samedi 28 décembre 2013

Arrière grand-mère




C'est rare que je partage des photos de ma famille sur mon blogue mais celle-ci est vraiment particulière.  Ma mère découvrant qu'elle est arrière grand-mère... Et le regard de ma soeur la regardant dit tout ! 

vendredi 27 décembre 2013

Festival des lumières de Québec

Un petit filon, si vous êtes de Québec, direction ''Le petit cochon dingue'' pour manger des petites douceurs sucrées bien québécoises (beignes, biscuits sablés, gâteaux aux canneberges etc...). C'est irrésistiblement bon et ça goûte le ciel !  Entre vous et moi, je ne me casse plus la tête à cuisiner des pâtisseries du temps des fêtes depuis que je les connais.  Important de commander par internet avant de vous y rendre.  

Hier soir, petite promenade hivernale de 2 heures dans le vieux-québec, une autre belle douceur de la vie pour profiter du Festival des lumières de Québec !  Qu'est-ce qu'elle est belle ma ville !



lundi 23 décembre 2013

Noël imparfait

Crédit photo: site Pinterest

On veut toujours que la fête de Noël soit magique, épicée de pensées vertueuses et que l'harmonie y règne en ''reine'' et maître. On la veut toujours plus belle qu'elle pourrait être. On devrait peut-être juste aimer ce temps de partage, sans avoir trop d'attentes élevées enrobées d'artifices au lieu qu'elle nous échappe et devienne hors de notre portée.  

Peut-être sentez-vous le poids des années où chaque génération s'emmure dans son époque ?  

Peut-être la solitude sera-t-elle votre seule et unique amie ?  Sera-t-elle visible dans le ciel du 24 décembre ? Je me dis qu'à bien y regarder, chaque solitude habille le ciel de bien belles étoiles.  

Et si le plus beau des cadeaux était de dire je t'aime ? 

Et si le véritable amour était d'inviter la différence de l'autre à s'entremêler à la nôtre ?

Qu'est-ce qui nous rend vraiment heureux à Noël ?  C'est lorsque la gratitude efface l'amertume.  Voir nos petits bonheurs aide à les conserver même s'ils sont imparfaits, un peu comme cette fête qui ne demande qu'à être aimée en toute simplicité. 

À chacun de vous... Un très-très sincère Joyeux Noël imparfait !  

dimanche 22 décembre 2013

Message personnel à tous les facteurs


La Société canadienne des postes (Postes-Canada) a annoncé le 13 décembre dernier la fin de la livraison du courrier à domicile de porte-à-porte d'ici 5 ans.  Des pertes d'emplois évaluées entre 6,000 et 8,000 et ce, pendant que son président Deepak Chopra empoche un salaire annuel de 518,600$... L'indécence n'a vraiment pas de limites !  

Ça doit bien faire une bonne vingtaine d'années que dans mon quartier la livraison s'effectue par des boîtes communautaires.  Ceci dit, j'ai la chance d'avoir mes deux jambes pour m'y rendre !  Nous savons tous que voulant couper dans ses dépenses, cette société d'état le fait présentement au détriment du service et ce n'est qu'un début avant l'instauration de bureaux de postes franchisés dans les pharmacies.

J'espère (vive la pensée magique) que ce n'est pas une machine robotisée qui a trié l'enveloppe contenant la magnifique carte de ma meilleure amie Sylvie. Si c'est le cas, j'offre son beau message à tous les facteurs qui, avec leur grand dévouement et de nombreuses ampoules aux pieds, sans compter peut-être la morsure d'un chien méchant, distribuent des enveloppes à surprise comme celle-ci !

vendredi 13 décembre 2013

Dany Laferrière et Kate Barry



Afin une bonne nouvelle au Québec !  Dany Laferrière est maintenant membre de l'Académie française en remplacement de Montesquieu, Alexandre Dumas fils et d'Hector Bianciotti. Quel honneur ! L'auteur de mon livre de chevet ''L'ART PRESQUE PERDU DE NE RIEN FAIRE'', philosophe et grand sage des temps modernes mérite amplement de rejoindre les immortels. C'est chouette d'être encore vivant et de devenir éternel, j'trouve ! 

