vendredi 21 septembre 2018

Du Manoir Fraser à la mode du tartan 2018-2019


Crédit photo: moi-même

Cet été, je suis allée visiter le Manoir Fraser à Rivière-du-Loup.  Vous vous souvenez que dans mes ancêtres, il y a un enfant illégitime du nom d'Ignace Murray et son père serait Malcolm Fraser. Les enfants nés hors du mariage et qui naissaient sur le territoire de Murray Bay portaient le nom de Murray.  Ignace a eu une fille du nom d’Alexandrienne (1817-1886) et c’est en cherchant des informations sur elle que j’ai su tout cela.  Ce qui est rigolo, c’est que Malcolm était un Seigneur Écossais, un Highlander et qu’Alexandrienne (mon arrière-arrière-arrière grand-mère) s’est mariée à Thomas Simard (mon arrière-arrière-arrière grand-père), un patriote.   C’est fou ce que l’on peut découvrir de choses passionnantes lorsqu'on fouille sur nos ancêtres !

Si vous passez à Rivière-du-Loup, je vous suggère fortement d’aller voir ce magnifique manoir.  Il est fascinant comme son histoire. 

Ce qui m’amène à vous parler que chaque clan de Highlanders avait un tartan, comme le kilt du beau Jamie Fraser dans Outlander. Une étoffe de laine à carreaux de couleurs, typique des peuples celtes.  Actuellement c’est la grosse tendance mode 2018-2019.  On s’amuse même à mélanger les variétés ce qui n'est pas très joli à mon humble avis.  

Ma mère adorait les carreaux de tartan.  Je me souviens d’une jupe écossaise faite maison, avec ses belles mains d’artiste.  Ma sœur avait une robe de chambre quadrillée jaune et que dire de mon éternel uniforme d’école au primaire à carreaux de couleur vert.

L’amour du tartan me vient de ma mère, mais… il m’arrive de penser qu’il vient de plus loin encore, d’un certain Malcolm Fraser.


Objets 1733 à 1815 de Malcolm Fraser 

Le tartan du clan des Fraser

Livre sur la vie de Malcolm Fraser. Il faut le commander dans une librairie, car il n'est pas vendu au Manoir Fraser. 





mercredi 19 septembre 2018

À genoux



Crédit photo: selon Google image possiblement : Bueno de los tiempos dificiles.

Jamais elle se plaint, survivante d’un cancer du sein voici qu’elle a les genoux en compote.  Pas juste un, mais les deux. Ma soeur a beau être dure avec son corps comme notre mère, la douleur hypothèque sa qualité de vie. De mes amis septuagénaires, plusieurs souffrent de ce mal du siècle. Ne pas être la seule ne doit pas nécessairement l’aider à se remonter le moral.  Malgré la douleur, elle a quand même réussi à garder son petit fils pendant quatre ans.  Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant disait Pithagore. Maintenant elle s’évade dans sa boulimie littéraire, bien installée dans son fauteuil, elle voyage et parcourt le monde.

Alors à chaque fois, et j’écris bien, à chaque fois, que je prends une marche, que je fais un sentier pédestre, que je joue au golf, que je monte des escaliers, que je fais du yoga, que je descends la pente escarpée qui m’amène à ma rivière au chalet, je pense à elle.  Je l’amène avec moi. Je ne suis pas du genre à lui dire, je suis du genre à l’écrire.

Elle est l’exemple parfait que même à genoux, on peut rester debout.  





mardi 18 septembre 2018

Paul McCartney à Québec



Crédit photo: moi 
Celle du haut: on peut voir Stéphanie Fontaine-Drolet et son frère.  Deux vrais fans :) 

Hier soir, le Centre Vidéotron a vibré à l’unisson en recevant le légendaire Sir James Paul McCartney, le Beatles, le Wings, plus précisément Macca pour les fans.  Dix-sept mille personnes, majoritairement des baby-boomers ont assisté à la grande rétrospective musicale de ce charismatique auteur-compositeur-interprète , l’un des plus prolifiques de sa génération.  Qui n’a pas en tête un souvenir relié à l’un ou l’autre de ses nombreux succès ?

Trente sept chansons, avec plusieurs présentations en français ont donné deux heures quarante de pur bonheur aux spectateurs. Quatre excellents musiciens et sporadiquement un trio de cuivres le secondaient. Faut absolument mentionner que le son était impeccable du début à la fin.  Paul est gaucher, le saviez-vous ?  Toutes ses guitares y ont passé, autant les acoustiques que les électriques. À 76 ans, il est encore très énergique malgré que sa voix est moins puissante et disons le, moins juste que par le passé. Quoique rien pour diminuer notre plaisir et notre euphorie.

