mercredi 15 août 2018

Notre-Dame de Paris à Québec


Crédit photo: Journal de Québec Jean-François Desgagnés


Crédit photo: Lise Breton

Crédit photo: Lise Breton

Crédit photo: Lise Breton

Crédit photo: Lise Breton

Vingt ans déjà, mais aucunement démodée, la première de la tournée de la comédie musicale Notre-Dame de Paris a pris son envol hier soir au Grand Théâtre de Québec et ce fut un grand succès.

L’histoire tirée du roman de Victor Hugo publié en 1831 est toujours d’actualité.  Dans son roman, il y a des bohémiens, des sans-papiers qui venaient d’Espagne chercher asile à la Cathédrale.  Or de nos jours, ce sont les migrants qui recherchent une terre d’accueil.  Impossible de ne pas y penser.  Ça nous saute aux yeux. 

L’interprétation est d’une grande qualité.  Angelo Del Vecchio en Quasimodo m’a fait oublier complètement Garou.  Sa voix ressemble à ce dernier, mais avec une plus grande puissance vocale.  La belle et talentueuse Libanaise Hiba Tawaji, Esméralda, est magistrale à tout point de vue.  Martin Giroux est complètement irrésistible en Phoebus.  Je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir tristounette en l'absence du charismatique Bruno Pelletier (Gringoire) qui a été remplacé par l’excellent Richard Charest. Les chorégraphies de Marino Müller et les performances des danseurs-acrobates sont à couper le souffle.  Elles rehaussent l’éclat et la qualité du spectacle qui sera présenté jusqu’au 26 août à Québec, et par la suite, Trois-Rivières, Montréal, Sherbrooke, Ottawa et Toronto.  

Je crois bien que dans cent ans, nos descendants pourront assister encore à Notre-Dame de Paris, c’est un classique indémodable. En attendant que 2118 arrive, je vous suggère fortement d’y aller tout de suite ! Vous allez passer une soirée fantastique !  Garrochez-vous mes amis !  Garrochez-vous au plus vite ! 

vendredi 10 août 2018

En tout cas


Crédit photo: moi 

Ici, là, maintenant, pendant que je réfléchis tout bas et que ça reste entre vous et moi… j’suis plus capable d’entendre ce mantra à la mode qui est venu supplanter le tout à fait dans les médias. Lorsque ça devient populaire, j’accroche moins, ça m’agace.  Tenez, comme le verbe polariser et le mot amalgame dans le jargon des chroniqueurs, sans oublier l’appropriation culturelle depuis la controverse des productions SLAV et Kanata de Robert Lepage. Décidément, la redondance de ces utilisations m’exaspèrent.  Loin d’être parfaite, j’ai comme bien des gens un patois répétitif. À la fin d’une phrase, un en tout cas… Il semblerait que c’est une déformation de la locution ‘’dans tous les cas’’ présente dans le dictionnaire de L’Académie française, début du 18ème siècle. Ah bon, le passé restera  toujours intemporel à mes yeux.

Parce qu’hier, avant-hier et des poussières ont existé et sont encore présents de par nos souvenirs et/ou leurs conséquences.  Début juin, sommet du G7 dans Charlevoix, Après des dépenses de 600 millions de dollars, que reste-t-il au final ?  Un tweet insultant de monsieur Trump envers notre extravagant Justin Trudeau.   À bien y penser, mes cheveux me frisent comme ceux de Hubert Lenoir, auteur-compositeur-interprète, le petit nouveau, saveur du mois, avec une fleur de lys sur la fesse gauche ou la droite, enfin, peu importe l’endroit. Pour revenir à mes cheveux, la chaleur extrême et l’humidex font que, même si j’utilise mon fer à plat, ils deviennent bouclés.  Gros problème insignifiant de fifille (dans mon cas mamie qui veut rester jeune le plus longtemps possible) si je compare à la légalisation du cannabis le 17 octobre prochain. Ça ne me dit rien de bon.  Un vin est tellement goûteux et puis je fais de l’asthme. Pas sûr que le légaliser va aider à contrer le marché noir.  Guerre de prix, THC plus élevé, exportation illégale et vente sur la toile…

Dans le fond, j’aime mieux penser à, ici, là, maintenant… Et tout cas



jeudi 2 août 2018

Instagram, Facebook et le blogue de Pascale Wilhelmy


Crédit photo: Moi-même.  Petite-Rivière-St-François sur Instagram

Je réfléchis avec vous, sur papier, là comme ça, et je constate que les réseaux sociaux sont pas mal pernicieux. Subtilement, mais avec une grande efficacité,  ils injectent dans mon cerveau de reptilienne compulsive l’illusion que la vie est plus belle chez l’autre.  Les publicités (les fameux algorithmes), les photos magnifiques, me martèlent le peu de jugeote et de bon sens acquis avec le temps. L’envie et le voyeurisme d’Instagram me travaillent un peu trop les méninges. Y a pas personne qui veut placer des photos de vacances de son affreuse chambre d’hôtel, ni de son gâteau soufflé qui n’a pas levé ! C’est quoi notre problème de vouloir toujours épater la galerie ?  Pour avoir plus d’abonnés ? Pour ça, faut être jeune, pis en maillot de bain comme ma fille.  C’est ce que j’ai constaté en comparant le nombre plus élevé de ses abonnés avec les miens !  Faque c’est ça qui est ça.   

En ce qui concerne Facebook, je comprends très bien ceux et celles qui le quittent ou qui ne partagent absolument rien sur leur mur.  Problèmes et jugements risquent d’être au rendez-vous en raison d’interprétations.  Pour contourner ce fait, nous utilisons, disons-le au grand jour, des groupes secrets.  Merveilleux ! Les vrais échanges authentiques se font là. Il y a aussi des groupes d’entraides qui déboulonnent le mythe selon lequel notre époque est axée sur l’individualisme.  Ça fait du bien à voir ! Faut pas oublier, certains élargissements de connaissances, avouons-le. C’est justement là que j’ai appris qu’on place du vinaigre sur nos piqûres de moustiques et ça marche (pas d'enflure, ni chatouillement) !  Merci à Pascale Wilhelmy,  vous avez sauvé mon été !

Utiliser les réseaux sociaux, c’est aussi se servir d’une caméra de recul pour carrément en rectifier notre utilisation.  Apprendre à compartimenter le privé, le public, le perso et le professionnel, et se dire que ce ne sont que des outils à manipuler avec soin et parcimonie.  N’empêche que ça ne boursoufle plus du tout avec le vinaigre !  Je vais aller lire son blogue Le beau, le bon et le bien… J’arrive Pascale, j’arrive !