Parce que l'on dit que les grandes feuilles empoisonnent leurs propres feuillages lorsqu'ils en ont assez de se faire dévorer par des chenilles, je crois profondément que l'être humain est semblable. Force est de constater que lorsque qu'une personne en a assez de souffrir, il se peut qu'elle pose des gestes de désespoir.  Je pense à la fille de Jane Birkin, Kate Barry.  L'enquête devra déterminer s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide.  La souffrance est difficile à mesurer, à apprivoiser et à atténuer. C'est parce qu'elle touche notre esprit, notre âme et notre coeur.   La question étant, comment faire pour avoir moins mal ? 

 Je vais relire et relire ''L'ART PRESQUE PERDU DE NE RIEN FAIRE''.   Dany Laferrière y a écrit :

                                                                  L'art de se perdre

'' Il y a se perdre dans l'espace, ça c'est facile, et on finit toujours par se retrouver à Rome.  Il y a aussi se perdre dans le temps, et, quand on s'en rend compte, c'est déjà trop tard. Confondre le passé avec le présent n'est pas la pire chose.  Le problème, c'est le futur antérieur. La grammaire qui est censée nous indiquer le bon sentier dans cette forêt du langage ne nous est pas toujours d'un grand secours.  En fait, on ne se perd que si on sait où aller et qu'on ne parvient pas y arriver. Si nous ne nous préoccupons pas de notre destination, il n'y a pas lieu alors de nous intéresser au point de départ.  Il reste qu'il est plus dangereux de se perdre dans le temps que dans l'espace.  Mais à quel moment vous ai-je perdu, vous ? ''.  Comment ne pas aimer ce grand écrivain ?  

Kate, elle, ne voyait peut-être pas son futur antérieur. Qui sait ?  L'enquête le dira.




mercredi 11 décembre 2013

Je m'y refuse




Comme tout le monde ou presque, je possède un cellulaire.  Je fais donc aller mes petits doigts sur mon minuscule clavier pour texter.  Il m'arrive souvent de me plisser les yeux, c'est que je suis trop paresseuse pour sortir mes petites lunettes d'approche ou plus précisément de presbyte.  Quiconque arrive dans la cinquantaine vivra ce petit calvaire supplémentaire de la joie de vieillir.

Paresseuse mais juste un peu.  Pas question d'écrire en langage texto où il faut un dictionnaire pour déchiffrer sa codification en morse !  Je suis allergique au ''Koi 2 9'' ( quoi de neuf ?) ! Il me faut des conjonctions, des points, des mots, des verbes, de la viande quoi !  J'ai appris à lire avec la méthode phonétique, vous dire, il m'en a fallut du temps pour améliorer mon français !  De plus, je ne crois pas du tout à cette nouvelle forme linguistique qui se veut la justification de la rapidité à tout prix.  Je veux prendre le temps de lire un message au lieu d'essayer de le décoder.  Toutefois, il faut se rendre à l'évidence, pas facile, surtout lorsqu'on veut rejoindre notre adorable progéniture.  On passe du statut de parent à dinosaure instantanément !  On ne parle vraiment pas la même langue ! 

Alors, je persiste et signe, je me refuse à texter comme une acheteuse compulsive, tiens, une éjaculatrice précoce (ben oui, ça existe, on a un point G nous les femmes) ! 

Comme le disait si bien St-Exupéry, ''c'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante'' et le temps est définitivement plus élastique que l'on pense, pour un beau texto ou un point G ! 

lundi 9 décembre 2013

Je ratatine



Je ne sais pas trop ce qui se passe avec moi mais je ratatine des pieds.  J'ai toujours su qu'en vieillissant nous rapetissions, mais à cet endroit précis, ça, jamais !  Encore chanceuse que ça ne soit pas des seins, déjà que la nature n'a pas été très généreuse avec moi !  ;)  Passer d'un 8 à un 7 et demi, ça m'a surpris.  

