mardi 31 juillet 2018

Je golfe, tu golfes, nous golfons



Nous sommes environ 82 millions de golfeurs dans le monde, et dans mon cas, plus sérieusement depuis deux ans. Je suis donc une golfeuse occasionnelle d’été, mais un jour, j’aimerais bien sillonner régulièrement, avec mon homme, quelques-uns des 300 terrains du Québec, de préférence à pied plutôt qu’avec une voiturette, ce sera meilleur pour ma santé !

Le golf est comme une maladie contagieuse par chez nous. Ma mère a pratiqué religieusement ce sport de précision de 50 à 85 ans, en marchant son 18 trous tous les jours ou presque de mai à octobre, elle rayonnait de bonheur !  C’était aussi une affaire de famille avec ses sœurs et ses frères.  Que de soupers à entendre les mots suivants : putter (le verbe), l’élan (le swing), l’overgolf, Fred Couples et j’en passe…Maman, où que tu sois au ciel, je te dis que les jupes sont rendues courtes ! 

Sur un terrain, la contemplative que je suis aime les beautés que la nature lui offre tout en marchant à vitesse grand V, car il ne faut pas traîner parce que vous allez vous le faire dire ! C’est l’une des 34 règles standardisées qu’il faut suivre, le reste s’apprend au contact avec les autres joueurs.  Et les autres, parlons-en !  Jouer avec des inconnus (2 à 4 joueurs, en ajoutant ceux devant et derrière vous), s’adapter aux différentes personnalités est définitivement tout un défi ! La diplomatie, la tolérance, la persévérance, l’humilité et la patience se travaillent les deux pieds bien ancrés sur le gazon en prenant de grandes respirations.   

Voila, c’est le moment tout indiqué de vous dévoiler mes petits secrets qui ne le seront plus maintenant.  Je me fixe toujours un objectif réalisable, et cette année, celui d’un bon contact avec la balle, c'est-à-dire mon élan.   Je me facilite la vie aussi. Je place des ''ties'' cassés lorsque je frappe (ailleurs qu’au départ) sauf évidemment sur le vert.  De plus, je ne compte jamais mes coups frappés parce que je suis loin du niveau des performances de joueurs expérimentés.  J’oublie donc pour 2018 le Par (la normale), le Bogey (un coup au dessus du Par), et l’oiselet (Birdie, un coups sous le Par). Ces trucs viennent d’un pro tout comme l’utilisation de 4 à 5 bâtons maximum.  En ce qui concerne ma fierté, j'essaie de finir mon élan, parce que les autres ne voient pas toujours où ira atterrir ma balle, mais mon swing, lui, oui !  

Il semblerait qu’il faut environ 10,000 heures de pratique pour atteindre l’excellence dans une activité quelconque et entre vous et moi, j'ai pas le talent de ma mère, ça va être long ! Comme le golf est très technique, plus difficile que le yoga, ma ténacité (lire tête de cochon) sera ma meilleure arme !  Et puis, ne pas oublier qu’on joue au golf, que ça reste un jeu où le plaisir doit être au rendez-vous.  C'est évident que je ne serai jamais une Anne-Catherine Tanguay, mais la balle est dans mon camp maintenant, parce que j'aime aller golfer ! 

P.S. Merci à mon homme que j'appelle Martin Matte pour ses bons conseils et surtout sa patience !  ;) 


mercredi 25 juillet 2018

L'Expo Berthe Morisot au MNBAQ





Vous connaissez sûrement Monet, Renoir, Pissaro et Degas, mais Berthe Morisot (1841-1895), est-ce que ça vous dit quelque chose ?  Parmi les moins connus de ces peintres impressionnistes et à une époque qui n’autorisait pas encore la reconnaissance d’une femme peintre, car L’École des beaux-arts n’était pas ouverte aux femmes, le MNBAQ touche la cible en redonnant ses lettres de noblesse à cette grande artiste avec son exposition Berthe Morisot, femme impressionniste et ce, jusqu’au 23 septembre prochain.

Cinquante-cinq tableaux nous font voyager de façon chronologique en abordant différents thèmes qui caractérisent bien l’artiste.  Fait intéressant, féministe avant l’heure, elle a fondé en 1874 avec Monet, Renoir, Pissaro et Degas la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs qui avait comme objectif de permettre aux impressionnistes d’exposer librement sans passer par le salon officiel organisé par l’Académie des Beaux-arts. 

