tag:blogger.com,1999:blog-69617815203091162092024-02-28T11:59:52.289-08:00blogue de Nicole SimardBlogue québécois sans prétention sur mes passions. TOUTE REPRODUCTION INTERDITE SANS L'AUTORISATION DE L'AUTEUR. TOUS DROITS RÉSERVÉS.
Unknownnoreply@blogger.comBlogger3070125tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-49153222373643987832024-02-28T11:59:00.000-08:002024-02-28T11:59:20.444-08:00À coeur ouvert<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRViAVYRgVSOkA6-8wYZdsEmw5JOwaErcy1rQ1fVWmk6ZOi3F7_9ycm_NYKtdpUJhuONxQdLrn8t5EUTc-8-pl8S0bGsKiW3AuTkBtAZxFHkFTCjkSaw44F5HE7YDQofqyfOMIirHbAFdF4HFTNnil8-6TiHHBkndJBzmRftG2C2Kzv0NCODirSDwjABg/s600/depositphotos_95905868-stock-photo-red-heart-in-the-hands.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="506" data-original-width="600" height="270" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRViAVYRgVSOkA6-8wYZdsEmw5JOwaErcy1rQ1fVWmk6ZOi3F7_9ycm_NYKtdpUJhuONxQdLrn8t5EUTc-8-pl8S0bGsKiW3AuTkBtAZxFHkFTCjkSaw44F5HE7YDQofqyfOMIirHbAFdF4HFTNnil8-6TiHHBkndJBzmRftG2C2Kzv0NCODirSDwjABg/s320/depositphotos_95905868-stock-photo-red-heart-in-the-hands.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Crédit photo: site depositphotos.</span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Je n’ai jamais connu un hiver aussi doux. Cette année, je
n’ai même pas chaussé mes raquettes en raison du manque de neige. C’est une
première et sûrement pas une dernière. Sans vouloir être une catastrophiste, il
me semble que nous sommes rendus au point de non-retour, car le réchauffement
s’accélère à vitesse grand V partout sur notre belle boule bleue. Difficile de
ne pas faire d’écho-anxiété. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Parlant de stress, j’ai atteint un pic, lorsque mon chéri
s’est fait opérer à cœur ouvert, le 5 février dernier. Je ne rentrerai pas
dans les détails, mais ce fut épique. Ipso facto, vous devrez me pardonner de
ne pas en dire plus et d’écrire aujourd'hui sur une banalité. Histoire de me changer un peu
les idées pendant sa convalescence. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ce qui fait que, hier, en début d’après-midi, j’ai revêtu mon
éternel manteau recyclé, couleur corbeau, mes bottes trop chaudes et ma légère tuque
aux motifs d’empreintes de chats et de chiens, pour aller à la bibliothèque de
mon pittoresque village. Le ciel tirait davantage vers un bleu Monet que d’un
Van Gogh. Les rayons du soleil m’enveloppaient des pieds à la tête, décidément,
j’étais trop habillée ! J’ai toujours eu de la difficulté avec le choix de mes
vêtements versus la température. Malheureusement, j’aurai le temps de
m’améliorer avec les changements climatiques qui s’amplifieront d’année en
année. Bref, je poursuis.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Lorsque mon pied droit, suivi de l’autre, entra dans ce
temple de l’imaginaire, j’ai aussitôt remarqué, à ma gauche, une nouvelle
bénévole, en formation avec l’abbesse Madame « G ». Nicole par-ci,
par-là, mon homonyme semblait l’écouter religieusement. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Après les salutations d’usage, c’est en accrochant mon
manteau sur un crochet mural que j’entendis la doyenne dire à la nouvelle :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— L’hiver est terminé ! Fini ! Tant mieux ! Hein ! Aimes-tu
ça les chocolats ? T’as pas l’air. Ben, donne-moi-les ! Moi, j’aime ça ! Tantôt,
tu devras aller poster une lettre. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Trois sujets dans une même phrase. La doyenne savait aller
