lundi 30 avril 2012

Laurence Hélie

Décidément, j'aime de plus en plus la touche de folk dans les arrangements des chansons de Mes Aïeux, de Roch Voisine et je vais inclure aussi de la belle Laurence Hélie.  Une voix particulière, du bon country-folk québécois.  Je me souviens très bien qu'au Québec, on dénigrait facilement ce genre musical il y a 15-20 ans environ.  Je ne sais pas si je vieillis ou c'est juste que c'est vachement meilleur de nos jours.  Allez savoir !  On est loin de Willie Lamothe ! 

dimanche 29 avril 2012

La leçon d'une génération de jeunes loups


J'écrivais dernièrement à une connaissance sur Facebook que j'étais en colère envers ma génération ( + ou - 50 ans).  Elle priorise la surconsommation égoïstement au détriment des valeurs du bien commun.  Elle est devenue passive.  Lorsque je vois à la télévision ces jeunes (j'exclus les casseurs) marcher pour une valeur collective (contre la hausse des frais de scolarité), sachez que ça me redonne ma bonne humeur.  Ma génération, elle, en burn-out, ne perd pas d'énergie pour rien face à la corruption dans le domaine de la construction. Elle baisse les bras en se disant que tous les partis sont semblables, la politique c'est de la M.... ! Ma génération est vieille mentalement, d'un égoïsme qui fait peur ! 

Des gens de mon entourage disent que nos jeunes ont juste à s'acheter moins de ci et de ça et payer cette hausse.  C'est voir le problème juste en surface.  Mes deux garçons travaillent en même temps qu'ils vont à l'école (CEGEP ET UNIVERSITÉ).  Ils paient aussi leurs études !  Ils sont vaillants et j'en suis fière ! Nous sommes là en arrière quand ils en ont besoin mais il y a des jeunes qui n'ont aucune aide.  On s'en va vers l'éducation à deux vitesses comme dans le domaine de la santé, lentement mais sûrement pendant qu'il y a une mauvaise gestion de l'État.  

La politique actuellement se réinvente hors du politique et c'est nos jeunes qui nous font la leçon.  Ils aspirent à se réapproprier le pouvoir de défendre leur vision sans s'écraser contrairement à  ma génération usée et moutonne. La mobilisation de ces jeunes loups démontrent qu'ils ne perdent pas de vue l'intérêt commun.  Le gouvernement Charest est rendu une machine arrogante à exclure, on le voit bien avec ce qui arrive avec leurs revendications et pendant ce temps, on ne parle plus de la corruption !

J'exhorte ma génération à retrouver le sens du collectif, de la solidarité.  Nous vivons un conflit de principes s'opposant l'un contre l'autre.  Que l'on soit pour ou contre, que l'on soit jeune ou vieux, ne perdons pas le sens de l'intérêt général.  Peut-être que rien ne changera mais au moins nous aurons essayé.  Soyons des citoyens actifs, de bons vieux loups !

vendredi 27 avril 2012

Riverdance à Québec

Première fois hier soir que j'assistais à un spectacle de Riverdance au Grand Théâtre de Québec et probablement la dernière car c'était leur tournée d'adieu.  J'en suis repartie éblouie en raison des incroyables performances techniques autant chez les danseurs que les musiciens et les chanteurs.  J'ai craqué littéralement pour les prouesses (style duel)  de 2 danseurs en Tapdance et 3 en danse celtique (Irlandaise).  Franchement, juste pour ce 10-15 minutes, ça vaut le prix des billets ! Toutefois, la première partie n'est pas extraordinaire malgré une bonne vingtaine d'interprètes et 5 excellents musiciens.  La mise en scène (années 80), la scénographie et le décor sont à revoir.  La deuxième partie est à couper le souffre, un style un peu plus Broadway soutenu par des performances magistrales.  J'en ai oublié tout le reste.  Gageons que vous craquerez vous aussi !

