dimanche 10 janvier 2021

Le cancer de fiston et le couvre-feu

 

Depuis samedi, le 9 janvier et pour la première fois de notre histoire, nous vivons un couvre-feu généralisé au Québec et ce, jusqu’au 8 février. Du jamais vu, un traitement choc afin d’éviter les rassemblements, même les plus infimes et surtout sauver notre système de santé. Nous avons failli pendant le temps des fêtes, malgré le respect des directives d’une grande partie de la population. Les hôpitaux et les employés sont débordés, les chirurgies reportées.  Ad nauseam de ceux et celles qui ne prennent pas les règles au sérieux. Néanmoins la vaccination a commencé, lentement mais sûrement, c’est encourageant, la sinistrose achève. 

Et comment va fiston ? Il est en rémission, Taco aux 2 mois. C’est pas compliqué, je fourmille de bonheur et tout est plus léger, même la méchante Covid. Le télétravail se poursuit, la marche, la raquette et le Yoga-Pilates aussi.  Je suis en mode gratitude, mon moral est moins lilliputien.

Et puis, je me dis qu’au-delà de cette période moche où le contact humain se recense au compte-goutte, que nous sommes amputés de notre insouciance, la vie va finir par reprendre son cours.  Allons respirer l’espoir, enfilons nos manteaux, habitons la liberté qu’il nous reste, mais pas entre 20 et 5 heures, couvre-feu oblige.