samedi 28 mars 2020

Une vague d'arcs-en-ciel





Pendant qu’il pleut des morts Covid-19 partout sur la planète, nous cherchons le réconfort.

Ils sont collés sur les fenêtres d’inconnus, souvent réalisés par de toutes petites mains d’enfants du coin, les arcs-en-ciel nous font du bien.  Les adultes s'y mettent aussi, la pandémie n’aura pas notre moral, faut trouver l’angle de la lumière où il se trouve.

Alors en voici quelques-uns dans le quartier de Limoilou à Québec.

Prenez soin de vous !







lundi 23 mars 2020

Covid-19



Crédit photo: moi-même
Titre: À distance

On pense vivre à une époque moderne et on se retrouve avec les mêmes difficultés que nos ancêtres qui ont fait face à la variole et à la grippe espagnole. Belle évolution ! Parce que depuis que Covid-19 s’est invité sans invitation sur notre planète bleue, nos vies ont radicalement changé.  Il a fallut une pandémie pour nous en obligé.  On a tous une phrase clé qui nous motive dans la vie, la mienne est : ‘’j’apprends dans l’allégresse’’,  Covid-19 s’en fiche, persiste et signe.

De mon côté, je continue à travailler sur le plancher des vaches avec une équipe réduite au maximum, puisque la grande majorité de mes collègues travaillent en télétravail.  Nous respectons à la lettre les mesures sanitaires obligatoires et même plus. La maladie mentale ne prend pas de vacances et nous sommes dans le secteur des services essentiels. En mode urgence nous sommes.  Notre mantra est adaptation à vitesse grand V. 

D’un point de vue personnel, l’un de mes enfants est revenu d’Allemagne avant hier.  Après avoir visité 16 pays et enseigné à Berlin pendant 7 mois, il se retrouve en quarantaine au chalet (lire mon chalet).  Y a pire dans la vie, je sais (mais c’est quand même mon chalet où je ne peux plus aller).  Mes autres enfants suivent les normes, l’un est en télétravail et l’autre a perdu son emploi (lire, j'ai besoin d'argent).

Dans cet esprit de conserver moi-même ma propre santé mentale, je me retrouve à marcher sur mon heure de dîner et dans mon quartier en soirée !  Ma Fitbit est en feu ! Un timide bonjour par-ci, par-là et beaucoup de yeux inquiets qui s’entremêlent. Le ciel est bleu, certes, il y a moins de pollution atmosphérique, on se préoccupe davantage de nos proches, de nos collègues. Les rapprochements sont virtuels, mais réconfortants et sincères.  Tiens, je deviens presque jovialiste !  

C’est fou comme nos priorités changent vite tout d’un coup. Que dire de plus ?  Un jour à la fois et ça va bien aller sont mes nouveaux mantras.  L’allégresse à pris le bord.  

mardi 10 mars 2020

Frida Kahlo au MNBAQ


Oeuvre de Diego Rivera

Je n’avais pas trop le goût d’y aller, j’hésitais, parce que je pensais ne pas aimer les œuvres avec une pincée de surréalisme de l’artiste peintre mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) au MNBAQ.  Je m’y suis donc présentée, une journée gratuite.  Mais voulez-vous bien me dire à quoi j’ai pensé !  Décidément, je n’étais pas la seule à avoir eu cette brillante idée, c’était archiplein au pouce carré. J’y suis entrée un peu à reculons, c’était pour mieux avancer dans l’univers de celle qui peignait sa réalité, sa souffrance. Faut donc oublier le surréalisme, bien au contraire. 

Sa vie était loin d’un long fleuve tranquille.  Polio à 6 ans, accident grave à l’adolescence, elle subira pas moins de 30 opérations dont l’amputation de sa jambe droite un an avant sa mort.  Elle vivra quand même une passion dévorante avec le peintre Diego Rivera et sera une militante communiste convaincue jusqu’à sa mort.

Alors jusqu’au 18 mai prochain, allez découvrir une vingtaine d’œuvres extrêmement fortes de Kahlo, mais aussi de Rivera et de d’autres artistes modernes mexicains.  Il y a également de nombreuses photographies qui aident à les situer dans l’époque, celle de la révolution mexicaine jusqu’au début des années 50. 

C’est bête, mais des fois, la souffrance peut donner de la beauté, celle de Frida Kahlo.

Belle découverte à faire, mais pas la journée gratuite du premier dimanche du mois !