Riverdance est un spectacle dans la plus pure tradition Irlandaise.  Néanmoins, je pense qu'on aurait pu respecter cela en actualisant davantage la mise en scène et le décor.  Sachez que ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'exceptionnelle qualité technique incluant une synchronicité au quart de tour des danseurs et des virtuoses qui les accompagnaient.  La force de ce spectacle réside dans les exploits dansés frollant la perfection (oui ça existe) de ces véritables athlètes de la scène.  Frissons au corps assurés !

La méthode Beauchamp pour parents


-Je veux mon IPod touch tout de suite !  Pourquoi toujours me l'enlever ?  Me cria dans les oreilles mon cheval sauvage de 14 printemps,  hier matin à 7 heures plus précisément.  Moi, j'aime me préparer pour aller au bureau avec de ma musique classique du 92,7.  J'essaie de commencer ma journée en douceur sauf que...

-Pas question, c'est la conséquence placée hier soir et tu le sais.  Pas pendant tes jours d'école si tu as de mauvaises notes !  lui dis-je bien calmement (le classique a des effets incroyables sur mon caractère).
Et voilà que les gros mots et le le ton salé ont sorti de cette belle petite bouche qui était, dois-je vous le préciser, il y a quelques années mon cadeau du ciel. 

-Alors, je me suis changée en Line Beauchamp.  Ministre de notre déshonorable gouvernement Charest (au provincial) qui ne veut pas négocier avec nos jeunes étudiants en grève actuellement.  Entre vous et moi, c'est probablement une stratégie pour ne pas parler de la corruption dans le domaine de la construction.  Je suis donc restée CALME, CALME, CALME et j'ai fait mon mantra LAM-LAM-LAM, puis....j'ai déblatéré à mon ado-opposante naturelle :
-Je ne négocie pas en présence de violence verbale. Moi, Nicole-LineBeauchamp et ton père C-Jean Charest également. Va dehors prendre ta bus et apporte ta pancarte avec toi tant qu'à y être ! Autant vous ''écrire'' que ça n'a pas marché du TOUT.  Je lui ai mis le feu au derrière ! Elle a continué à chiâler.  C'est fou comme elle peut avoir un riche vocabulaire de mots disons... machiavéliques quand elle veut !

Vous voyez bien que la méthode Beauchamp-Chaest ne fonctionne pas du tout.  Elle est donc à changer.  Conférence de presse dans quelques minutes... Hâte de savoir la marche à suivre !

mercredi 25 avril 2012

Mes Aïeux que c'est bon !

Je ne me lasse pas d'écouter le dernier CD de Mes Aïeux.  Il me regaillardise complètement et joue à fond la caisse dans mon auto lorsque je me rend au bureau.  C'est fou comme je chante MAL. Petite, j'avais la voix de René Simard.  J'ai même donné un spectacle devant une congrégation de religieuses !  Certes, la voix y était mais pas le coeur à y mettre pour la travailler. N'empêche qu'à 50 ans, j'ai perdu ma voix et...

Où en étais-je ?  Ah oui... Depuis 3 semaines, je dois bien avoir l'air d'une jovialiste lorsque je chante à tue-tête dans ma voiture rouge parce que ma fille me rabâche au retour qu'on ne me voit pas venir mais plutôt qu'on m'entend venir de loin tellement ma musique est forte (entre vous et moi, elle a raison.  Les brigadières scolaires se détournent rapidement sur mon passage) !
Pas question de lui donner raison...L'âge a sa fierté. Je lui ai donc répondu ceci:
-Ma fille, si le groupe Mes Aïeux poursuit leur carrière musicale encore des lunes, les tympans vont me sauter parce que je vais les écouter encore longtemps. Pis, comme Harper (notre déshonorable Premier Ministre du Canada) a placé MA retraite à 67 ans (au lieu de 65) pour la soi-disant viabilité des prestations au régime de Sécurité de la ''vieillesse'' et bien... Je vais aller travailler sourde et aveugle en plus parce que je suis myope comme une taupe, je vais être belle à voir !  Autant te dire que tu devras venir me reconduire au bureau dans quelques années... Et pis, je suis de la génération des filles qui couraient les discothèques, la musique était forte... nos oreilles sillaient longtemps...

