelle.  Alors ils s'embarquèrent sur le bateau '' Le Taureau'' et la traversée fut confiée au capitaine Tadourneau.  Ce fut somme toute un voyage rapide et sans problème. Certains disent qu'ils arrivèrent le 21 juin 1657 et d'autres le 24 juillet 1657. Allez savoir...

Ici pourrait commencer l'histoire. Noël laissa sa mère, sa soeur et sa patrie. Pierre, son père, quitta sa femme, sa fille et son pays.   Ils abandonnaient donc, fort probablement, des gens qu'ils aimaient... L'animalité et l'esprit d'aventure dévoilaient quand même leurs crocs.  Peut-être pensaient-ils aller les chercher plus tard ? Peut-on avoir des ailes dans le dos et des cornes sur la tête ?  

Simard (Symard) du nom germanique ''sigmar'', composé de ''sig'' qui signifie victoire et de ''mar'' célèbre.

Le passé est difficile à expliquer.  Le courage est compliqué à mesurer.  L'invisible est inexplicable, mais il nous guide...

Ma rivière Lombrette, elle, m'inspire...

dimanche 27 novembre 2016

Passion dévorante

Ma vie est remplie et je te délaisse cher blogue...Entre le travail et ma passion dévorante pour la généalogie, je ne te visite plus.  Mais qui est-il cet homme occupant souvent mes pensées ?

C'est que depuis cet été, je suis en pleine recherche historique de l'époque 1650 en Nouvelle-France. Je carbure au passé comme d'autres aiment magasiner.  Ça coûte pas mal moins cher ! 

Je te le dis tendrement dans l'oreille et tu en feras ce que tu veux... Je vais écrire un roman à saveur historique.  Faut bien que mon cours avec l'auteur Marc Fisher me serve à quelque chose !  

Te dire...sans cet homme, je n'existerais pas.  Je t'assure que c'est vrai !  Ce n'est pas de la dépendance affective, c'est juste biologique car un lien invisible ancestral nous relie. Il sera donc mon personnage principal.

C'est vachement animal, brutal et intense.  Tu savais que j'adore les vaches ?  Pour vrai !  En tout cas, elles, elles m'aiment !  Je leurs parle et elles s'approchent en me regardant comme si j'étais Élizabeth II.   Tiens, preuve à l'appui...


Je tourne à 350 degrés...

Je te laisse avec des photos de mes promenades en forêt.   Je te reviendrai... Entre le travail et mes recherches.  

Mais qui est cet homme ?  Devine...

Baie-St-Paul

St-Tite-des-Caps


Un mésange tête noire à Baie-St-Paul


Baie St-Paul, tout près du quai



Baie St-Paul


Moi qui regarde ma rivière Lombrette sur mon terrain au chalet à St-Tite-des-Caps.  

lundi 10 octobre 2016

Le hiking et moi

Je me fais discrète...

Voici donc un petit coucou, tout furtif.  Entre le travail, la maison, le chalet (sans internet) et une bonne dizaine de randonnées pédestres (surtout des 5 kilomètres).  Je hiking comme ce nouvel anglicisme que l'on retrouve un peu partout !  Faut croire que randonnée pédestre est trop long à dire ou quoi ?  

Sachez que je ne cours pas les nouveaux restaurants ni les soirs de première, je cours le bois dans Charlevoix !  Plus précisément, j'arpente les roches en respirant comme une baleine sans avoir le sens de l'orientation ! Rien de gracieux à ma démarche.  J'essaie pourtant !  C'est que les branches d'arbres, y en a partout ! Alors ma concentration se limite à placer mes pieds aux bons endroits pendant que Monsieur le marquis file à toute vitesse vers des sommets qui pour lui semblent d'une facilité déconcertante à atteindre.  C'est pas juste la vie !  

Et mon cellulaire est devenu mon appareil photo !  

Il y a des moments pour écrire et d'autres pour vivre... Je hiking comme une baleine, mais je hiking quand même !  Moi, discrète... pas dans l'bois ! 





dimanche 7 août 2016

Le sentier des caps de Charlevoix



Le sentier des caps à St-Tite des Caps offre une multitude de services qui pourraient vous intéresser.  Le choix est varié et il y en a pour tous les goûts. De longues (51 km) ou courtes randonnées pédestres, en hiver en raquette et/ou en ski de fond, de l'hébergement en refuge (9 camps en bois rond) et le camping sauvage...

