jeudi 2 août 2018

Instagram, Facebook et le blogue de Pascale Wilhelmy


Crédit photo: Moi-même.  Petite-Rivière-St-François sur Instagram

Je réfléchis avec vous, sur papier, là comme ça, et je constate que les réseaux sociaux sont pas mal pernicieux. Subtilement, mais avec une grande efficacité,  ils injectent dans mon cerveau de reptilienne compulsive l’illusion que la vie est plus belle chez l’autre.  Les publicités (les fameux algorithmes), les photos magnifiques, me martèlent le peu de jugeote et de bon sens acquis avec le temps. L’envie et le voyeurisme d’Instagram me travaillent un peu trop les méninges. Y a pas personne qui veut placer des photos de vacances de son affreuse chambre d’hôtel, ni de son gâteau soufflé qui n’a pas levé ! C’est quoi notre problème de vouloir toujours épater la galerie ?  Pour avoir plus d’abonnés ? Pour ça, faut être jeune, pis en maillot de bain comme ma fille.  C’est ce que j’ai constaté en comparant le nombre plus élevé de ses abonnés avec les miens !  Faque c’est ça qui est ça.   

En ce qui concerne Facebook, je comprends très bien ceux et celles qui le quittent ou qui ne partagent absolument rien sur leur mur.  Problèmes et jugements risquent d’être au rendez-vous en raison d’interprétations.  Pour contourner ce fait, nous utilisons, disons-le au grand jour, des groupes secrets.  Merveilleux ! Les vrais échanges authentiques se font là. Il y a aussi des groupes d’entraides qui déboulonnent le mythe selon lequel notre époque est axée sur l’individualisme.  Ça fait du bien à voir ! Faut pas oublier, certains élargissements de connaissances, avouons-le. C’est justement là que j’ai appris qu’on place du vinaigre sur nos piqûres de moustiques et ça marche (pas d'enflure, ni chatouillement) !  Merci à Pascale Wilhelmy,  vous avez sauvé mon été !

Utiliser les réseaux sociaux, c’est aussi se servir d’une caméra de recul pour carrément en rectifier notre utilisation.  Apprendre à compartimenter le privé, le public, le perso et le professionnel, et se dire que ce ne sont que des outils à manipuler avec soin et parcimonie.  N’empêche que ça ne boursoufle plus du tout avec le vinaigre !  Je vais aller lire son blogue Le beau, le bon et le bien… J’arrive Pascale, j’arrive !


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