Elle a tourné les talons, et v'lan, elle a remis ses écouteurs et a sacré son camps avec One Direction en chantant.  L'art d'être un bon parent, c'est savoir radoter intelligemment au bon moment pendant qu'il est encore temps. Ça rime, je crois bien.

lundi 23 avril 2012

David Altmejd



Depuis quelques années, je découvre lentement mais sûrement l'art contemporain.  Je lui trouve de la gueule, du panache.  J'aime sa différence et je peux dire qu'en art visuel ce n'est pas ça qui manque.  On est souvent en eau trouble même dérouté.  Sans le savoir, mon jeune professeur se nomme Pierre Lapointe (ben ça y est, elle est repartie mon kiki !) parce que lui, il en mange et il en respire de l'art visuel !  Facile, sa page Facebook est remplie de ses coups de coeur. 

Alors, Samedi dernier à ARTV, je suis tombée par hasard sur un documentaire du sculpteur David Altmejd. Celui là même qui a travaillé avec Lapointe sur ''Conte crépusculaire'', vous savez la performance artistique presque improvisée d'un jeune roi qui doit mourir en donnant sa place à son fils et ce, pour élever sa conscience ?  Non ? C'est pas grave.  Toujours est-il qu'ayant déjà vu des oeuvres de ce jeune génie au MACM (le dentiste en particulier), j'ai été littéralement subjuguée par ce que j'ai pu voir devant mon écran. Ses oeuvres vont de l'échelle humaine jusqu'au monde des géants.  On passe du loup-garou qui devient de plus en plus humain avec les années à l'utilisation de miroirs avec des formes architecturales. On se laisse éblouir par des anges en plâtre ou en bronze qui sont MAGNIFIQUES et tellement différents que ceux que l'on voit habituellement. 

Vous avez de l'argent ?  Oubliez la bourse car maintenant les investissements se font en art visuel !  Ça prend de la valeur !  Les collectionneurs, les conservateurs des musées le savent bien.  Et dire qu'on pouvait se moquer de cet art auparavant, il y a quelques années.  N'empêche que maintenant ce sont eux qui  rigolent bien de nous avec un verre de champagne à la main !

(Je n'ai pas placé d'oeuvre d'Altmejd parce que je ne lui ai pas demandé la permission. Corno tolère bien mais pas certaines fondations de peintres décédés.  Pour certains artistes, c'est de la pub et pour d'autres, c'est inacceptable).  Altmejd est beau bonhomme, vous ne trouvez pas ?

dimanche 22 avril 2012

Jour de la terre à Québec




Deux cents personnes environ étaient présentes pour le jour de la terre sur le parvis de l'église St-Jean-Baptiste à Québec. Faut dire que le froid était aussi au rendez-vous. Il fallait donc s'habiller en ours polaires pour ne pas trop en souffrir. Néanmoins, c'est à 14 heures que les cloches se sont faites entendre pour appuyer le grand rassemblement de Montréal.  Un plaidoyer a également était lu.  La température n'était pas de notre bord mais on sent très bien au Québec, un vent nouveau de solidarité humaine.  Socialement, on grandit ! 

