dimanche 27 avril 2014

Instagramement vôtre !

Mes photos sur Instagram 

Montréal février 2014
Montréal mi-mars 2014
Sam le poilu
Sam le pu poilu ! 
yoga :) 
Vino :)
Bouffe ! :)
J'adore voir les photos sur Instagram d'instants de vie d'inconnus et/ou d'amis qui me parlent.  La distance n'existe plus. Mes photos sont bien ordinaires mais elles ont de la signification pour moi.  Au delà du résultat, il y a des moments magiques et précieux.

Celle-ci est bien spéciale et ne se retrouve que sur mon blogue, ma maman hospitalisée.  


samedi 26 avril 2014

Connaissez-vous Alexandre Désilets ?


(Reprise de Daniel Bélanger)





Il commence à être la saveur de l'année, mais moi, ça fait des lunes que je vais m'abreuver de son talent à ses shows et que j'achète ses CD.  Malgré la grande reconnaissance de ses pairs, on ne le voyait pas souvent à la télévision. Le public suit l'offre.  Alors il était temps que les médias osent et se réveillent !  

Alex avec son authenticité, sa zénitude et tout son talent musical m'a toujours touché droit au coeur. C'est parce que l'artiste et les valeurs de l'homme ne font qu'un.  C'est aussi parce qu'il me fait danser dans mon salon, m'accompagne sur la bord de la mer comme à mon dernier voyage et me fait fausser à tue-tête dans mon auto !  Accro la quinqua je vous dis ! 

Si la tendance se maintient, son style aérien né de ses précédentes compositions et actuellement si ''popement'' accrocheuses avec Fancy Ghetto sont là pour rester.  Moi, il est tatoué dans mon coeur alors... Mais je l'aimais avant vous !  Nana ! 



22 mai 2010
Celle-là,  2009-10

dimanche 20 avril 2014

J'ai mal à ma mère



Image:  Feedly.com
http://www.folkfibers.com/blogs/news/11964545-station-to-station

J'ouvre la porte... L'odeur de l'hôpital me rentre dans les narines.  Un mélange qui me prend à la gorge quotidiennement depuis un mois.

Il fut un temps où j'avais le sentiment de vivre ma vie en sachant que j'étais dans mes meilleures années, celles de la légèreté de l'être.  Ce n'est plus le cas, je viens de frapper un mur. Consciente de la chance que j'avais de ne pas vivre de gros drames épiques et malgré mes préoccupations, je voyais chaque jour comme une nouvelle page blanche.  J'étais en mode bonheur et je ne le savais pas.   Et me voilà que je pleure à tous les jours parce que, comme plusieurs d'entre nous,  j'ai mal à ma mère.

Ses yeux hagards me fixent profondément.  Ils me font penser à ceux de mon chien.  Que je lui parle de tout ou de rien, je ne sais pas si elle décode quoi que ce soit et le médecin n'en sait pas plus.  À force de la voir dans cet état, clouée à son lit ou à sa chaise berçante, ne pouvant s'exprimer et devenant de plus en plus incohérente, le mot dignité prend tout son sens et n'existe plus.  Comme un animal, je ne peux que la caresser.  

Je sais bien que ma mère n'est pas éternelle, j'apprivoise mon deuil de ce qu'elle a été et de ce qu'elle ne sera plus.  Sa fin de vie ressemble à un long naufrage et j'ai de la peine.  

Bref, on vit, on meurt.  En souhaitant qu'elle n'a pas conscience de ce qui lui arrive.  La nostalgie du passé est un étrange sentiment lorsque la personne aimée part au compte-gouttes.

Je ferme la porte... L'odeur de la vie m'apaise jusqu'à ma prochaine visite, demain...


vendredi 18 avril 2014

Politique et musique

Un petit coucou entre le travail, les visites quotidiennes à l'hôpital pour ma mère et mon yoga (5 cours cette semaine) :).  Pas le temps de commenter tout ce qui se passe politiquement parlant au Québec et puis, il y a des gens qui le font mieux que moi.  L'un d'eux, Gilbert Lavoie, chroniqueur émérite au journal Le Soleil.

http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201404/16/01-4758400-le-coeur-gros.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B22_chroniqueurs_255095_section_POS2

Et dans mon Ipod actuellement, y a du Louis-Jean Cormier.  Mes 3 enfants m'ont contaminé ''solide'' et comme il a été adorablement authentique, passionné, drôle et gentil à La Voix, impossible de passer à côté de ce petit génie.  Son CD est un incontournable !



dimanche 6 avril 2014

Petite virée à Montréal et Madame Terreur

Histoire de m'aérer la tête, petite virée très rapide à Montréal puisque je ne peux plus trop m'éloigner de l'hôpital où séjourne ma mère toujours en évaluation.  D'ailleurs, j'ai eu un appel ce matin d'une infirmière m'indiquant qu'elle était tombée et avait une belle coupure en ajoutant que je devrais signer les papiers pour qu'elle soit maintenue au lit ou à sa chaise berçante tel que fortement recommandé par la physio.  Arrivée sur les lieux, ma mère en rigolait avec un oeil au beurre noir, un beau pansement et une petite brochette de mots Méli-Mélo !  Pour faire une histoire courte, les papiers sont signés.   Si on m'avait dit un jour que je prendrais une telle décision, je ne l'aurais pas cru.

Y a tout de même de drôles de trucs qui arrivent.  Sa compagne de lit que je surnomme Madame Terreur pense que tout le monde veut l'empoisonner.  Lors d'une de mes visites, j'ai eu droit à sa pantoufle par la tête et les préposés à son souper ''garoché'' par terre !  Madame Terreur adore ''emprunter'' le pyjama de ma mère, ce qui fait que j'étiquette ses vêtements maintenant.  Une diablesse du 3 ième âge qui frappe les infirmières en plus !  Était-elle comme ça avant ou la démence l'a rend tyrannique ?  En tout cas, les premiers jours, cette ancienne couturière me parlait avec passion autant de fils de soie que de ses cinq enfants sans oublier de sa fameuse surjeteuse mais depuis l'histoire de la pantoufle, j'ai moins le goût de l'écouter et puis, elle dort pas mal plus !  Parce que les soignants savent très bien que même à cet âge respectable, de la graine de dictatrice n'a pas sa place à l'hôpital.  


À gauche, la belle et très gentille Geneviève Guérard.  

Métro et direction Le Studio de yoga Wanderlust sur St-Olivier.  Cette ancienne ballerine des Grands Ballets Canadiens, co-propriétaire de ce studio et maintenant professeur de yoga est une grande technicienne. J'étais vraiment aux petits oiseaux !  

Évidemment, y a moins de neige à Montréal qu'à Québec !  Et c'est bon pour le moral autant qu'un clavier (ou un crayon)  qui permet de se libérer la tête en quelques minutes.