droit au but, me suis-je dit. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Chu tu obligé ? ajouta mon homonyme. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Ben oui ! L’adresse pis même le timbre sont dessus. Là,
je te laisse pour continuer ma job en arrière. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Je fais quoi pendant que t’es pas là ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Tu attends le monde ! Y vont ben finir par arriver !<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Ok, ajouta d’une voix timide Madame Nicole.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">La doyenne disparue comme l’éclair pendant que je choisissais
mes bouquins. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Au bout du compte, mes livres dans les mains, mon homonyme</span><span style="font-size: 12pt;"> me reçut
avec une grande gentillesse lorsque je les lui remis. J’appris même qu’elle
avait deux gros chiens. Puis, elle s'arrêta de parler pour glisser son lecteur optique sur le code-barres des
trois romans et me remit le relevé, sans le vérifier. Arrivée à la maison, je
me suis aperçue qu’un seul livre avait été enregistré. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">J’aurai pu aussitôt appeler, certes, je vous l’accorde. Mais je me
suis gardé une petite gêne parce que tout est archi-compliqué avec cette petite
bibliothèque et qu'en ce moment, je cherche l'allégement, pas les complications. Je les ramènerai, simplement, à la date prévue, c’est tout. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Que va-t-il se passer la prochaine fois ? À suivre. Qui sait.</span></p>
<p><span style="font-size: 12pt; text-align: justify;">P-S En passant, </span><i style="font-size: 12pt; text-align: justify;">L’étrange voyage de Monsieur Daldry</i><span style="font-size: 12pt; text-align: justify;"> de Marc Levy
est captivant !</span> </p><p><b>Autre P-S important: Un immense merci aux cardiologues de <a href="https://iucpq.qc.ca/" target="_blank">l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ)</a> d'avoir sauvé la vie de mon chéri ! Vous êtes des héros ! Rien de moins ! </b></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-50104991126380313142024-02-15T15:34:00.000-08:002024-02-15T15:48:25.606-08:00Choisir ses combats<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuo1tzKM3Arif2qRT9JtOVv1Ykw0ekjVCjG-8C0ICRUrMRdzUqK7oko019wrYHkyces9CXq6QnSxus358lbkhthbmz_h2AMrcRAh_jJFBXD1W2Gy-e5jhl6RxJYhSwuoWa86O24iCG7IFLEU6sP95J46jEn5l_Oo60rqFT5aKacasnlwOkyh4xRZU2kHc/s1600/three-angry-senior-ladies-women-expressing-their-displeasure-153237945.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1116" data-original-width="1600" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuo1tzKM3Arif2qRT9JtOVv1Ykw0ekjVCjG-8C0ICRUrMRdzUqK7oko019wrYHkyces9CXq6QnSxus358lbkhthbmz_h2AMrcRAh_jJFBXD1W2Gy-e5jhl6RxJYhSwuoWa86O24iCG7IFLEU6sP95J46jEn5l_Oo60rqFT5aKacasnlwOkyh4xRZU2kHc/s320/three-angry-senior-ladies-women-expressing-their-displeasure-153237945.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Il y a deux semaines, un mardi, sous un beau ciel bleu
hivernal, je suis arrivée à la bibliothèque de mon pittoresque village avec la
broue dans le toupet et dans mes mains, trois gros romans. Cette fois-ci, je
n’ai pas enlevé mon manteau noir, celui recyclé en plume d’oie, ni mes bottes. Je
voulais faire vite parce que mon chien était dans sa cage pour deux heures. Le
pauvre souffre d’une encombrante anxiété de séparation. Ne me dites pas que
j’ai trop tardé à le laisser seul, je le sais ! Alors, où en étais-je ? Ah !
