dimanche 30 décembre 2018

Bonne année 2019 !

Crédit photo: moi

C'est bien connu, la période des fêtes rend l'humain nostalgique. Une simple chanson festive peut raviver en nous la flamme de la perte d'un être cher. La mort arrive comme un coup de vent et le souffle de sa brûlure se fait encore sentir malgré les années qui passent.  Le temps a besoin de lenteur pour cicatriser l'absence et le manque de l'autre. De nos jours, le deuil doit se vivre rapidement. De nos jours, le sacré disparaît. L'éphémère s'habille de ses plus beaux atours.  

Ma génération a jeté le sacré de sa vie, elle a rejeté tout particulièrement la religion catholique sans tenir compte de ses aspects positifs (y en avait quelques-uns quand même).  Les curés pédophiles, la place subalterne des femmes et que dire des mauvais traitements dans les pensionnats autochtones (lire génocide), tout cela aide à divorcer d'un culte plus facilement !  Ce que j'ai fait comme plusieurs d'entre nous.  Alors nous essayons de placer du sacré autrement, chacun à sa recette personnelle.  Une petite pincée de ceci, une autre de cela.

Or la nostalgie s'accroche à nous, elle ne veut pas disparaître et c'est peut-être mieux ainsi. Issue de toutes sortes de souvenirs, elle devient une savoureuse épice qui donne du goût à ce que nous sommes. Le tout mijotant dans l'espace temps.  

Pour 2019, je vous souhaite une année parsemée de fromage parmesan !  Il ne sent pas bon, mais au goût, il est délicieux !  Prenez soin de vous !  

Épilogue: le fromage, c'est pas une épice, je sais...Soyons créatifs !   



Mariage hindou bouddhiste, un peu de sacré, pourquoi pas ! 

mercredi 12 décembre 2018

Guillaume Côté, un bleuet à Moscou

Crédit photo: Karolina Kuras

Il s'appelle Guillaume Côté, il est danseur au Ballet national du Canada. C'est aussi un gars du Lac-St-Jean, mais dans mon coin de pays, on dit plutôt, c'est un bleuet.  Louis XIV avait du sang bleu, nous, les natifs de cette immense tale du Québec (Saguenay Lac-St-Jean), avons de la fierté bleutée qui coule dans nos veines à jamais. Une tonne d'amour-propre qui frise exagérément l'exaltation.  

Ce Jeannois athlétique de 37 printemps est donc le premier danseur québécois a être invité au Ballet Bolchoï à Moscou dans le rôle de Roméo et ce tour de force aura lieu samedi, le 15 décembre.  Trente sept ans dans le milieu de la danse classique, c'est vieux. Ce qui me fait encore plus apprécier l'événement. 

Devenu le symbole de ma région natale en raison de sa grande quantité et de son goût particulièrement exquis, je dois admettre qu'il n'y a pas seulement le fruit qui est unique.  Ce sont également les gens de la place, des gens de coeur, plus grands que nature qui se démarquent par leur gentillesse et/ou leurs talents. Voici donc Lost in Motion interprété par un bleuet d'exception. 

Force, amplitude, souplesse, perfection... Avec ce bleuet-là, juste avec lui, on pourrait faire une immense tarte ! 





lundi 10 décembre 2018

Le temps est bon, pas juste pour la chanson

Crédit photo: Pinterest wearlemonade.com


C'est l'histoire d'une chanson et de sa deuxième vie, parce que lors de sa première, elle avait été créée par Stéphane Venne en 1971 pour le film Les mâles de Gilles Carle.  Chantée par Isabelle Pierre de son vrai nom Nicole Lapointe, elle faisait l'éloge d'une triangle amoureux entre une femme et deux hommes.  

C'est l'histoire de trois jeunes, un collectif français du nom de Bon Entendeur qui en attendant la chanson dans le film Les amours imaginaires de Xavier Dolan ont décidé de la remixer.  Pourquoi pas, c'est leur grande spécialité ! 

Ce qui fait qu'elle a été visionnée 5,000 000 de fois sur différentes plateformes dont 2,800 000 fois d'écoutes sur Spotify et 425 000 sur Youtube. Après Céline Dion, Isabelle Pierre est semble-t-il la plus écoutée sur Spotify, et ben ! 

Du bon raboudinage (c'est du vieux français de la cour de Louis XIV parlé au 18ème siècle au Québec) qui nous fait redécouvrir une charmante chanson.  Je vous entends penser, mais où veut-elle en venir avec son vieux français  ? 

Faut lire ceci, c'est parti mon kiki.

Épilogue
J'ai commencé à écrire un roman historique géo-politique (1834-1839). Comme dirait le réputé professeur-historien dont j'ai suivi un cours intensif il y a deux semaines, il est à deux contextes parallèles. Ça vous dit rien... Normal, la littérature, c'est tout un univers, va falloir que j'écrive sur le sujet. Y a de la hiérarchie dans ce monde là !  C'est pas croyable ! 

Je poursuis...

Néanmoins, pour faire une histoire courte, après avoir lu tout ce qui me tombait sous la main depuis un an sur la Nouvelle-France et fais ma généalogie, je carbure maintenant sur le Parti patriote et la Société des 21.  Je sais faire du savon ancestral, je connais la potasse, pis mon chum ne veut plus m'entendre parce que je lui radote tout ce que j'apprends surtout lorsque nous roulons en voiture. Pourquoi ? Il ne peut pas se sauver !  J'pense pas écrire mon roman rapido-presto parce que je commence un nouvel emploi en janvier.  J'suis ben occupée. 

J'vous quitte pour le blocus de Napoléon.  Si j'écris moins souvent sur mon blogue, c'est pour tout ça.  

Le temps est bon, pas juste pour la chanson. 






jeudi 6 décembre 2018

Personne ne pourra m'arrêter

J'ai toujours admiré la fierté, la dignité des Franco-Ontariens et en ce moment, ils le sont encore plus. Soyons tous solidaires avec eux, c'est un devoir, une nécessité que l'on ne peut contourner.  Ils ont besoin de nous. Il est temps d'être au rendez-vous et de se tenir debout avec eux.