Sa peinture capte des instants du quotidien des femmes de son entourage. Moments sa vie familiale, de la vie domestique voire même de la bourgeoisie de cette époque en utilisant des modèles féminins professionnels et/ou familiaux.  Elle désirait fixer une atmosphère, plus que des détails, à la recherche du ressenti avec des formes floues entre les personnages et le paysage ou le décor.  Le caractère achevé ou inachevé de ses toiles était donc voulu toutefois très critiqué en cette fin du 19ième siècle. 
  
À l'hiver de sa vie, ses œuvres vont vers le symbolisme comme les tableaux de Munch.  Fascinant de voir ce changement artistique et vous l’apprécierez encore plus si vous faites la visite guidée (dans mon cas, avec l’excellente Roxanne), une heure de pur bonheur qui complète à merveille cette remarquable exposition.  J’ai pas aimé, j’ai adoré !  Un incontournable dans votre été ! 









vendredi 20 juillet 2018

Pierre-Hervé Goulet

Vent de fraîcheur que ce Pierre-Hervé Goulet.  Il a fait la première partie des 2Frères au FEQ cette année.  Faut qu'en même pas lui dire qu'il a un petit quelque chose de Daniel Bélanger.  Ça reste un compliment. Un jeune qui promet.  À découvrir...


mercredi 18 juillet 2018

La polémique Robert Lepage


Photo/The Canadian Press/Sean Kilpatrick

Après l’annulation du spectacle SLAV de Robert Lepage dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal, voici qu’une autre controverse apparaît en ce qui concerne la distribution du manque d’acteurs autochtones de sa production Kanada.

Je me demande, combien y a-t-il de comédiens professionnels autochtones au Québec ?  Y en a-t-il suffisamment pour faire une bonne sélection ?  Parce qu’ici, on parle à mon humble avis, d’une discrimination non voulue.  Celle qui se produit lorsqu’un critère est susceptible d’entraîner un désavantage particulier pour une catégorie de personnes par rapport à d’autres personnes. Le critère étant le nombre restreint d’acteurs professionnels autochtones dans le milieu des arts. 

Une vague sociale frappe actuellement en plein visage le milieu des arts.  Les minorités veulent être présentes, vues et reconnues en participant aux productions, les femmes dans le milieu de la musique, les minorités visibles au théâtre.   Demain matin, ce sera peut-être les personnes ayant un handicap. En théorie, notre société veut la diversité et l’inclusion des minorités, en pratique ce n’est pas toujours réalisable. Bientôt peut-être, les offres d’emploi dans ce domaine ressembleront à celles du gouvernement qui accordent certains avantages préférentiels aux minorités, une sorte de discrimination positive nécessaire en droit du travail. 

L’avancement des revendications pour une meilleure représentation des minorités sur la scène québécoise doit se faire avec tous les intervenants du milieu.  Robert Lepage n'a pas à porter à lui seul ce lourd fardeau, mais comme il est le plus connu et reconnu, il en est la cible rêvée.  Mais où se cachent les autres metteurs en scène québécois ?  

vendredi 13 juillet 2018

Aliocha

Aliocha Schneider est prometteur.  Je viens tout juste de le manquer au FEQ, c'est pas génial de ma part, je sais ! Auteur-compositeur-interprète et acteur, ce franco-canadien, protégé de la chanteuse Charlotte Cardin mérite qu'on découvre son folk accrocheur.  Lors d'une courte entrevue à la TV, il a mentionné que Jean Leloup lui avait donné un bon coup de pouce dans sa démarche artistique.  Mon petit doigt me dit qu'il a un bel avenir devant lui. 

Tiens, gâtons-nous !  









jeudi 12 juillet 2018

Force océane d'Emile Proulx-Cloutier et bien plus

Voici l'excellente prestation virale qu'on retrouve actuellement sur Facebook d'Émile Proulx-Cloutier à l'émission Les Échangistes.  Comme ce réseau social est de moins en moins utilisé, et que ce percutant slam Force océane va droit au coeur, je partage sur ma plateforme pour qu'il voyage le plus possible.  

Cet acteur-chanteur talentueux a tout compris (ou presque) sur la pression sociale que la société impose aux femmes, mais également que nous nous imposons à nous-mêmes.  Nous sommes notre propre bourreau.  


Et puis, deux autres compositions Les monstres et Race de monde... En trois mots, une grande écriture...