Oui ! La bibliothèque ! Je poursuis.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">À ma vue, Gertrude, Germaine et Ghislaine, les trois bénévoles
que j’appelle affectueusement les trois « G », s’immortalisèrent, transformées
en statues de sel, derrière leur long comptoir embourbé de livres. Dès lors, je
me suis entendue penser : « Il me semble que je vais avoir des problèmes… Je veux
juste garder “<i>Skida Marink</i>”, roman du prolifique auteur Guillaume Musso pour
le terminer et leur remettre les deux autres ». Malgré mon doute, je me suis
lancée :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Bonjour mesdames, je vais renouveler seulement :
« <i>Skida Marink</i> » de Musso. Je vous redonne ces deux-là que j’ai fini de
lire. Je vais donc m’en chercher d’autres et je vous reviens. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Allez ! m’ont-elles chanté en cœur, pendant que l’une d’elles
se dirigea dans la section des nouveautés. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">La plus minuscule des ladies « G » plaça mes trois emprunts
sur une montagne de livres, en les mélangeant avec les autres. « Je vais avoir
des problèmes, c’est certain ! », me suis-je dit, la gorge légèrement serrée, le
cœur battant, en sillonnant le premier rayon de bouquins. Après cinq minutes, j’ai
joint : <i>Les soigneuses</i> de l’autrice, Nicole Villeneuve, juste pour
l’époque, l’année 1940 et <i>La symphonie des monstres</i> de Marc Lévy, parce
qu’il a une belle plume et le don de ficeler adroitement ses histoires.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">La lilliputienne
dame « G » s’est mis à pitonner sur son clavier, ajoutant :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Voyons, ça ne fonctionne pas ! Voyons… Lequel livre déjà ?
<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Comme je l'observais chercher le bon bouquin que j’avais
décidé de garder, j’eus pitié et je refis le perroquet avec un ton en dentelle
et une voix de miel. Il me sembla qu’elle écoutait juste d’une
oreille. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Bon, bon, non. Bon… C’est correct, ajouta-t-elle. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Après quelques secondes d’un long silence, je l’entendis préciser
:<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Mais je ne suis pas capable de vous donner le petit
relevé, je vous l’imprime sur une grande feuille. Elle se leva promptement, sans
me regarder.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Pas de problème, ai-je répondu. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Aux pas de souris, elle revint me remettre la feuille, format
lettre, la déposant sur le comptoir et retourna s’asseoir à sa chaise, le
regard fixant son écran. Je n’existais plus. Je n’ai pu m’empêcher de vérifier.
<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Madame, les dates du retour de mes emprunts sont
différentes et les livres que je vous ai rendus n’ont pas été enlevés. Ils sont
encore indiqués : renouvelés. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Pas grave, me lança-t-elle, les yeux comme des
revolvers. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Non, mais, je pars avec trois livres et sur votre
papier, c’est écrit cinq ! Ça ne fonctionne pas votre affaire ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Bon, bon, bon, dit l’autre madame « G », celle élancée
comme un céleri, qui avait suivi la conversation légèrement en retrait. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Elle fit quelques pas pour atteindre le comptoir où se
trouvait la grande feuille et avec un stylo, traça un gros X sur les titres des livres
que je lui mentionnais. Ensuite, elle modifia certaines dates de retour.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Voilà, c’est fait ! s’exclama-t-elle. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Mesdames, pourriez-vous corriger ces informations à
l’ordinateur et me remettre un nouveau papier ? <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Oui, pour la correction. Non, pour vous en imprimer un
