vendredi 14 octobre 2022

Jean-Michel Blais

Petit coucou rapide avant le départ. Juste avant d'aller engloutir de la bonne bouffe italienne, des pizzas (pizze), des pastas à l'infini, des gélatos, du bon vino et visiter Pompéi, Rome, Venise, Chianti, et j'en passe (c'est pas gentil, je sais !).  Je me fais donc pardonner en vous partageant mon coup de coeur depuis des mois: le pianiste-compositeur et interprète québécois Jean-Michel Blais. Aubades, son dernier album est divin ! Irrésistible à souhait !  Bonne écoute !  Ciao ! 

P.S. Aubade selon Larousse signifie ''un concert donné à l'aube sous les fenêtres de quelqu'un''. Le soir, c'est une sérénade. Ciao pour de vrai ! A+ 



mercredi 12 octobre 2022

L'Italie m'appelle

 

                                                 Crédit photo: Site Pixabay

« Aluto », j’ai un cerveau hyperactif et ce, même la « notte ». Pas moyen de l’arrêter, le coquin. Il est épuisant ! Quand je ne rêve pas de mes proches décédés, je travaille à mon manuscrit. Ce qui fait que ce « mattina », je l’ai encore bonifié, enfin je l’espère, même si je ne me souviens pas exactement des changements faits pendant mon sommeil paradoxal. 

Bref, je viens de l’envoyer à mon amie pour quelle repasse dessus pendant mon absence. J’espère que mes neurones vont se mettre à OFF en Italie, quoi que j’aie un gros doute parce que le deuxième tome commence à titiller la gribouilleuse que je suis. Vous voyez bien que « sono, è…vraiment, contento », puisque j’ai enfin réussi à m’en séparer.    

Au retour, début novembre, je m’attèlerai sur la correction du manuscrit et une recherche sérieuse d’éditeurs.

Prenez soin de vous et profitez de la vie. C’est cucul, mais vrai !

Arrivederci !

Bisous 😊

 

jeudi 6 octobre 2022

Ne me quitte pas

Crédit photo: moi-même

Un petit coucou automnal. Les feuillus sont presque trop beaux, même si depuis une semaine, mon boisé se recouvre d’un long manteau brun, jaune voire orangé. Les résineux, pour une fois, se cachent en arrière d’eux. Ils retrouveront leur place en même temps que la neige volante, collante, lourde, des longs mois d’hiver. L’automne est vraiment ma saison préférée. J’aimerais l’éterniser.

Je ne veux pas quitter mon roman. Je bonifie la fin pour éviter la séparation. Il va falloir que je le quitte, il va falloir que je me résonne. Falloir, un verbe pénible dans l’obligation. Un verbe militaire, discipliné, qui demande du bon vouloir.  Pourtant, je sais qu’il est temps de le donner à mon amie Diane pour qu’elle repasse dessus avec une minutie monastique. J’ai également fait la lettre de présentation et le synopsis pour mon éditeur chouchou. Laborieux et pénible, ce fût.  Il fallait, il fallait, il fallait, respecter les procédures imposées. La rebelle en moi s’est écrasée. Il faut ce qu’il faut.

Seule avec mon roman, il m’arrive de pleurer. L’émotion me happe comme une bourrasque venteuse du mois d’octobre. C’est le but recherché, me surprendre moi-même. J’ai modifié la fin pour en faire une suite. Une bulle au cerveau de jus d’orange au déjeuner, mais à quoi ai-je pensé ?