Parlons-en de l’exaltation.  Le 17 octobre prochain arrive bientôt avec la légalisation du cannabis et bien, en avant de moi, il y avait un quinquagénaire sous l’effet exagéré de THC ou CBD (je n’y connais rien) mélangé avec de beaucoup d’alcool (ça je connais raisonnablement) qui euphorisait un peu trop à mon goût !  On est loin des muffins au pot, mes amis !  Faut surtout pas mélanger (pas besoin d'avoir un doctorat pour savoir ça) ! Pas trop hâte de voir, les conséquences de la consommation de cette substance sur les routes du Québec.  Mais ça, c’est une autre histoire.  Vous saviez que Macca n’est pas seulement le surnom de Paul, mais aussi un long cocktail ?  Chin chin à tous les Maccaphiles  et bon show jeudi, le 20, à Montréal !



Pour l'ambiance


Ma préférée de son plus récent CD Egypt Station, Fuh you. 

mercredi 12 septembre 2018

Je décolle avec Marie-Mai

Crédit de la magnifique photo: Malina Corpadean

Avez-vous vu le nouveau clip ''Je décolle'' de Marie-Mai ?  D'une beauté spectaculaire, elle danse comme une pro (chorégraphe Alex Dunn) !  Paroles et musique accrocheuses, me voici que je l'écoute en boucle à l'image d'une ado de la génération Z (petit aparté, après Z, est-ce que ça sera ZZ ou on retournera à A ?).  

Dans une autre vie, il y a longtemps, je suis allée la voir avec ma fille. Une soirée avec ma désagréable progéniture, devrais-je écrire, qui avait à l'époque 13 ans environ (je passe les détails).  Marie-Mai avait été impressionnante, une vraie bête de scène.  Nous étions restées pour les autographes, presque les dernières, elle avait été d'une grande générosité malgré la fatigue et l'heure tardive.  Je m'en souviens encore (de ma fille aussi).  Puis, j'ai suivi comme tout le monde sa vie sentimentale exposée au grand jour.  Du côté nouvelles chansons, je doutais que j'allais apprécier et bien, je tombe de ma chaise ! Regardez-moi ça les amis, c'est gargantuesque (j'exagère à peine) ! Marie-Mai est une surprenante auteure-compositrice-interprète, accrochez-vous, ça décolle !  


« C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que je vous présente le vidéoclip qui, selon moi, est le plus fort de ma carrière ! Par son propos et son énergie, j’y aborde ma résilience, mon affirmation en tant qu’artiste et aussi l’abandon, en toute confiance, face à l’inconnu. C’est en quelque sorte aussi un hymne qui pourra, j’en suis certaine, inspirer les gens à reconnaître leur propre valeur, à parier sur eux-mêmes, à ne jamais laisser personne manipuler leur destin et surtout, à croire en leur propre potentiel, surtout dans l’adversité''.   Marie-Mai 2018



mardi 11 septembre 2018

Bridges de Josh Groban

Crédit photo: sur son site Web

Le prochain CD Bridges de mon chouchou lyrique Josh Groban sort le 21 septembre prochain et entre vous et moi, ça ne me faisait pas grand chose jusqu'à aujourd'hui.  Je m'explique... parce que du Josh Groban, c'est bien bon, mais ça reste du pareil au même.  Ma discographie de cet artiste étant déjà bien remplie, je me suis dit:
-Je vais passer mon tours. C'était évidemment avant d'en faire l'écoute sur la toile.  

Erreur ma belle Nicole  (oui, belle, faut se valoriser, pas se dénigrer) ! La magie opère toujours aussi fort, parce que j'ai déjà les frissons en écoutant Granted, River, We will meet once again (avec Andréa Bocelli) et S'il suffisait d'aimer (oui,oui du Céline et Goldman).  Ça promet donc.  Pour vous dire la vérité, j'écoute en boucle River et ce, depuis une bonne demi-heure, minimum...

Nos vieilles pantoufles sont toujours les plus aimées et les plus confortables. Et puis, un excellent riesling ne demande pas mieux que d'être savouré et adopté.  J'aime bien me surprendre à aimer ce que je pensais moins aimer. 





jeudi 6 septembre 2018

La grande Lise


Crédit photo: Chantal Poirier, Journal de Montréal

Suite au décès aujourd'hui à l'âge de 87 ans de Madame Lise Payette, je vous replace un billet que j'ai écrit le 26 avril 2015.  Je le trouve encore pertinent.  Femme politique de convictions, ministre, féministe, journaliste, écrivaine, auteure, animatrice et productrice, elle a marqué le Québec et les femmes que nous sommes.  Nous lui devons beaucoup.  Merci Madame !

''C'est hier soir au Capitole de Québec que ma fibre politique a été touchée en plein coeur, plus précisément lors du discours de Lise Payette dans le cadre du 75ème anniversaire du droit de vote des femmes au Québec.  En chaise roulante, de sa belle voix douce mais affaiblie par la maladie, Madame Payette revêtait un magnifique manteau de dignité, noblesse des années vécues à défendre le droit des femmes au Québec. 