autre, marmonna dame lilliputienne.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Voyons, je ne vais pas partir avec un relevé indiquant
encore cinq livres, quand, dans mes mains, j’en ai trois ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Dès lors, lilliputienne madame « G », bien installée sur son
trône de fer, regarda sa complice, madame « G », l’élancée, qui, elle, avec un
regard de loup affamé, me dévisagea, en ajoutant : <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Vous n’aurez pas un autre relevé. Celui que vous avez
est suffisant ! Tout est correct dans notre logiciel.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Mon exaspération me parut une éternité, j’ai finalement
répondu :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Puis-je aller voir votre écran ? <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Venez ! dirent-elles, les bras croisés. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Ce que je fis. Et tout me sembla parfait.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Alors, si je comprends bien, ce qui importe, c’est
votre écran, pas mon papier ! ai-je conclu.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— C’est ça ! s’esclaffèrent les jumelles
« G ». <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Alors merci mesdames ! dis-je, en abandonnant le
relevé erroné sur le comptoir. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">J’avais d’autres chats à fouetter. Toutefois, si un jour, je
fais du bénévolat, je vous annonce que ça ne sera pas à la bibliothèque ! Et la
morale de l’histoire : On ne s’obstine jamais avec de telles ladies ! Peine perdue, leçon apprise. À suivre...<o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-46568595358425969402024-01-28T15:09:00.000-08:002024-01-28T15:09:14.412-08:00La foi d'Éric-Emmanuel Schmitt<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu5RT1hUSXSf5Eqybwc2NJYHjCEW6d3PSVrEw1Pt3HIryIrc6z3n26QyMv9h4hjhpAoM0XUQs5eGUOW5ANSObm7Lrh-ZgnRLrndxutgVYZpgAcuwe421bzuGwtJ9AUvrf13juc8rLuILFjx7WimZFTV8yS7-fIJLHcadDPSCI-jg7AqKEWhWPwHeIXlXM/s2000/Eric-Emmanuel-Schmitt-Je-n-aime-pas-du-tout-la-chaleur-et-l-eau-m-agace.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1332" data-original-width="2000" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu5RT1hUSXSf5Eqybwc2NJYHjCEW6d3PSVrEw1Pt3HIryIrc6z3n26QyMv9h4hjhpAoM0XUQs5eGUOW5ANSObm7Lrh-ZgnRLrndxutgVYZpgAcuwe421bzuGwtJ9AUvrf13juc8rLuILFjx7WimZFTV8yS7-fIJLHcadDPSCI-jg7AqKEWhWPwHeIXlXM/s320/Eric-Emmanuel-Schmitt-Je-n-aime-pas-du-tout-la-chaleur-et-l-eau-m-agace.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="background: white; color: #75757a; font-family: "Arial",sans-serif; font-size: 9.0pt; line-height: 107%;"> Crédits : ©Antoine
DOYEN/Opale/</span></b><b><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Je suis assise devant mon portable à la table de la cuisine, ce
meuble ordinaire qui détient une valeur sentimentale extraordinaire. Je
me gave d’entrevues en boucles d’Éric-Emmanuel Schmitt sur <i>You Tube.</i> À
ma droite, un verre de vin blanc décante. En face de moi, l’amour de ma vie apprête
pâtes et pétoncles. Vadrouille, mon énorme chien (faux, il est petit et ne
porte pas ce prénom), est couché sur mes vieilles sandales Crocs grugées par sa
dentition (vrai). <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Monsieur Schmitt, grand philosophe à la Didelot et aux 25 millions
de livres vendus, raconte sa visite sur la Terre sainte à la demande du pape
François. Ses connaissances, son intelligence, son authenticité, sa vulnérabilité
me touchent droit au cœur. Je me sermonne en me ramenant les deux pieds sur
terre. « Il a beau être un érudit, il n’est pas si différent de ce que nous
sommes », pensé-je. Mais je ne me crois pas. Comment fait-il pour vivre
normalement ? Peut-être avons-nous les mêmes doutes, les mêmes peurs ? De mon
côté, je suis une fourmi charpentière, une exploratrice aux délicates antennes
arquées, à la recherche d’une parcelle de la sagesse et du talent de cet homme.
Je me contente de ce que je suis, sans juger mes limites. J’y arrive très bien.
