vendredi 30 novembre 2018

Marche à Québec en soutien aux Franco-Ontariens



Crédit photo: Radio-Canada

Ils existent, ils sont là, les francophobes.  Sournoisement ou au grand jour comme Doug Ford, premier ministre de l’Ontario qui persiste et signe en sabrant  dans les acquis des Franco-Ontariens. 

L’annonce du départ comme indépendante d’Amanda Simard, députée du Parti de Ford me rend fière d’être une Simard !  Elle a des couilles Madame Simard, des grosses et j’aime ça !  Bravo !

Et puis, ce soir, le drapeau des Franco-Ontariens flotte dignement sur une des tours du Parlement de Québec grâce à une motion de la députée du Parti québécois Véronique Hivon en protestation du manque de sensibilité du gouvernement Ford envers la minorité francophone de sa province.  On ne peut que la féliciter pour cette brillante idée ! 

Mais nous, Québécois, Québécoises, que pouvons-nous faire pour soutenir les franco-Ontariens ?

Voici quelques suggestions :

-Faites une visite sur le site de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.  Ils vous offrent différentes options pour les supporter.

-  Y a aussi des marches organisées un peu partout au Canada.  À Québec, ce sera dimanche au Parc de la Francophonie, 758 Grande-Allée Est à 13 heures.  

-  Prions en choeur pour que René Lévesque, Jacques Parizeau et Bernard Landry apparaissent en rêve à M. Ford !   Ben quoi, j’ai pas écrit, fabrication d’une poupée vaudou ! 

À suivre…  So So So Solidarité !  

Je suis à toi de Lara Fabian



La pochette du nouvel album de Lara Fabian qui sortira le 8 février 2019 est magnifique !  Quelle belle femme ! Pour l'avoir déjà rencontré en personne, et oui, je suis née sur une bonne étoile, elle est d'une grande beauté en chair et en os, pas juste sur papier !  

Deux extraits sont disponibles sur iTunes en précommande, Papillon et depuis ce matin, Je suis à toi.  Ma préférée est la dernière. Écrit, produit et enregistré à Montréal dans le studio de sa maison, l'album semble être dans la même lignée électro-pop que Camouflage. Ça promet.  

Décidément, celle qui reprendra son fauteuil rouge à la Voix à l'hiver prochain continue de nous éblouir.  Incomparable Lara, non, divine Lara ! 




jeudi 22 novembre 2018

Les voleuses


Droit d'auteur de l'image: Aleksandra Sabelskaia


Je ne sais pas ce qui se passe avec elles, mais ce sont des voleuses, des cleptomanes en puissance !  Je l’affirme haut et fort, ma laveuse et ma sécheuse s’emparent de mes bas ! Un par-ci et un par-là, ça ne paraît presque pas, mais le résultat est le même, lorsque j’entends le concerto en fa mineur de Bach qui m’avise que le cycle de séchage est terminé, c’est automatique, l’un d’eux a disparu ! Volatilisé ! Quoique, ça pourrait être ma laveuse aussi, il y a des petits recoins qui ne sont pas toujours connus dans ce genre d’appareil. Peut-être les mangent-elles ? Pas évident à digérer !  Ce qui fait quand même que je me retrouve avec une petite montagne de bas de toutes les couleurs et c’est juste à moi qu’elles font ces mauvais coups !  Serait-ce un complot ou sont-elles des misogynes ?  Adieu, la solidarité féminine !  J’en ai parlé à toute ma famille, évidemment, personne n’a rien vu.  Seraient-ils des complices ? 

À bien y penser, elles sont des magiciennes.  Je viens d’allumer !  Pourraient-elles m’envoyer dans un pays chaud me faire dorer la couenne au soleil ?  Il fait -18 mais température ressentie de -28 pour un 22 novembre, c’est frette !  Bon, en attendant, je vais me réchauffer les pieds avec deux bas différents !  Et pour mes enfants, ne me dites pas que je commence à prendre de l’âge parce que j’ai pas la même couleur de bas aux pieds !  C’est voulu ! C’est-à-dire, imposé par ces voleuses.  Je vais aller vérifier la marque de ces appareils pour appeler le fabriquant.