vendredi 20 avril 2012

Pierre Lapointe et pierres aux reins

Photo: La Presse

Ça fait des lunes que je n'ai pas écrit un mot sur Pierre Lapointe.  Faut dire qu'au Québec, il a une grande couverture médiatique (quoi qu'il fasse), alors, il n'a pas besoin d'une petite blogueuse à la gomme comme moi pour mousser sa popularité. Or, comme Monsieur le marquis a encore été opéré aux reins cette semaine, en raison de ses fameuses pierres, toujours est-il que je m'amuse comme une petite fille de 13 ans (et je suis généreuse) à les appeler ses ''Pierre Lapointe'' et bizarrement le goût m'est revenu en même temps.  Mon homme chéri ne peut pas se débarrasser de ses encombrants calculs incrustés dans sa vessie comme une armée de punaises sur/sous la peau.  Deux anesthésies générales n'ont rien donné et le laser n'est pas plus efficace.  Je m'amuse à lui dire que ses PL sont là pour rester, durer, voire se transformer bientôt en saphirs ou émeraudes.  À notre prochaine visite éclaire à New-York, je vais donc employer des gardes du corps parce que je ne veux pas qu'il subisse le trafic d'un de ses reins rendu hors de prix où se logent présentement des cailloux rarissimes d'une grande valeur sentimentale pour moi !  Ayoye ! 

Lorsqu'on aime un artiste, on l'aime le coeur gros comme une montgolfière.  On veut qu'il soit un peu à notre image comme lorsqu'on achète (ou que l'on aimerait acheter) une marque commerciale bien connue.  On s'identifie à l'artiste, à ses valeurs, à la qualité de ses oeuvres, à son originalité ou son classicisme.  Je vous place donc sa meilleure entrevue de cette année.  Le personnage a été mis de côté pour laisser toute la place à l'homme.  Un artiste qui s'engage socialement de plus en plus d'ailleurs.  Est-ce que je vous ai dit que je vais le voir (encore) le 28 juillet prochain à l'Ile d'Orléans (24 ième fois) ?  

Y'a des gens qui sont incrustés de pierres aux reins et d'autres personnes de PL dans le coeur.  De toute évidence, pas facile à faire disparaître à n'importe quel endroit !

jeudi 19 avril 2012

Art Spiegelman



Depuis des années, je m'amuse à faire des cartes spéciales.  Je rentre dans ma bulle comme une tortue dans sa carapace avec l'impression de vivre dans une boule de coton ouaté.  Je jalonne donc l'onctuosité du moment présent qui est tout d'abord celui de découper dans des revues, souvent dites féminines,  les intérêts, les goûts, les personnalités connues et aimées qui peuvent intéresser la personne qui la recevra.  Puis, je mélange tout ça et je colle avec de la Pritt.  La recherche me prend des heures.  Un mot, une image, une couleur, une forme...Je rigole toute seule d'une trouvaille.  Je me fends en quatre pour trouver ce qui touchera le coeur du receveur.  Toujours est-il que maintenant j'aimerais bien améliorer l'ensemble, le coup d'oeil.

J'ai commencé ce jeu d'enfant vers l'âge de 12 ans sans savoir que cela avait déjà été fait auparavant par d'autres.  J'ai même gagné un premier prix pour un concours du Carnaval Souvenir de Chicoutimi avec ce genre de collages.  Et voilà que ce soir, je découvre Art Spiegelman !  Je suis en amour avec ce bédéiste surtout sa couverture de ''Raw'' (1885), revue fondée avec sa femme en 1980.  Ce collage me fascine !  Quel talent !

Spiegelman a reçu un Pulitzer en 1992 (seule BD couronnée) en utilisant des souris (MetaMaus). Maus qui veut dire souris en allemand raconte la Shoah à travers les souvenirs de son père, survivant de l'Holocauste. Toutefois et malgré ce lourd succès, il a réalisé d'autres BD pour les enfants ''des contes de fée, sans fée'' et un album consacré au 11 septembre ''à l'ombre des tours jumelles''.   Un américain inspirant pour la pseudo-artiste en herbe de fin de semaine que je suis.

lundi 16 avril 2012

Du hip-hop différent

L'année passée, j'ai eu la ''malheur'' d'essayer de suivre un cours de hip-hop.  Évidemment, dans le groupe, j'étais la plus ''expérimentée de la vie''. Difficile de passer incognito avec mon chignon, ma posture naturelle d'ancienne ballerine et surtout mon âge !  Entre vous et moi, j'en ai bavé !  J'ai eu toutes les misères du monde à modifier mes acquis. Il fallait désapprendre.  Je ne l'avais pas du tout ou plutôt comme j'aurais aimé. J'ai d'ailleurs dû arrêter aux acrobaties !   Là vraiment, je ne suivais plus. Heureusement que je ne rêvais pas d'être admise au Cirque du Soleil !   

