dimanche 18 novembre 2018

Doug Ford et la communauté franco-ontarienne





Mais voulez-vous bien me dire ce que le premier ministre de l’Ontario Doug Ford a mangé pour décider d’abolir le Commissariat des services en français et le projet de création de l’Université de l’Ontario français ?

Cette décision soi-disant économique pour le redressement de la province ontarienne cache assurément une volonté politique de ne plus protéger la communauté francophone de cette province qui compte 620,000 personnes.  Quelle honte !

L’argument de Caroline Mulroney, ministre déléguée des Affaires francophones ne tient pas la route non plus.  Comment croire que ces abolitions sont uniquement administratives et que l’ombudsman s’occupera adéquatement des plaintes liées au fait français ?  Avons-nous une poignée dans le dos ? C’est justement parce que ça ne fonctionnait pas que ce Commissariat a été créé.

Essayez d’imaginer un peu comment les anglophones du Canada réagiraient si nous faisions la même chose pour la communauté anglophone du Québec ? Sans revenir sur les propos de Denise Bombardier à TLMEP au début de novembre dernier, disant que toutes les communautés francophones à travers le Canada avaient à peu près disparu, et bien, ça ne les aidera pas à les garder en vie bien longtemps ! Cette décision purement politique veut délibérément la disparition de la communauté francophone en Ontario ! C’est le début de la fin pour eux.  Denise Bombardier est-elle une sorcière ?   

Les Franco-Ontariens ont besoin de nous, soyons solidaires et que la Charte canadienne des droits et libertés se fasse entendre devant les tribunaux.  Parce qu’un jour, ça pourrait très bien nous arriver si on baisse la garde.  Le décompte de la survie de la langue française est bel et bien commencé.


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