dimanche 26 avril 2020

J'ai la chienne


Je sais, ce ne sont pas des chiens (je vous présente quand même Thelma et Sonny) 
Crédit photo: moi.


Mes mains sont rugueuses, un peu comme l’écorce d’un peuplier.  Il est surprenant cet arbre, puisqu’on peut le planter à partir de boutures sans racines.  Pour en revenir à mes mains, c’est pas sorcier, l’arrivée du Coronavirus m’a rendue hypervigilante. Pas au début, mais de semaine en semaine, subtilement.

J’ai déjà lu quelque part que c’est grâce à nos ancêtres, il y a 5 millions d’années que nous avons si bien su développer notre faculté d’adaptation.  Je vous avise que je m’adapte difficilement à la nouveauté, je n'ai pas cette capacité.  La bulle pandémique du Covid-19 me fait l’effet d’une gifle par jour.  L’overdose de la sinistrose me guette. J’ai la chienne d’attraper ce foutu virus en raison de mon âge et que…je suis badloquée (malchanceuse).  L’immunité collective avec son incohérence me donne la frousse. Juste le goût de disparaître au chalet pendant 2 ans, le temps de la fabrication d'un vaccin. 

Alors, je me soigne.  Aux grands maux, les grands moyens ! Je marche comme une dingue ! À mon heure de dîner, au retour du travail, j’ajoute 30 minutes de yoga, 3 fois/semaine et la fin de semaine, je fais 10 kilomètres de marche cardio !  Cela dit, ma fitbit est en feu ! Ai-je moins peur de la Covid-19 ?  Non, mais je vais avoir des fesses d’enfer !

Toujours est-il que malgré le laid, il y a du beau.  Je m'en vais faire pousser des tomates au soleil, pis…un peuplier aussi.  À suivre.


dimanche 19 avril 2020

Atterrir dans le futur


Getty images

Nous sommes déjà rendus en 2082.  Ce n’est pas des farces, le temps voyage à la vitesse de l’éclair.  Notre capacité d’adaptation a fait notre force pour la survie de notre espèce.  Nous vivons notre vingtième pandémie, en plus du cadeau empoisonné des changements climatiques des générations antérieures. Nos prédécesseurs n’ont rien fait afin de fermer leur boîte de Pandore, nous faisons donc juste de notre mieux.  Je vous annonce qu’après un mois de confinement, nous aurons lundi prochain, le droit d’accéder à la vaccination massive buccale de toute la population terrestre.  Une livraison express personnalisée de Google drones !  

Bon, comme j’avais du temps à perdre pendant ce congé forcé, je suis allée fureter dans les archives nationales des ancêtres du Québec (anciennement BANQ).  Mon arrière grand-mère avait un blogue, c’est fou ce qu’on peut y retrouver de tout, pour tous les goûts.  Bref, ma best vieille mamie Nicole Simard a connu l’époque du Covid-19 en 2020, intéressant de lire que, ce qu’elle trouvait difficile était la dissociation sociale, fallait garder 2 mètres de distance avec son voisin et se laver les mains très souvent, je vous passe les détails.  À cette période, on développa le télétravail et les 5 à 7 virtuels.  Mon aïeule trouvait que la chaleur humaine ne traversait pas les écrans numériques (technologie de dinosaures entre vous et moi).  Dans le temps, on disait qu’il fallait de 4 à 6 semaines pour s’adapter à une nouvelle situation.  Nous, ça nous prend une semaine.  Ils auraient de la misère en petite péché de vivre ici, maintenant !  Savez-vous combien ils ont attendu de temps pour avoir le fameux vaccin Covid-19 ?  Un an et 2 mois !  Une éternité !  Il y a eu beaucoup de morts, pour eux, c’était un peu comme vivre dans un mauvais film de science fiction.  Franchement, même avec de la poudre de perlimpinpin, je ne voudrais pas retourner dans ce temps-là ! 

-Choupette, viens manger !  T’as reçu ta commande de chez Hologramme Kino-mo.

Vous avez entendu mon père ?  Faut que j’y aille.  Ce soir, on va manger en compagnie de l’hologramme de Céline Dion.  Le rétro est très populaire en ce moment. Je zieute celui de Paul McCartney.  Faut que j’y aille, bye !  J'aime les vieilles choses comme mon ancêtre.  Elle chante si bien Céline. 

vendredi 3 avril 2020

Le Réseau Avant de Craquer







Peu ou pas assez connu à mon goût, Le Réseau Avant de craquer est une valeur sûre pour vous aider à garder la tête hors de l'eau pendant votre confinement du Covid-19.  Leur infolettre est remplie d'excellents articles.  Je vous partage mon préféré du jour celui de: Handfield, Catherine (2020, 1 avril) '' On se garde bien de parler de nos peurs ''. La Presse. 


Ça va bien aller... Chose certaine, il y a un avant et il y aura un après à cette pandémie.  Serons-nous différents ?  Aurons-nous développer d'autres habitudes ? Pour l'instant, de mon côté, l'adrénaline redescend, je continue à travailler (service essentiel), mes proches ont perdu leur emploi et sont confinés à la maison.  Heureusement que nous sommes à l'ère numérique.  On a procédé à l'installation du télétravail avec l'adrénaline au plafond.  Quelle période stressante ! D'abord, ne pas attraper ce foutu virus, puis s'adapter au télétravail avec des enfants dans les pattes (petits et grands), sans compter le chien de compagnie qui ne reconnaît plus sa routine habituelle.  Nous sommes tous en hypervigilance.  Cet état de sensibilité, de vigilance exagérée qui disons-le, est épuisante.   Avoir une routine, se coucher tôt, marcher régulièrement et souvent, aide beaucoup.  On fait ce que l'on peut, pas ce que l'on veut. 

On va en avoir pour longtemps, mais pas ad vitam aeternam !  Soyons solidaires, respectons le confinement !  Ça va bien aller.