Je vous place donc le surdoué danseur-chorégraphe-compositeur Japonais Hiroaki Umeda.  Si vous êtes de Montréal, il est à l'Usine C, le 19 avril prochain, bande de chanceux !

dimanche 15 avril 2012

L'atelier d'écriture avec Marc Fisher et Jennifer


J'étais à la dernière minute (c'est pas mon genre, je suis TOUJOURS en avance) et c'est donc au pas de course que je suis entrée dans cette grande salle de l'hôtel Plaza pour assister à l'atelier d'écriture de l'auteur Marc Fisher.  Nerveuse aussi parce que je savais qu'il allait se passer quelque chose.  Dans ce temps-là, j'ai de la difficulté à faire taire les petits papillons qui me font sentir entre ciel et terre.  J'avais beau me dire que j'avais vu dans ma tête la place restante en avant qui allait m'attendre, je doutais de mon intuition.  Je suis entêtée. J'essaie de développer l'art d'être logique comme un enfant voulant devenir adulte.  Je marche dans des souliers trop grands, inconfortables.

-Regarde à droite Nicole, tu l'as vu cette place, avance. Me suis-je dit.
Et puis là, à droite, 2 ième rangée juste à côté d'une magnifique jeune femme d'environ 28 printemps arborant une coiffure à la Sinéad O'Connor, ma place m'attendait. C'est avec le sourire aux lèvres et en me versant un verre d'eau qu'elle m'accueillit.
-Bonjour, je m'appelle Jennifer et je viens de Montréal. Me lança t-elle.
-Moi, c'est Nicole et j'habite Québec.
-T'as du beau vernis à ongles. Me lança-t-elle.
-J'aime beaucoup tes cheveux. Lui dis-je et nous sommes parties à rire.
Et puis, la conférence pris son envol.... 14 pages de notes.... c'est vous dire.

Cette jeune fille était facile à lire, trop facile... Une adorable aidante naturelle.  Être à 2 pouces d'une inconnue c'est entrer dans sa bulle, dans sa vie, dans son monde avec l'impression de conduire une Ferrari sur la grande route.  Un jeu d'enfant avec des souliers toujours trop grands.

Mais de quoi je voulais vous parler au départ ?  Ah, l'atelier de l'auteur millionnaire ! Des trucs, des secrets et des conseils pour écrire un premier roman.  Cet écrivain très cartésien fait plus homme d'affaires que je ne l'aurais pensé.  J'ai eu l'impression qu'un éditeur (ce qu'il a déjà été) me donnait une leçon détaillée du monde de l'édition avec tout ce qu'il faut pour y réussir.  Être écrivain selon Monsieur Fisher ''C'est écrire n'importe quoi avec un peu de manière''.  L'accent est donc placé sur la construction du roman et non sur la beauté de l'écriture.

Jennifer m'a servi des verres d'eau tout le long de la conférence. On aurait dit qu'elle prenait soin de moi. La belle n'était pas mentalement présente avec nous surtout à la deuxième partie, elle avait un problème personnel.  Elle était tracassée, obsédée.  Est-ce que je lui ai dit ?  Vais-je passer pour ''une folle, une timbrée'' ?  Et si c'est vrai, est-ce que je vais lui faire peur ?  Y aller avec des pincettes tiens... J'ai donc validé le tout. Dans le mille mais  ça ne l'a pas empêché d'être terriblement surprise.  Y'a des gens transparents qui sont faciles à lire.  Or, maintenant, il faut que j'écrive et que j'apprenne à dire...

