mardi 24 avril 2018

Du Japon au Big Data


Crédit photo: K. Kikaku (Pinterest)

Saint-Timothée de la vache à meuh-meuh (expression), je viens d'aller voir les statistiques de mon blogue et je constate que j'ai autant de lecteurs au Japon qu'au Canada.  Je suis très surprise !  Il doit y avoir trois, quatre professeurs là-bas qui en font l'utilisation pour l'apprentissage du français !  Ils doivent avoir les yeux ronds quelquefois ! Faut dire que l'onglet traduction est activé sur mon blogue aussi, ça aide. À priori, je me fiche pas mal du nombre de lecteurs par jour (du nombre, pas de vous).  Toutefois, l'endroit où vous habitez chatouille ma curiosité. Le jour J est donc arrivé. 
今日Kyō (aujourd'hui)
En ordre décroissant: Canada et Japon (ex aequo), France, USA, Espagne, Tchéquie, Ukraine, Allemagne, Chine et Russie.  

Je vous informe que si vous vivez encore dans le monde des Calinours ou des pouliches, vous allez avoir un méchant mal de tête au réveil.  L'univers du Big Data est bien réel et tout ce que vous faites sur la toile est compilé quelque part, même ici.  Toutefois ne vous énervez pas, car je n'ai pas les adresses de ceux qui me suivent, juste le pays.  J'en suis presque déçue, même pas la ville !   

On jase. j'ai lu quelque part qu'il existe même une technique de profil psychologique du nom d'Océan de Lewis Goldberg, qui classifie chaque individu en fonction de cinq critères.  Certaines firmes l'utilisent pour développer des messages, des publicités. Toujours est-il que Facebook serait le tarot parfait pour dévoiler nos intérêts à ces petits curieux.  Ça vous le saviez sûrement. Les médias sociaux vampirisent nos vies.  Ça donne le goût d'y aller de moins en moins.  La petite sucette dans le cou de la personne que l'on aime est bien plus agréable que celle de Facebook ! 

N'empêche que le Japon, ça fait rêver ! Et où que vous soyez dans le monde, merci de me lire ! 

Respectueusement et aujourd'hui: Japonaisement vôtre, 

私を読んでくれてありがとう
Watashi o yonde kurete arigatō


lundi 23 avril 2018

La soeur de Gaby Gravel


L'excellente comédienne Florence Longpré alias Gaby Gravel 
Crédit photo:  Ivanoh Demers, La Presse

Mes pas rapides de quinquagénaire se sont dirigés promptement vers le comptoir des cosmétiques de ma petite pharmacie où une jolie et nouvelle cosméticienne classait par ordre de marques ses petits pots de beauté qui coûtent un bras, une jambe, une fesse et nos illusions de jeunesse qui vont avec.   

Moi
-Auriez-vous un crayon pour les yeux qui dessine l’œil proprement ?  Je n’arrive pas avec les miens à faire une belle ligne. 

En déambulant d’un pas assuré autour des comptoirs, Mademoiselle me nomme les produits et arrête son choix sur la marque P.
-Celui-ci est le meilleur. Me dit-elle.

Moi
-Tous essayés, même P.

Elle
-Et bien, ce n’est pas le crayon Madame, c’est qu’à un certain âge, de minuscules ridules se forment sur la paupière.  Cela donne l’impression que le crayon n’est plus bon, mais ce n’est pas le crayon ! (Elle a vraiment dit ça !)

Moi dans ma tête
Je suis tombée sur la sœur de Gaby Gravel ou quoi !  Elle a ma grande diplomatie !  Elle veut que j’aille prendre un rendez-vous chez un chirurgien esthétique, elle doit recevoir une commission par la suite, c’est certain ! 

Trop estomaquée, j’ai avalé ma salive et je n’ai rien dit. Je vous jure (faut pas jurer, je sais, mais c'est vrai).   Puis, j’ai écouté tous les conseils qu’elle m’a donnés :

-Pas d’ajouts de cils comme une fille de 20 ans.
-Pas de fards à paupières nacrés, lustrés.  Ça vieillit beaucoup !
-Ne pas utiliser un crayon à paupières bleu pâle comme vous avez présentement.  Vous avez les yeux verts, Madame, le savez-vous ?  (je croyais que j’avais plus de brun que de vert, mais il semble qu’ils sont vraiment verts en vieillissant).
-Le noir, ça vieillit aussi. Il faut prendre du brun, JUSTE DU BRUN.  Vous allez commencer au milieu de votre œil et continuer jusqu’à l’extérieur en ''retroussant'' le tout comme une japonaise ou Anne Dorval !  (J’adore Anne Dorval, oui, je vous écoute). 

Moi
-Mais ça fait 30 ans que je fais ça !   

Elle
-Ouais… en regardant au plafond (qui veut dire : ben, il était temps que quelqu’un vous le dise !)

Je vous passe les conseils du fard à joues, retenez : application en lifting, LIFTING !

À mon retour à la maison, je croise mon homme, ma douce moitié.
Moi
-Chéri, mais c’est ben pas beau ce que tu portes !  Pantalon bleu, blouse verte !  bleu, vert, ça va pas ensemble !  Il était temps que je te le dise !  Quand c’est lette, c’est lette !

P.S.  à part la fin de l'histoire (la partie avec mon chum). Tout est vrai !  La soeur de Gaby Gravel reste à Beauport ! 



lundi 16 avril 2018

Une forte coïncidence


Crédit photo: moi-même
Le vitrail (de l'artiste Olivier Ferland) représente ''le départ de La Rochelle. Les petits voiliers suggèrent que Catherine de St-Augustin, jeune missionnaire, une des pionnières du premier hôpital en Amérique du Nord, s'est embarquée dans un long et dangereux voyage''. 