-Quoi ! Des Kenmore Robin des bois !  On aura tout vu (sauf mes bas) !


dimanche 18 novembre 2018

Doug Ford et la communauté franco-ontarienne





Mais voulez-vous bien me dire ce que le premier ministre de l’Ontario Doug Ford a mangé pour décider d’abolir le Commissariat des services en français et le projet de création de l’Université de l’Ontario français ?

Cette décision soi-disant économique pour le redressement de la province ontarienne cache assurément une volonté politique de ne plus protéger la communauté francophone de cette province qui compte 620,000 personnes.  Quelle honte !

L’argument de Caroline Mulroney, ministre déléguée des Affaires francophones ne tient pas la route non plus.  Comment croire que ces abolitions sont uniquement administratives et que l’ombudsman s’occupera adéquatement des plaintes liées au fait français ?  Avons-nous une poignée dans le dos ? C’est justement parce que ça ne fonctionnait pas que ce Commissariat a été créé.

Essayez d’imaginer un peu comment les anglophones du Canada réagiraient si nous faisions la même chose pour la communauté anglophone du Québec ? Sans revenir sur les propos de Denise Bombardier à TLMEP au début de novembre dernier, disant que toutes les communautés francophones à travers le Canada avaient à peu près disparu, et bien, ça ne les aidera pas à les garder en vie bien longtemps ! Cette décision purement politique veut délibérément la disparition de la communauté francophone en Ontario ! C’est le début de la fin pour eux.  Denise Bombardier est-elle une sorcière ?   

Les Franco-Ontariens ont besoin de nous, soyons solidaires et que la Charte canadienne des droits et libertés se fasse entendre devant les tribunaux.  Parce qu’un jour, ça pourrait très bien nous arriver si on baisse la garde.  Le décompte de la survie de la langue française est bel et bien commencé.


mercredi 14 novembre 2018

Frôler l'extase





Crédit photo: moi

J'ai la chance, le privilège, de me ressourcer dans la nature et mon endroit fétiche se trouve devant ma rivière Lombrette à mon chalet.  C'est la plus belle du monde, celle du nom de mes ancêtres Simard dit Lombrette.  

Je la contemple de tous les côtés, à toutes saisons, des heures et des heures, beau temps ou mauvais temps. Écouteurs sur les oreilles, assise sur ma roche préférée, je l'admire en chantant à tue-tête avec mon Josh Groban, juste à moi et pas aux autres.  Je l'écoute aussi, bien attentivement. J'vous dis qu'une rivière, ça jase !  Un bonheur qui frôle l'extase.  

Je vous souhaite un endroit où le temps s'arrête et que la vie prend tout son sens.  Un endroit qui vous recouvre de son énergie, un cocon, un havre de paix.  Le trouver, c'est précieux, tellement précieux.  Gratitude...






lundi 12 novembre 2018

Lettre d'adieu à M. Bernard Landry



Crédit photo: Annik MH de Carufel

Cher Monsieur Landry,

Demain seront vos funérailles d’État. Ex-premier ministre du Québec de 2001-2003, la mort est venue vous chercher le 6 novembre dernier. Économiste, professeur, chef du Parti québécois, grand indépendantiste, ministre-orchestre qui a cumulé plusieurs ministères dont l’exploit notamment de la Paix des braves* avec les Cris, ciel que vous en a fait des choses ! Vieillir, c’est voir partir de grands hommes qui ne peuvent pas être facilement remplacés parce que la noblesse et le panache, ça s’acquièrent avec le temps et les actions qui vont avec.

Alors ce soir, je me questionne. Le PQ changera-t-il de nom ou disparaîtra-t-il tout simplement ?  Je n’ai pas votre optimisme inébranlable.  Je vais vous donner le goût de revenir sur terre juste pour me convaincre, j’en aurais besoin !

