dimanche 20 août 2017

L'Homo sapiens en soi


Crédit photo, moi : aucun rapport avec le texte.  Quoi que...

Conversation avec ma voisine n'ayant jamais eu lieu.

Adorable voisine
-J'ai vécu une méchante journée aujourd'hui.

Moi
-C'est moche, qu'est-ce qui s'est passé ?

Adorable voisine
-Bla, bla, bla....

Moi
-C'est vraiment, vraiment moche !

Retour dans ma tête. 

C'est pas un secret, notre cerveau retient davantage ce qui est négatif dans une journée que ce qui est positif. On retrouve ça un peu partout, paroles de grands spécialistes. J'ai lu que la raison principale revenait à notre ancêtre Homo sapiens (il y a 350,000 ans), car pour survivre, il devait éloigner les dangers en les anticipant. Alors, il semblerait qu'il faut donc cinq interactions positives pour en oublier juste une négative !  On est pas sorti de l'auberge ! C'est pas reposant ça ! 

Faut donc se mettre à chercher et à compter nos 5 petits, que dis-je, faut trouver du bonheur dans notre journée (comme prendre des photos) pour finir par accueillir à la légère l'Homo sapienne d'interaction négative qui persiste à survivre en nous ! 

Ding dong... Je vous quitte, ma voisine arrive !  


dimanche 13 août 2017

C'est la faute à Shapovalov !


Shapovalov 9 août 2017-Coupe Rogers 
Crédit photo: moi-même



Federer 9 août 2017-Coupe Rogers 
Crédit photo: moi-même


Avant cet été, je carburais au monde des arts, vibrant au diapason de la musique et des oeuvres en art visuel de beaucoup d'artistes. Me voilà à jouer au golf et à plonger dans la stratosphère des apprentis sportifs. Mais qu'est-ce que j'ai mangé pour en arriver là ? Ce n'est donc pas vrai qu'on demeure avec les mêmes goûts toute notre vie, j'en suis la preuve vivant !  Bonne nouvelle ! 

Fiston, 24 printemps.
-T'es allée voir Federer et Shapovalov à la Coupe Rogers ''man'' (diminutif de maman).  T'as jamais regardé un match à la télé !

Moi, la mère.
-Ben voyons, d'abord le décompte des points est facile à comprendre et j'ai déjà pris des cours de tennis dans ma jeunesse. Voir Federer, Del Potro et Shapovalov jouer, c'était extraordinaire !

Fiston, ton insistant.
-Tu ne vas pas te mettre à jouer au tennis après le golf maintenant !

Moi, mère, le sourire aux lèvres.
-Non, mais je vais en regarder à la télé par exemple ! 

Grâce à la Coupe Rogers, je suis devenue une vraie Shapovaline ! Ce jeune torontois de 18 ans m'a fait vivre de grandes émotions qui ne peuvent pas s'oublier facilement.  Il m'a donné la piqûre de le suivre et de connaître tous les autres athlètes. 

Service, coup droit, revers, balle de match... Prochaine destination la Coupe Banque Nationale à Québec (tournoi féminin) du 9 au 17 septembre prochain au PEPS de l'Université Laval, c'est un rendez-vous ! 



dimanche 6 août 2017

Les foods trucks québécois


Cet été, j'ai moins fréquenté les restos et plus mon patio.  À vrai dire, c'est davantage mon barbecue au chalet qui a vu la bette de mon chum.  Parce que...oui, j'ai toujours une petit crainte que cet objet masculin (on dit un, pas une barbecue;) bon d'accord, je suis sexiste quand ça fait mon affaire) me saute en pleine face si j'ose l'allumer. Mais c'est pas une raison de ne pas vous parler de la cuisine de rue, des fameux camions de bouffe communément appelés les foods trucks à la grosse mode du jour. Ces casse-croûtes roulants avec une ''vibe'' urbaine, comme dirait la génération millénium (après les X et Y) nous concoctent de la bouffe raffinée qu'on peut manger avec les mains (pas d'ustensiles) ou en petites bouchées.  En 2016 au Québec, on pouvait en retrouver 80.  

J'en ai essayé 2, c'est pas beaucoup, je sais, mais...en raison de la quantité qui frise l'objectif d'une perte de poids et du prix assez exorbitant qu'on retrouve habituellement dans un grand restaurant, j'ai juste l'impression de ne pas en avoir eu assez pour mon argent ! Disons que ça ne me donne pas le goût d'aller en essayer d'autres.  

Je ne sais pas si cette nouvelle tendance va passer, mais où le flafla n'existe pas, la formule elle, devra s'améliorer.  

P.S. Pas d'image de camion, car je ne veux pas nuire à l'un d'eux.  

mardi 1 août 2017

Mon Cobra

-Je me suis achetée un Cobra. Dis-je avec fierté à ma fifille de 19 printemps.
-Quoi ? Es-tu folle ? J'ai peur des serpents !  Qu'est-ce qui te prend d'acheter ça ?
-Ben, c'est comme ça. En vieillissant, on fait des trucs un peu... marginaux. Lui ai-je répondu.

J'ai finalement dit la vérité à ma déplaisante progéniture. Je peux écrire déplaisante, parce que...d'abord, c'est vrai et puis, elle ne va jamais sur mon blogue !  Mmmm...Ça me donne une bonne idée.  Je vais passer chercher des petits serpents en caoutchouc au magasin, maintenant que je sais qu'elle a peur d'eux !  Je vais me faire plaisir... un dans son lit, l'autre dans un tiroir... C'est le simple retour du balancier ! 

Je crois que je vous avais dit que j'allais dormir avec mon Cobra... J'ai pas fait dodo avec lui, c'était pour rigoler un peu !  Son angle est de 15 degrés au lieu de 13 donc, pour une débutante, la balle lève davantage et l'estime de soi remonte en même temps qu'elle !