Alors que je flotte dans mes chaussures, que ma garde-robe se transforme en cimetière, je constate l'évidence, va falloir que je me sépare d'elles.  Une chaussure épouse l'odeur de son occupant un peu comme la salive et une brosse à dent.  

Pas facile de faire son deuil d'un jeans ou d'un bottillon confort-fana troué. On a l'impression de perdre littéralement une seconde peau.  Faut toutefois se mettre à l'évidence, même les cordonniers n'y peuvent plus rien car ils sont disparus en même temps que les téléphones à cadran ! 

Vous dire... Je ne reluque que les escarpins,  talons hauts, en cuir verni avec bride. Après l'achat d'un rouge, je veux trouver le noir.  Un look ultra-féminin mais soyons réaliste, où le confort prend quelquefois la poudre d'escampette.  Je vous préviens, lorsque les pieds ratatinent, que les paupières inférieures froissent, que les pattes-d'oie se montrent au grand jour, le fétichisme apparaît ! 

Me suis-je mis les pieds dans les plats ? Bof, j'écris TOUJOURS avec mes crocs... Le naturel revient vite au galop ! Faut pas tout prendre ce que j'écris au pied de la lettre ! 

dimanche 8 décembre 2013

Mini-CD Les Callas de Pierre Lapointe

Qu'est-ce qu'il est beau le mini-CD de PL, celui ajouté à Punkt ! Oeuvre du peintre montréalais Joe Becker.  Évidemment que je suis allée me racheter son dernier opus pour avoir celui-ci !  Et est-ce que ça valait la dépense ?  (Heureusement que mon fiston le plus vieux l'aime, après le vinyle, il en aura un autre !).  

Avoir la chance de renouer avec ce que je préfère de lui, c'est-à-dire, pas d'enrobages instrumentales et expérimentales comme avec Punkt, alors, certainement !  Onze chansons et 22 minutes de pur bonheur !  L'aromate d'ambiance de ce petit bijou esthétique dénudé de maquillage instrumental est particulièrement réussie parce qu'il se met à nu crûment et ça, J'aime !  Toutefois à éviter complètement lors d'un souper familial ou guindé...  ''Ce soir, je vais me branler en pensant à toi'' ou '' les enfants du diable...verges de sang et s'enculent en chantant...''.  La soupe va s'avaler de travers ! Un risque élevé d'étouffement, je vous dis ! 

Un CD intimiste comme la masturbation et ça ne vous rendra pas aveugle ! ;) 

On écrit sur les murs

Chanson de Denis Roussos que je ne connaissais pas du tout.  Un manque à ma culture générale.  Des paroles fortes qui sont remplies de sens. J'aime !


samedi 7 décembre 2013

Véro magazine, un départ qui fait bang et ça continue !




J'avoue, j'avais un gros préjugé... Encore une revue féminine, du genre, ''je, me, moi''. Une revue voulant sûrement mousser la carrière d'une animatrice chouchou, adulée des québécois.  Véronique Cloutier n'a plus besoin de présentation car elle fait partie de notre décor télévisuel depuis de nombreuses années.  On l'a vu grandir, changer de chum, se réaliser, avoir des enfants, souffrir, s'affirmer dans son authenticité et maintenant, quoi encore ? Va falloir tout de même m'épatouiller pour rivaliser avec mon Châtelaine. Me suis-je dit. 

Son premier numéro ''La vie à la folie'' était déposé, bien en vue,  dans un présentoir chez mon esthéticienne.  Bon, j'ai eu la brillante idée de me confronter à moi-même.  Sans le vouloir, j'en ai été ravie ! Je me suis donc empêchée de tout lire pour aller me l'acheter illico-presto après mon soin.  