P.S Texte trop long... refusé !

vendredi 13 avril 2012

Marc Fisher et Alexandre Poulin

Il a beau être un auteur millionnaire, je ne le connais pas ni d'Adam ni d'Eve.  Marc Fisher, nom de plume est dans la vraie vie  Marc-André Poissant.  Faut-il changer de nom pour devenir populaire ?  Bon, il est, semble-t-il, connu et reconnu dans le domaine littéraire partout dans le monde.  Ma coiffeuse a tout lu de lui ou presque et moi, niet !  connais pas !  J'étais pas partie en Étiopie pourtant !  

Je vais donc faire sa connaissance demain, à l'Hôtel Plaza de Québec lors d'un atelier d'écriture.  Pourtant, je ne rêve pas d'écrire un roman, un scénario alors pourquoi vais-je être là ?  C'est facile, je me revois à 15 ans me battre avec les conjuguaisons de verbes et je me regarde aujourd'hui avec mon blogue.  J'ai fait du chemin sans toutefois utiliser vous l'aurez remarqué le passé antérieur, ma bête noire !  Alors, je veux juste mieux écrire surtout dans la structure d'une courte histoire.  Je suis une amoureuse des mots, c'est tout.
Qu'elles scènes sont obligatoires ?
Doit-on écrire à la première ou à la troisième personne ?
Comment éviter l'ennui du lecteur en relançant l'intrigue et en ajoutant des complications progressives ?
Qu'est-ce qui intéresse les éditeurs ?
Et caetera...............Et caetera.............Et caetera...................

Je vais m'asseoir, boire ses connaissances tout autant que ses paroles puis... après je ne sais rien........ J'aurai peut-être le goût de m'acheter un nouveau crayon virtuel pour composer mes mots qui prendront vie sur les touches de mon clavier comme un peu sur celles d'un piano.  Une chose est certaine,  je ne recherche pas la notoriété de l'écrivain, Je veux peut-être seulement faire taire la petite fille de 15 ans en moi. Notre enfance nous suit comme un boulet à la cheville, du temps où on utilisait un crayon pour écrire, c'était hier, je crois bien...

jeudi 12 avril 2012

Amylie

C'est complètement rafraîchissant, jeune, ensoleillé et comme le printemps tarde à arriver... une petite dose d'Amylie pour nous faire patienter un peu. 

mercredi 11 avril 2012

La crème de l'art avec Corno




Avec le printemps, c'est automatique... J'ai toujours le goût de rafraîchir mon vieux look... Aussitôt que je choisis une nouvelle tendance maquillage et bien, je reviens vite à l'ancienne mais bon... Une chose est certaine, ne pas essayer de ressembler à une jeune baby doll à la Marc Jacobs parce que pour le visage de poupée faudrait un  grand magicien comme Luc Langevin transformé en maquilleur professionnel surdoué  pour y arriver ! Alors, je cherche les anti-âge, anti-cernes, anti-tâches, anti-rides, en un mot tous les anti-possibles et impossibles excluant les anti-bluff(s) ! Entre vous et moi (chut), je veux juste retrouver un semblant de bonne mine !  Un exploit, je vous dis !  Le pire dans tout cela, c'est que plus je vieillis, plus j'aime m'enduire de crèmes de toutes sortes mais pour qu'elles soient efficaces ben... il faudrait que je les mange !  La crème coup de fer à repasser sur les pattes-d'oie n'existe pas encore mais en attendant les compagnies de cosmétiques ont enfin compris l'importance d'utiliser l'art sur leurs petits pots. On voit donc de plus en plus de ravissants contenants et/ou contenus plus accrocheurs les uns que les autres dessinés par des créateurs connus et reconnus mondialement.

