mercredi 29 mars 2017

Baie-St-Paul en mars

Parce que j'aime ce coin de pays plus que tous les autres... 

Crédit photo: moi-même

Baie-St-Paul en mars, plus précisément le 25 :) 

  L'arrière de l'hôtel Le Germain

à proximité de l'hôtel Le Germain (terrain des petites franciscaines)


À l'arrière de l'hôtel Le Germain


À l'arrière de l'hôtel Le Germain
  Vaches Highlands

mardi 28 mars 2017

De Victor Hugo à nos souvenirs

Améda Guérin 1887-1976

''LES SOUVENIRS SONT NOS FORCES.  QUAND LA NUIT ESSAIE DE REVENIR, IL FAUT ALLUMER LES GRANDES DATES COMME ON ALLUME DES FLAMBEAUX'' 
VICTOR HUGO 1802-1885

Nous sommes de ceux et celles qui nous ont précédés.  Du plus loin que je me souvienne, ma grand-mère Améda Guérin a été l'une des personnes les plus marquantes de ma vie.  

Sa naissance en 1887, deux ans après la mort de Victor Hugo, à une époque difficile, a fait d'elle une femme plus grande que nature. La vie dans ce temps-là se nommait de la survie.  La preuve, en 1886, au Québec, une épidémie de variole faisait 5700 morts à Montréal ! La vaccination massive a débuté seulement en 1958, on l'oublie si facilement. L'époque forge ce que nous devenons, presque autant que les gens qui traversent et façonnent nos vies.

De ces gens que nous avons aimés, que restent-ils ?  

Améda qui éleva seule ses 13 enfants et qui pris des pensionnaires pour arrondir les fins de mois.  Améda et ses doigts de fée, divinement bien laqués, coupant du tissu lorsqu'elle revêtait son manteau de couturière, métier qu'elle exerça. J'entends encore sa voix m'interpellant ''mon petit bé''. Et puis, nos siestes en après-midi, dans sa douillette verte, récupérée par ma mère et qui trône encore aujourd'hui dans ma chambre. Elle est défraîchie, certes, mais elle mérite à mes yeux bien des égards ! Améda et son amour de la politique (P-E Trudeau et Robert Bourassa). Améda toujours bien mise et en souliers à talon haut. Sa camisole au camphre pour éloigner les virus de la grippe. Sa délicieuse soupe aux gourganes...L'odeur de ses cheveux... 

Quinze (15) ans de ma vie à t'aimer quotidiennement...Et ça continue...

On ne peut retenir le temps, mais nos souvenirs, Si ! 



Ma soeur Martine, Améda et... moi, la toute petite.  


''Ceux que nous pleurons ne sont pas absents, ils sont invisibles'' Victor Hugo


mercredi 15 mars 2017

Rhume de gorille et maroon 5

Je viens de terminer un rhume de gorille, un maudit gros rhume !   En ordre croissant, j'ai commencé avec un rhume de princesse (le nez qui coule et je me lamente, je me lamente, je me lamente...), qui s'est transformé en rhume de guenon (le nez devient un ruisseau, puis une rivière) pour aboutir en rhume de gorille (le  jackpot incluant la toux et la voix d'un gorille ) !  Pour faire une histoire courte, je suis aux petits oiseaux qu'il soit terminé !  C'est pour ça que je n'ai pas alimenté mon blogue.  Je vous laisse avec des photos de mon coin de paradis au chalet de St-Tite-des-Caps.  

Ah...Je ne vous ai pas dit que je suis allée voir Maroon 5 en show, un beau lundi soir de février, le 27 plus précisément... Voilà l'effet qu'il m'a fait le beau Adam Levine !  Il me renverse littéralement, juste à y penser !  Encore beau que je ne me frappe pas la poitrine comme un gorille ! 






dimanche 5 mars 2017

Le crucifix, ce mal-aimé



Photo: Mon crucifix au chalet

Il n'aura suffit que d'une seule plainte pour faire enlever un crucifix entre 2 ascenseurs à l'hôpital St-Sacrement de Québec qui a été fondé par les Soeurs de la Charité en 1927.  Aussi vite disparu, aussi vite réapparu en raison de l'indignation générale de centaines de personnes.

C’est peut-être parce que je suis allée à la messe jusqu’à mes 15 ans et que Paul VI trônait sur les murs de mon école primaire que j’ai un attachement à la persistance de certains rituels religieux dans le temps.  J’aime les baptêmes et je me refuse à enlever mes crucifix en haut des portes d’entrées de ma maison et de mon chalet.  Pour moi, et par mimétisme de ma mère, ils signifient une protection invisible de l’au-delà.   Peu importe le prophète, ils représentent la spiritualité qui touche plus grand que soi. 

Le Québec change, il ne veut plus voir les vestiges de son catholicisme et en même temps, il a peur d’affirmer la laïcité qu’il pratique.  Pas facile à suivre pour les politiciens.  

Je revendique ma tendresse et mon ancrage à mon passé catholique.  J’ai quitté cette religion avec ma tête et comme une peine d’amour, mon cœur est nostalgique. Même si mes mains s’unissent pour faire un ''namaste'' au lieu d’un signe de croix, je désire que la croix du passé catholique de mes parents soit une fierté dans la lumière du présent.


Avoir des racines, c’est se donner des ailes.  Soyons fiers de nos origines, de nos croyances, de ce que nous avons été et de ce que nous devenons...