Il y a environ trois semaines, je suis allée visiter le magnifique musée du Monastère des Augustines de Québec.  Après ma visite, mon guide m'a conseillé de monter l'escalier et d'aller admirer la chapelle.  C'est ce que j'ai fait. J'écoute toujours les guides.  Ils connaissent si bien les coins et recoins des lieux où ils travaillent.  Puis j'ai déambulé dans un beau et long corridor (parce que je suis curieuse) pour aboutir à une porte ouverte où je pouvais voir deux beaux vitraux et une inscription Catherine de Saint-Augustin (1632-1668).  Ce petit bureau servait donc de centre d'interprétation à cette sainte béatifiée en 1989 par le pape Jean-Paul II.  J'ai pas osé fouiller.  Je suis repartie vers la boutique pour y acheter deux petites médailles à son effigie, sans grande valeur, ainsi qu'un livre sur sa vie soit L'Épopée fantastique d'une petite normande.  Aucune raison du pourquoi du pourquoi de ces achats.  Fallait.  Entre vous et moi, y a tellement d'autres livres à lire !  J'ai pas discuté avec ma logique, j'ai payé. 

Alors j'ai lu le petit bouquin. Intéressant. Je pensais que l'histoire allait s'arrêter là. 

En fin de semaine, nous sommes allés visiter ma belle-maman qui a été transférée à la Maison Notre-Dame du Saguenay.  C'est une maison de fin de vie.  Voulez-vous savoir le nom de sa chambre ?  

Catherine de Saint-Augustin (voir photo en bas).

''Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito''.  Albert Einstein. 





vendredi 13 avril 2018

Québec, tu es belle !

Québec, tu es belle, très belle ! Peu importe la saison, tu me donnes des paysages qui font vibrer en moi tellement d'émotions !  Avec tes petits recoins cachés et d'autres très connus, ton histoire et ta grande beauté, tu m'éblouis.  J'aime déambuler dans tes rues ensorcelantes pour te sentir, te voir et te dire et redire tout mon amour.  Je me perds en toi et j'en veux encore.  

Crédits photos: moi-même 





De 1977 à 1985, dans cette maison du Vieux-Québec, vécut René Lévesque, Premier Ministre du Québec de 1976 à 1985. 

mercredi 11 avril 2018

La mort ne tardera pas



Crédit photo: moi-même (vitrail Cathédrale de Chicoutimi)

''La mort ne tardera pas.  Les entités ne sont pas prêts''.  Ce sont les paroles que j'ai reçues dans la nuit de samedi d'un personnage tout en lumière, ni homme, ni femme, qui communiquait par la pensée.  Il me prenait solidement les deux mains. Je crois qu'il sentait que je voulais prendre la poudre d'escampette !  Vous ai-je dit que ma belle-maman ne va pas bien du tout ?  

J'aime mieux rêver de ma mère décédée qui vient dormir entre mon conjoint et moi, je précise... sans invitation.  La dernière fois, j'ai fait un énorme saut ! 

De ce temps-ci, les ours s'invitent également dans mon sommeil.  C'est pas mon animal préféré en passant.  Selon Google et ses dictionnaires de rêves 101, ça signifierait : la force, la mort, le renouveau.

Ah bon... Et bien, j'peux-tu juste dormir ! 

mardi 10 avril 2018

Pub chez Georges

Voici la fabuleuse pub, année 1920, sur le côté du resto chez Georges de la rue Racine à Chicoutimi (maintenant Ville Saguenay mais dans mon coeur, toujours Chicoutimi !). 

Crédit photo: moi 

mardi 3 avril 2018

Les mamies rebelles





                               Crédit photo: Dean Bradshaw

Sœur de mamie rebelle :
-Les grands-parents peuvent-ils faire baptiser leurs petits enfants ? 

Mamie rebelle :
-Non, nous n’avons aucune légitimité pour le faire si nos enfants s’en opposent, mais en cas de nécessité (danger de mort, ce que l’on ne souhaite pas) nous pourrions  procéder au baptême par l’effusion d’eau (ondoiement) accompagnée de la formule baptismale ‘’Je te baptise au nom du Père et du Fils et du St-Esprit’’.   Justement, étant une opposante naturelle qui a engendré comme aîné, un opposant naturel, je pourrais quand même contourner l’interdit en procédant moi-même au baptême avant de devenir sénile ! Ça fait longtemps que j’y pense.   Au diable la forme, seul le résultat compte !  Qu’en penses-tu ?  Me semble qu’une petite protection divine invisible ne peut pas faire de mal à personne.

Sœur de mamie rebelle
-Moi aussi, ça m’intéresse parce mes petits-enfants ne sont pas baptisés.  Méchante bonne idée !

Mamie rebelle :
- Juste de l’eau ‘’flate’’ et la formule, facile hein !   Remarque, j’ai de l’eau bénite de Pâques grand cru 2018.  Je pourrais t’en donner. On a beau avoir un penchant pour le bouddhisme et l’hindouisme, on a un vieux fond de catho qui nous habite encore !  Même pas besoin d’invitation, on peut procéder au sacrement au moment opportun. Sainte-bénite, sortons le Dom Pérignon pour fêter notre rébellion!  En passant, savais-tu que Dom Pérignon était un moine qui vers 50 ans et devenu le père du champagne,  tout simplement par erreur ma belle ! 

Sœur de mamie rebelle :
-Agnus Deï ! On pourrait utiliser du Dom Pérignon au lieu de l’eau bénite, méchante bonne idée ! On médite ça...

Les mamies rebelles ne sont pas reposantes, ça doit être la raison pour laquelle les femmes sont tenues encore à l’écart dans le catholicisme...