Pour moi, ce fût un petit 7,5 km, niveau difficile.  J'ai pompé pendant 3 heures 30... Il semblerait que le sentier était utilisé par les amérindiens à une autre époque.  En gros, vous pouvez aller vers le Cap Tourmente ou vous rendre au Massif... Avec une si grande distance à parcourir, on comprend la raison pour laquelle les refuges sont indispensables.   Disons que je ne suis pas rendue à ce niveau là, et c'est bien correct comme ça ! 






dimanche 31 juillet 2016

La montagne à 2 têtes

Bien cachée à Ste-Brigitte-de-Laval (tout près de Québec), la montagne à 2 têtes est un endroit fantastique pour une belle randonnée pédestre.  Trouvez la rue des Roches et... le tour est joué ! 

Beaucoup de petits ruisseaux et un point de vue au sommet d'une grande beauté vous y attendent.  De niveau intermédiaire et d'une durée de 3 heures, c'est idéal pour la débutante que je suis et... j'ai pompé !  C'est le but recherché, améliorer mon cardio !  Ça fonctionne !  








samedi 23 juillet 2016

Coups de coeur estivaux


Il est des trésors cachés qu'il faut absolument faire connaître.  Des perles de la nature, et au Québec, nous sommes gâtés, même très choyés. Plongeons...

-1-
Mon premier coup de coeur estival, idéal pour cultiver ma zénitude, Le Parc national de la Jacques-Cartier... Des randonnées pédestres extraordinaires m'y attendent, vous aussi.  Je vous en reparlerai prochainement.   Vous avez l'eau à la bouche... patience...

-2-
Dominant le fleuve St-Laurent, Le Parc du Bois-de-Coulonge. La beauté de son aménagement qui s'entremêle à l'histoire... Une merveille !  Endroit peu visité des québécois.  Moi-même, qui habite Québec depuis 1989, je ne l'avais jamais visité. Du Chemin St-Louis jusqu'à la falaise (l'anse au foulon), 24 hectares de forêts, d'arbres et de plantes horticoles incluant une ancienne châtellenie de la Nouvelle-France se métamorphosant avec les années en résidence vice-royale.  Aujourd'hui, ce véritable joyau de la nature appartient à la Commission de la capitale nationale.

Je vous suggère fortement d'aller à la rencontre des guides (gratuits) qui vous expliqueront avec passion l'histoire de ce lieu à découvrir.  Pour ceux et celles qui adorent les jardins, c'est à voir absolument.  Un incontournable ! 






-3-

Autre endroit agréable, Le domaine Cataraqui.  Idéal pour un mariage, une fête intime et champêtre.


Coucou, c'est moi, photo style art contemporain ;) 

Bon été !  Faites des découvertes... Vous ne le regretterez pas !  

lundi 11 juillet 2016

Mont Wright à Stoneham

Du petit moi au grand soi

Me relier à la nature me donne accès à un état de disponibilité intérieure tout en augmentant ma forme physique, mon cardio.  Aujourd'hui, Mont Wright à Stoneham, tout près de Québec.  Randonnée pédestre de 5,4 km, niveau intermédiaire, température idéale soit 23 degrés.  La montagne n'est pas aussi époustouflante que le Cap-Trinité, loin de là,  mais j'ai sué et pompé en masse ! J'étais détrempée ! Objectif réussi ! 




Concentrée sur les fameuses racines...


jeudi 7 juillet 2016

Randonnée pédestre Cap-Éternité-Fjord-du-Saguenay




Ce qui nous aide à bien vieillir, c'est apprécier ce que l'on a et...avoir de nouveaux défis.  Quels qu'ils soient, et à notre mesure, se fixer l'objectif de sortir de notre zone de confort pour aller un peu plus loin en soi.  