Chez nous, la peintre Corno vient justement de s'associer avec Lancôme.  Elle a créé une toile qui s'inspire de la nouvelle collection qui sera disponible à la mi-mai.  On pourra donc enfin retrouver des Corno miniatures sur les petites boîtes avec sa signature griffée sur les contenants.  À défaut d'une toile géante de ma peintre-chouchou, un des produits fera l'affaire d'autant plus que Lancôme c'est la crème des petits pots.  La crème de l'astuce, Lancôme l'a bien compris...

lundi 9 avril 2012

La dame blanche



Je ne fume pas, je fais de l'exercice, je mange-santé, je travaille, je lis, je n'abuse pas du sucre ni de l'alcool (mon estomac est fragile), j'écris et de ce temps-ci, je fais plus de yoga-pilates-chakras pour le bien-être que cela me procure et faut croire que je ne suis pas douée.  L'obtention des fruits escomptés n'est pas pour demain !   C'est un peu comme un remède de grand-mère (pas péjoratif mais je prends ça pas très au sérieux), une eau salée avec laquelle je me gargarise le corps et l'esprit pour mieux gérer la boule d'émotions que je suis.  Sauf que... Partir à la découverte de son monde intérieur n'est pas toujours de tout repos.

Elle m'a fait peur, une peur bleue, une peur qui fait que j'ai crié et que j'ai réveillé Monsieur le marquis couché tout à côté de moi. C'est pendant mon sommeil que j'ai vu une jeune femme avec un visage impossible à bien définir portant une robe de nuit bien coupée qui me regardait dormir.  Elle était... toute blanche et soulevée de terre, un blanc immaculé, un blanc PUR et aveuglant.  J'avais la certitude à l'âme que ce n'était pas moi mais bien une autre personne qui semblait triste mentalement que je sois effrayée. L'Effet de surprise fût immédiat et je me suis dit que c'était pas normal de voir ce genre de ''bibitte céleste'' devant moi ! On peut dire bien des choses,  que c'est mon corps-astral, un esprit, mon guide ou juste mon imagination et bien je peux vous dire que j'ai eu LA trouille et ce, avec un grand T, un point c'est tout.  C'est pas la première fois que je vois des bibittes célestes mais celle-là, elle m'a  vraiment donné la frousse.

Y a des gens qui recherchent des nuits insolites comme dormir dans un hôtel de glace ou dans le désert du Sahara pour briser leur routine, à la recherche d'un antidote à leur monotonie.  Ben...faites donc de la méditation un peu... déstabilisation presque assurée !  J'ai dû mélanger un mantra, c'est certain !

samedi 7 avril 2012

Mes Aïeux, à l'aube du printemps


Toute suite à la première écoute on reçoit le message cinq sur cinq. Celui de l'importance du souci des générations à venir ainsi que d'une réflexion individuelle et collective sans toutefois être moralisatrice.  Le 6 ième album de Mes Aïeux se démarque avec élégance.

Cette fois-ci, ce quintette québécois sait marier avec justesse une musique davantage folk mais tout aussi conviviale et festive qu'auparavant. L'accent est placé sur l'espoir avant tout.  Des orchestrations bien nanties avec de belles touches de percussions, de cuivres, de clavecin et évidemment piano,violon, voix qui font que cet album est indéniablement d'une grande qualité. Il réveille notre fibre sociale sans oublier notre individualité, notre vie de couple, nos petits travers et ce, dans le raffinement et la noblesse des mots et des notes. 

Pendant que tout doucement on sent monter l'ébullition du mécontentement général envers nos gouvernements et leurs dirigeants, on peut dire qu'il ''tombe'' donc au bon moment !  Des textes intelligents, profonds, justes et touchants qui enrichissent notre univers musical et par le fait même notre quotidien.  Dans la foulée d'un ''printemps'' québécois sur l'importance de protéger nos richesses naturelles intelligemment, Mes Aïeux réveillent notre NOUS collectif et on en avait vraiment besoin.  Un album riche de sens qui fait du bien à notre humanité.

mardi 3 avril 2012

La gifle qui foudroie

L'élégance, la beauté, l'intensité, le côté sombre, celui lumineux...  L'émotion qui foudroie comme une gifle au visage lorsqu'on ne s'y attend pas. C'est ce que je recherche, un peu, beaucoup, passionnément.  Je me calme, je vibre, je suis touchée, surprise, je n'aime pas, j'aime, mais surtout... je veux me sentir vivante.  Autant en profiter car la vie ne cesse de s'allonger et la médecine de progesser alors... (Je croise les doigts pour que la santé soit ma fidèle compagne).

