Photo: Mon crucifix au chalet
Il n'aura suffit que d'une seule plainte pour faire enlever un crucifix entre 2 ascenseurs à l'hôpital St-Sacrement de Québec qui a été fondé par les Soeurs de la Charité en 1927. Aussi vite disparu, aussi vite réapparu en raison de l'indignation générale de centaines de personnes.
C’est peut-être parce que je suis
allée à la messe jusqu’à mes 15 ans et que Paul VI trônait sur les murs de mon
école primaire que j’ai un attachement à la persistance de certains rituels
religieux dans le temps. J’aime les
baptêmes et je me refuse à enlever mes crucifix en haut des portes d’entrées de
ma maison et de mon chalet. Pour moi, et
par mimétisme de ma mère, ils signifient une protection invisible de l’au-delà. Peu importe le prophète, ils représentent la spiritualité qui touche plus grand que soi.
Le Québec change, il ne veut plus
voir les vestiges de son catholicisme et en même temps, il a peur d’affirmer la
laïcité qu’il pratique. Pas facile à suivre pour les politiciens.
Je revendique ma tendresse et mon
ancrage à mon passé catholique. J’ai
quitté cette religion avec ma tête et comme une peine d’amour, mon cœur est
nostalgique. Même si mes mains s’unissent pour faire un ''namaste'' au lieu d’un
signe de croix, je désire que la croix du passé catholique de mes parents soit
une fierté dans la lumière du présent.
Avoir des racines, c’est se
donner des ailes. Soyons fiers de nos origines, de nos croyances, de ce que nous avons été et de ce que nous devenons...
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