Sa force réside dans sa diversité tout autant que son homogénéité.  La qualité journalistique des entrevues avec les artistes est surprenante, y a de la substance, une profondeur qu'on ne retrouve pas toujours ailleurs.  Les photos sont vraiment superbes, les thématiques intéressantes voire rafraîchissantes.  J'ai eu l'impression d'ouvrir une boîte à surprises qui regorgeait de découvertes, de coups de coeur inspirants.  Premier test passé mais pas encore gagné. Nicole a la tête dure ! 

Hier, mon popotin bien confortablement déposé sur la chaise de ma coiffeuse, j'ai refait l'expérience avec son second numéro festif  ''Tout ce qu'on va aimer en 2014''.  Habituellement je suis allergique à un tel titre... Coiffeuse terminée, direction, faut que j'aille me l'acheter !  Pas question d'y résister, tout me plaît. 

Cette revue est lumineuse, à l'image de Véro et d'une équipe chevronnée incluant la belle Sylvie Poirier, la papotesse des revues féminines au Québec.  Un préjugé est donc fait pour être confronté car là où je n'y voyais que du mercantilisme s'y cachait un bien grand plaisir.   

mercredi 4 décembre 2013

Alexandre Désilets-Fancy Ghetto (teaser)



Oh................ Que j'ai hâte !  Sortie de son prochain album le 11 février ! :) 

Les callas

La plupart du temps ce qui nous rend vraiment heureux, ce sont les activités qui ne coûtent rien.  Y a tout de même de petites exceptions, comme le nouveau-nouveau-bébé CD des 11 chansons de Pierre Lapointe ''Les callas''.  Si vous êtes comme moi, et que vous préférez l'ancienne méthode d'avoir entre les mains votre précieux trésor, faudra faire vite... seulement 3,000 exemplaires disponibles à l'achat de Punkt ou la possibilité de dénicher l'un des 300 vinyles numérotés, si vous n'avez pas donné à votre fiston votre vieille table tournante !  

Est-ce que je vous ai déjà dit que je ne n'accroche pas à Punkt ?  Mais son nouvel opus me semble irrésistible !  À suivre...

P.S.  Les callas sont des fleurs et on ne prononce pas le s.  Aucun lien avec Maria Callas, quoi qu'elle aurait eu 90 ans le 2 décembre dernier.  Avec PL, c'est souvent, pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliqué !  Mais on aime ça ! 



Pierre Lapointe - Les callas par chansonfrancaisetv

dimanche 1 décembre 2013

L'émission ''Qui êtes-vous'' à Radio-Canada et les poupées russes


Images: site Pinterest

Il y a une émission à Radio-Canada que je ne manque jamais, c'est ''Qui êtes-vous''.  Des artistes  de la télévision québécoise y découvrent leurs ancêtres.  Et c'est tout ?  Oh que non, car on devient les témoins privilégiés d'une quête de sens qui rejoint inévitablement la nôtre.  Cette émission a le soucis non seulement d'établir l'arbre généalogique de l'invité mais également de placer le contexte historique de l'époque.  On y devient facilement accro ! 

C'est bien connu, nous, québécois, sommes obsédés par nos origines. Nous vivons dans un jeune pays sachant très bien les difficultés que nos ancêtres ont dû surmonter pour survivre.  Admiration, respect et curiosité nous habitent.  Les découvrir, c'est faire partie intégrante de poupées russes qui s'emboîtent les unes aux autres.  Nous sommes la continuité d'hier et le possible de demain.  En sourdine, enchâssés de nos vies, nous sommes un tout indéfectible.  Les connaître, c'est y donner un sens et ressentir une grande force invisible.  

Je suis ce que j'ai été, ce que je suis et ce que je serai demain.  Je suis ce que mes ancêtres ont été, ce que je fais de ma vie et ce que mes enfants seront et feront de la leur.  Nous sommes assurément des poupées russes.