Vous allez souffler bientôt une bougie de trop ?  Et puis après...

Monsieur Poubelle, Eugène-René (pour les intimes) inventa à 53 ans la fameuse poubelle avec un réceptacle fermé. Pasteur, 62 ans découvra le vaccin contre la rage. Dom Pérignon, moine pétillant (et peut-être légèrement porté vers la bouteille) est devenu le père du champagne à 50 ans ou encore Stradivarius à 66 qui a enfin découvert la résonnance parfaite de ses violons.  Léonard de Vinci, 54 ans a peint la Joconde... Je vous passe Rodin qui à 68 ans sculpta ''La Cathédrale'' (mains entremêlées) et Coco Chanel qui décida de réouvrir sa maison de couture à 71 ans !!! Y a aussi Ray Kroc qui instaura son premier McDonald à 53 ans (et bien lui, il aurait pu s'abstenir !)...  Sans compter, toutes les personnes inconnues dans le monde, celles qui semblent ordinaires mais qui sont justement humblement extraordinaires !


Tout ça pour vous ''dire'' que la vie, la VRAIE vie, commence à 50 ans !  Qu'il faut savoir mettre en lumière la deuxième partie du privilège que nous avons.   Certains vont vite, d'autres prennent leur temps... à chacun son rythme !  Les vocations tardives valent bien les précoces car la gifle qui foudroie fait bouger...

dimanche 1 avril 2012

Le niqab et moi, la suite...




Depuis 5 ans que je fais ce blogue et le texte qui suscite le plus de commentaires est assurément ''le niqab et moi'' que j'ai écrit le 13 août 2010. J'y explique les raisons de mon allergie (incompréhension occidentale) au port de ce costume religieux, plus précisément en Amérique du Nord, qui pour moi, femme habitant au Québec, n'a pas la même signification que pour celles qui le portent en Europe ou ailleurs dans le monde.  Or, les gens qui m'écrivent se sentent plus souvent qu'autrement blessés par mes propos. À toutes les semaines, je reçois au moins deux courriels à mon adresse personnelle. D'un côté, des musulmans (hommes/femmes) pacifistes pratiquants qui ont un grand respect de ce symbole religieux et de mon côté, l'impression d'atterrir en Papouasie au 17 ième siècle. Je précise que le mot impression est bel et bien une sensation et que ce que je ressens n'est pas la vérité absolue.  Parler du niqab, c'est marcher sur des oeufs, mais ne pas en parler ferait en sorte que nous acceptons de vivre dans deux mondes séparés voire aux antipodes, sans faire l'effort d'un rapprochement, d'un questionnement.  Toutefois, derrière le ''costume'' religieux, il y a LA personne humaine avec sa foi, ses valeurs profondes, ses émotions, ses moeurs, ses rêves... Peu importe ce que la personne porte sur elle, c'est ce qui est EN elle qui est important. 

Serait-ce que la dragonne en moi devient moutonne ?  Il m'arrive de manquer de nuances...

Au Canada et aux États-Unis, 34 imams ont signé une fatwa condamnant les crimes d'honneur, la violence et la misogynie au lendemain du verdict rendu contre la famille Shafia.  Un geste noble, nécessaire, respectueux de la vie humaine.  Quelle est le lien entre le port du niqab et cette consultation religieuse ? Qu'il y a de bien belles personnes de coeur partout dans le monde qu'on vénère Jésus, Allah, Bouddah, Jéhovah ou Madonna !  Croyants ou non... en jeans ou en niqab, le contenant n'est pas le contenu !  Les religions ne sont pas parfaites tout comme les hommes. Et si mes propos vous blessent encore, dites-vous que je ne suis qu'un petit grain de sable humain, passez votre chemin... Soyez zen pour ne pas devenir zouf  car  ''si derrière toute barbe, il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes des prophètes'' !