Je ne pense pas qu'il y avait des journalistes dans la salle, et pourtant son message était tellement important.  Madame Payette veut rassembler dix (10) femmes pour discuter de la condition féminine actuelle dans le but par la suite d'en faire un sommet et ce, d'ici le printemps 2016 car aujourd'hui selon elle, ''le droit des femmes est en pleine régression''. Suite à cet événement, les recommandations seront acheminées aux différents chefs de partis politiques.  Si elles ne trouvent pas écho, Madame Payette va même jusqu'à souhaiter la création du PPDF (parti politique des femmes). Que ce soit une pensée fantaisiste ou non, on la reconnaît bien.   Vous pensez qu'elle exagère ? Lorsque je vois que le salaire des secrétaires (adjointes administratives, agentes de bureau) baisse au lieu de monter, je ne trouve pas qu'elle va trop loin !  Il y a encore beaucoup de travail à faire pour l'égalité salariale. 

Femme politique (députée-ministre), écrivaine, auteure, animatrice, Madame Payette a marqué l'histoire du Québec d'une manière déterminante. Tout autant que Janette Bertrand, Liza Frulla et Denise Bombardier que nous pourrons également entendre lors du documentaire ''75 ème, elles se souviennent'' de Flavie Payette-Renouf, petite-fille de Madame Payette et réalisatrice aux Productions J, lundi le 27 avril à 21 heures à Télé-Québec.  

Dire qu'aujourd'hui, certaines personnes n'exercent même pas leur droit de vote !  Le cynisme politique est de bon goût. Bordel, réveillons-nous !

P.S Lise Payette a gardé le nom de son ex-mari André Payette.  Son nom de ''fille'' est : Ouimet. ''  C'est particulier puisqu'elle était une grande féministe. Pour mes amies lointaines, je précise que les femmes du Québec utilisent leur nom de fille à la naissance (Article 393 du Code civil du Québec), depuis surtout les années 70. 

lundi 3 septembre 2018

Coups de coeur de la belle saison








crédits photos : moi

Hors de question de garder pour moi toute seule mes coups de cœur estivaux parce que partager me rend heureuse.  Je me fais donc du bien en vous dévoilant mon top 7 de la belle saison (ils ne sont pas en ordre d'importance).  On part.


1. À vingt minutes des ponts de Québec se trouve un complexe agrotouristique haut de gamme pas assez connu à mon goût, c’est La Cache à Maxime, plus précisément à Scott.   L’hôtel, les chalets de luxe, le centre de santé, le vignoble, le golf, la salle de spectacle, tout cela au même endroit.  J’ai particulièrement adoré le resto Le Greg avec des plats distinctifs et gastronomiques du terroir qui n’ont rien à envier aux grandes tables de la région de Québec. Autre belle surprise, le Noah Spa avec ses onze stations de jet de massage, vraiment relaxant !   Si vous avez un party de bureau, n’hésitez surtout pas.

2. On continue, alors là, je vous conduis dans une autre belle région du Québec, (la plus belle) Charlevoix. Au Casino du Manoir Richelieu, les jeudis à 20 heures jusqu’au 13 septembre (dépêchez-vous), on peut y découvrir de jeunes humoristes de la relève du ComédiHa.  L’animation par le coloré Mike Paterson est dynamique pour ne pas dire…c’est de la dynamite !   Mon coup de cœur de la soirée du 30 août dernier fut Alexandre Forest.  Il rafraîchit l’humour québécois par le choix de ses sujets (la dépression, le TAG, décloisonne les genres) qui sont traités intelligemment.  Il nous amène ailleurs, hors des sentiers battus.  Hilarant le jeune homme ! Je l'adore ! 

3. Parlons un peu, juste un peu de golf.  En particulier de celui du Club de golf Orléans à Ste-Pétronille à l’île d’Orléans, un beau 9 trous qui est abordable (c’est pas toujours le cas ailleurs) et qui se marche parfaitement bien, idéal pour les débutant(e)s comme moi !  Saviez-vous qu’on peut dépenser environ 1,200 calories en marchant un 9 trous ? Amusant à savoir.. quoique, dans mon cas, je reprends vite les calories perdues avec mon vino à l’heure du souper !  Autant pas calculer !

4. Souper mémorable de beaux gros homards.
5. Alys au Mont-Ste-Anne.
6. Berthe Morissot au MNBAQ.
7. Notre-Dame de Paris au GTQ.


On a tous des petits endroits préférés qu’on aime bien refiler aux autres, peut-être parce qu’on y a été tout simplement heureux. Le bonheur est un état d’esprit, peu importe la destination, il trouve son importance à travers les gens qui nous y accompagnent.  Bonne route automnale maintenant ! 


Alexandre Forest, à écouter :)