Parce que courir n'est pas pour moi (asthme), et que la marche me convient mieux,  j'ai décidé de me surprendre.  Direction, Le parc national du Fjord-du-Saguenay qui est un véritable terrain de jeux pour les amoureux de la nature.  Je n'ai pas choisi d'explorer les parois surplombant la baie Éternité (via ferrata), mais plutôt la randonnée pédestre de 7,6 km aller-retour avec un niveau de difficulté noté de difficile.  On grimpe, on descend, on pompe et ce, pendant 4 heures.  Je l'ai fait en 3 donc...j'ai pompé en petit péché !  Tout en haut, il y a une statue.  L'accès adulte 18 ans et plus est de 8,50$ par personne.  Les enfants peuvent le faire, mais à mon humble avis, ce n'est pas une bonne idée, trop exigeant.   La chaussure de marche est un indispensable.  J'avais mes espadrilles...pas une bonne idée car l'eau sur les pierres nous font glisser.  Disons que ce n'est pas la place pour se fouler une cheville dans ce paysage du fjord d'une grande beauté façonné par les glaces il y a environ 10,000 ans.  Comme le dit si bien La Sépaq, en nature, ma sécurité, c'est ma responsabilité.  N'oubliez pas votre eau et ''vos graines'' (noix, amandes...) vous allez en avoir besoin.  

Prochain défi, le kayak... Quoi que la pluie qui tombe en ce moment en est tout un pour l'ouverture de Festival d'été de Québec ce soir !  Sting et Peter Gabriel au menu.  À suivre...

Le fjord du Saguenay, majestueux...
La statue est impressionnante.  Elle est toute en haut du Cap-Éternité.  



Intériorité sur le Cap-Éternité...

dimanche 19 juin 2016

Mes orteils au MNBAQ et le pavillon Pierre Lassonde



Tête première, apportez votre crinière et dirigez vous les 24, 25 et 26 juin prochain au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) pour l'ouverture officielle du Pavillon Pierre Lassonde.  Si vous cherchez le dépaysement dans la splendeur d'un lieu unique en soi, c'est LA place où vos pieds doivent se déposer cet été !  Espadrilles, gougounes, escarpins... Amenez vos orteils au musée et l'art dans votre vie !

Mon MNBAQ préféré a fait peau neuve avec l'ajout de l'extraordinaire Pavillon Pierre Lassonde.  Je n'exagère pas, puisque comme membre de la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec, j'ai pu le visiter en Avant-Première ce matin.  Émerveillée j'étais (comme plusieurs), de voir mon nom inscrit sur le mur du Passage Riopelle-CGI.  Je suis mécène maintenant ! À petite échelle, mais...mécène quand même !  

Par où commencer ?

Il est beau le Pavillon Pierre Lassonde. Divinement beau ! L'architecture (OMA et Provencher_Roy architectes) est grandiose et le mot est faible.  Cet endroit est indéniablement une oeuvre architecturale moderne, lumineuse, magistrale, en respect et en inclusion des lieux avoisinants et de la nature. On y devient vite en mode contemplatif passant du 17ième siècle à aujourd'hui.  Et lorsqu'on tire sur les lourdes portes vitrées, on y découvre tous les trésors inimaginables de l'art contemporain de chez nous. Pour ma part, l'art inuit est sorti de l'ombre, comme tant d'autres, ce fut une véritable découverte. Cent (100) oeuvres de la collection d'art inuit Brousseau exécutées au cours des 60 dernières années, c'est pas rien !  

Mon coup de coeur va à David Altmejd avec The Flux and the Puddle.  Que dire... David Altmejd est le sculpteur montréalais le plus connu et convoité de sa génération.  C'est un incontournable. Impossible de ne pas être marqué par ce qu'il fait. Au MNBAQ, l'oeuvre est imposante, déstabilisante, impressionnante, splendide, créative...en un  mot: indescriptible. Pour 10 ans, ne me cherchez plus...J'y serai pour le plaisir d'y être et de m'y perdre (Pavillon Gérard-Morisset). 

Amenez vos orteils au MNBAQ parce que l'art dans votre vie = bonheur assuré !



L'oeuvre indescriptible de David Atmejd, The Flux and the Puddle


BGL

M. Jacques-Marie Guertin, notaire à la retraite avec son nom sur le mur du passage Riopelle-CGI.  Adorable Monsieur...