Vous ne le savez pas mais j’ai toujours voté fièrement pour le Parti québécois, trente huit ans de loyauté, c’est pas rien !   malgré mon paradoxe d’aimer la monarchie (glamour), j’ai toujours été fidèle envers ma culture, mon Parti, mon Québec, mais tout ce beau monde change, je ne les reconnais plus.  Comme vous aimez le latin, et comme vous le savez, le mot ‘’province’’ désigne un territoire vaincu (pro vincere), et je trouve que le Québec s’assimile justement trop facilement aux autres provinces canadiennes.  Ma culture s’anglicise malgré la loi 101. Montréal est de plus en plus anglophone. Y Parlerons-nous encore français dans 25 ans ? J’en doute. Et puis, il y a les changements climatiques. Il y a des priorités qui s’imposent.  Nous pourrions faire les deux, il me semble.  

Ma langue se meurt tout doucement, subtilement, en même temps que votre départ et de cette époque, celle du cours classique. Là où l'on dispensait un enseignement littéraire allant de la grammaire, à la rhétorique en passant par la philosophie et les sciences.  Les temps changent et la qualité s’atténue.  

Vous dire, bien triste que le clonage n’existe pas encore, au lieu de ça, il y aura une rue, un édifice, une statue à votre nom et un jour, on le changera pour un autre nom. Heureusement, vos écrits resteront. Vous étiez un auteur très prolifique.  Or, dans cinquante ans, vous lira-t-on encore en français au Québec ?  

Alors bien humblement, merci pour vos réalisations et les sacrifices d’une vie publique au service du Québec, votre patrie.  Je vous revois demain soir, le 13 novembre à TVA, lors de la diffusion du documentaire À hauteur d’homme réalisé par J-Claude Labrecque.  Une incursion dans votre vie politique et publique de 2003.  Saluez Messieurs Lévesque et Parizeau pour moi, gratias multas.  Sans vous trois, nous devenons de jour en jour, une banale pro vincere… Je vous l’avais dit que je n'ai pas votre optimisme !


* signée avec les Cris en 2002 (4,5 milliards de dollars aux Cris de la Baie-James ainsi qu’une autonomie accrue en échange de la fin de certaines revendications territoriales).



jeudi 8 novembre 2018

Tout le monde de Corneille

Crédit photo: J-Claude Deutsch/Paris Match via Getty images

Une chanson nous transporte ailleurs, à l'extérieur de notre souffle ou en soi et nos souvenirs y voyagent à travers elle.  Parfois il arrive qu'un texte nous parle, nous accroche tout de suite à sa première écoute, c'est justement ce qui vient de m'arriver avec Tout le monde de Corneille.  

Soyez attentifs aux paroles, votre petit hamster va passer en mode réflexion et vous allez en redemander... Musique accrocheuse avec un texte sublime, l'album en français écrit en collaboration avec sa conjointe Sofia de Medeiros sortira en février et ça promet.  J'adore !






mercredi 7 novembre 2018

Les racines des Simard du Québec


Maison ancestrale des Simard à Puymoyen


La généalogie et l'histoire, j'en mange !  Je ne compte pas les heures de recherches, je suis en mode j'en veux encore !  Aucun danger de faire une indigestion, j'ai l'ivresse du savoir qui me fait vibrer à deux cents kilomètres/heure.  

J'entends encore mon père dire d'un ton fier, mais ferme :

-Je suis un Simard ! 

Cette phrase récurrente trouvait son chemin lorsqu'il justifiait une opinion qui pouvait déplaire à ma mère. Faut croire que ça n'a pas tombé dans l'oreille d'une sourde ! 

Par contre, vous dire, pas facile de construire des ponts, de trouver des Puymoyenais qui veulent échanger sur leur commune.  Alors j'apprécie encore plus lorsqu'un ange du nom de Marie-Ange (elle porte son nom) me fait parvenir des photos d'une visite qu'elle a faite du berceau de tous les Simard du Québec, c'est-à-dire Puymoyen, Angoulême en Charente, France.

Je vous passe les informations sur Pierre et Noël Simard dit Lombrette parce que j'en aurais jusqu'en 2022 minimum !  Je vous invite plutôt à regarder les belles photos de mon amie lointaine, pas si lointaine que cela !   Je suis riche de cette belle amitié !  Merci encore ! 



Église de Puymoyen où nos ancêtres se sont faits baptiser. 







Vallée des Eaux-Claires








Simard veut dire:  Victoire célèbre.
Et nous sommes au 19ème rang des noms de famille au Québec.