dimanche 25 mai 2014

Lise Payette, Xavier Dolan et ma petite fille

-Je vais faire mon blogue pendant que tu écoutes ta course automobile mon chéri.
-Et la machine est repartie !  Je parle de toi.  Me dit Monsieur le marquis.
-L'eusses-tu cru que j'allais arrêter un jour ? Lui-ai répondu.

Autofiction pour la dernière phrase.  Je lui ai seulement dit que j'étais moins fatiguée.  Entre vous et moi, l'eusses-tu cru, c'est plus joli !

Crédit photo: Jocelyn Michel


-L'eusses-tu cru mon amour que selon un article, une génération complète ne connaît pas Lise Payette ?

Autofiction pour la phrase.  En réalité, j'ai vraiment pensé lui dire, mais je ne l'ai pas fait, j'ai juste demandé de m'enregistrer le documentaire à TVA, 21 heures, ce soir, sur l'héritage de cette grande communicatrice, auteure, animatrice, journaliste et politicienne qui est maintenant à la fin de sa vie pendant que le Québec virera fou pour le hockey.  

Et je tourne à 90 degrés. 

'' Toute mon enfance, j'ai entendu: redescends sur terre et arrête de rêver en couleurs, pour qui tu te prends, remets-toi à ta place. (...) je vois dans ma génération un désir de grandeur , une ambition et je veux absolument la célébrer.  Et si le prix peut inspirer les gens de chez moi à rêver, à aspirer à de grandes choses, des choses qu'on mérite quand on est dans une identité de survivants comme la nôtre, bien tant mieux''.  Xavier Dolan, Journal de Québec, dimanche, 25 mai 2014

''Une identité de survivants comme la nôtre'',  tellement vrai lorsqu'on pense que cette jeune génération désire faire sa place mais également parce que notre belle langue française survit encore en Amérique du Nord, dans cette imposante marée anglophone.  J'espère qu'en 2050, ma petite fille ne dira pas:  - L'eusses-tu cru mon ami, on parlait encore français en 2014 ?  

Elle va s'appeler Alys, ma petite fille comme FLEUR DE LYS !  Un prénom rempli de sens pour notre famille.  Et on retrouve les lettres d'Alys dans le nom de Lise Payette !
L'eusses-tu cru mon amour ?  Autofiction pour cette phrase.

samedi 24 mai 2014

J'avais le goût de...

J'avais le goût de vous parler de Xavier Dolan et de son beau prix du jury ex aequo avec Godard au Festival de Cannes.  J'avais le goût, mais je vais bifurquer vers autre chose.  Quoi que j'hésite entre l'entreposage des couches de ma mère à la maison ou encore, lorsque je lui parle, elle a le regard de mon chien.  Je me demande souvent, est-ce que c'est lui qui a le plus conscience de ma présence et de ce que je lui dis ou ma mère ?  Je penche vers mon chien. Triste hein !  Ouais.  Y a des jours où la plume (ou le clavier) ose dire les vraies choses. 

Dans la maladie d'un proche, il faut trouver son pas. Apprendre à faire des poses et bien s'entourer. C'est aussi une sorte de pèlerinage spirituel.  On s'y engage avec son propre bagage.  Du moment qu'on accepte de ne plus avoir peur de s'y perdre, on peut, entre les coups de gueule et la peine, y faire de belles découvertes.   

La vie amène aussi de ses cadeaux qui apaisent les mauvais jours comme celui d'être en octobre une grand-mère !  Alors je focusse vers la vie sans oublier l'essentiel, savoir aimer.  Décidément, il y aura toutes les grandeurs de couches à la maison ! 






Nikki Yanofsky

Du gros PEP que cette magnifique Nikki Yanofsky , jeune chanteuse de jazz canadienne qui a eu la bonne idée d'aller fureter dans le jazz-pop, un peu swing et... J'ADORE !

Du gros PEP dans nos oreilles !  Complètement irrésistible !


mardi 20 mai 2014

Karim Ouellet

Wow !  

Une chanson qui me fait du bien, peut-être pour le rythme, la voix de Karim et le ''rien ne sert de courir''.  Évidemment l'un de mes enfants m'a fait remarquer dernièrement que j'étais en retard pour la découverte, mais bon, mieux vaut tard que jamais !  Attachez votre tuque, il va aller loin !   

Ce jeune homme vient aussi me chercher par sa grande politesse et son calme lors d'entrevues.  Il est craquant et cultivé !  J'aime !


mardi 13 mai 2014

Les bobos-Namaste

l'Alzheimer de ma mère

En mode, je m'occupe de relocaliser ma mère dans une nouvelle résidence mais cette fois-ci pour personnes non autonomes donc... plus de temps en ce moment pour mon blogue.  Après son hospitalisation de 7 semaines (et des visites quotidiennes de notre part), le verdict est tombé, l'Alzheimer habite son cerveau et y a fait son nid. J'ai rien vu venir car sa maladie a commencé par des troubles du langage.  Sa mémoire ne me semblait pas trop atteinte, mais en très peu de temps, sa condition a changé radicalement.  C'était pas beau à voir !  

Je pourrais vous parler longuement du stress que la famille doit supporter lorsqu'elle doit relocaliser rapidement la personne aimée.  Disons qu'en 4 jours, mon chum et moi avons trouvé un endroit.  Pas le choix de faire vite, la pression que nous imposait la travailleuse sociale était lourde. Mademoiselle Cartésienne avait, et a toujours, le beau mandat de faire sortir très rapidement les malades de l'hôpital... Je suis certaine qu'elle aura une promotion bientôt !  

À bien y penser, il semble qu'on a les épreuves qu'on peut supporter.  Ouais... c'est ce qu'on dit, mais j'ai jamais autant pleuré !