<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Pendant que je goûte au délicieux nectar italien qui sommeille
dans une coupe Riedel, je me laisse griser par son témoignage. Un peu comme si
j’étais invitée à une soirée et qu’il daignait me parler (OMG ! ). Je demeure ébahie de
ce qu’il partage, de ses connaissances, de son analyse. Sa foi me dépasse, l’homme
aussi. Il semble avoir tout compris. « La grâce se dévoile souvent à nous. Il
vaut mieux se construire sur des éblouissements que sur des effacements »,
dit-il, devant un Stéphane Bureau stoïque. Comment a-t-il fait pour garder de la contenance face à une telle vérité ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Je n’ai pas besoin de la religion, j’ai juste soif d’humains
qui m’élèvent lorsque je les écoute, peu importe ce que la personne est, ou ce
qu’elle fait dans la vie. Eric-Emmanuel Schmitt est l’un d’eux. Pourrions-nous
le cloner pour les générations futures ? <o:p></o:p></span></p>
<p><span style="font-size: 12pt; text-align: justify;">Le repas est prêt. Que demander de plus ? Sa foi peut-être.</span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-38240047765237797812024-01-22T13:21:00.000-08:002024-01-22T13:21:25.291-08:00Coup de coeur<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg636YxFbC7IN2YBtxGwuqB1jq7dgvi38uIkTsP0a8VM4ve3woU7x4K06ou_CswyXeeRMWDbAaStgqDw_dG8_KY-F84SuKeLVhaQbEeAxDDiiNogN_UlLFfsaoeyvaVG78NxvjGVJJW96Tjx8iK-eQc51X0k7vj3m5gcXNCBL07oYs2aYN-RiakXS90KT4/s480/vue-face-beaucoup-coeurs-roses-sortant-boite-cadeau_23-2149023204.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="360" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg636YxFbC7IN2YBtxGwuqB1jq7dgvi38uIkTsP0a8VM4ve3woU7x4K06ou_CswyXeeRMWDbAaStgqDw_dG8_KY-F84SuKeLVhaQbEeAxDDiiNogN_UlLFfsaoeyvaVG78NxvjGVJJW96Tjx8iK-eQc51X0k7vj3m5gcXNCBL07oYs2aYN-RiakXS90KT4/s320/vue-face-beaucoup-coeurs-roses-sortant-boite-cadeau_23-2149023204.jpg" width="240" /></a></div> Crédit image: Freepik<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">En attente de l’évaluation de mon manuscrit par mon agent
littéraire, j’occupe mon temps à la recherche d’informations pour mon deuxième
roman, qui se passera fort possiblement au Saguenay pendant la guerre 39-45.
Je ne sais pas trop ce que je vais garder ou supprimer, mais ces fouilles
m’amènent à trouver de véritables petits trésors. En voici l’un d’eux : le
transfert des avoirs et richesses de la Grande-Bretagne et de la Pologne au
Canada. Je vous entends penser : « Ça va être plate, j’arrête là ! », et bien,
poursuivez, car vous risquez d’être surpris ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">En mai 1939, lors de la visite du roi Georges VI, soit quatre
mois avant le déclenchement de la Seconde Guerre, le navire militaire royal
transporta, en plus des souverains, des lingots d’or pour qu’ils soient
entreposés à la Banque du Canada. Secundo, en 1940, pendant « l’Opération Fish »,
2 000 caisses de documents, certificats d’actions, valeurs immobilières et
lingots d’or ont été acheminés à Montréal et à Ottawa. L’opération était
risquée puisque 40 % des navires marchands furent coulés dans
l’Atlantique. Au Québec, le lieu secret était : l’édifice Sun Life à Montréal.
Attachez votre tuque, 6 000 personnes ont participé à cette opération. Le
retour des avoirs en Grande-Bretagne a eu lieu en 1945. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Après la guerre, en raison de l’occupation soviétique en
Pologne, les trésors polonais du château de Wawel à Cracovie (collection de
tapisseries, épée médiévale du couronnement de 1320 à 1764 et richesses de
plusieurs familles) furent cachés au Canada pendant 20 ans. La cerise sur
le sundae, c’est qu’ils ont séjourné très longtemps dans la ville de Québec, plus précisément
au Monastère des Augustines puis au Musée des Beaux-Arts de Québec (MNBAQ).
C’est Maurice Duplessis, premier ministre du Québec de l’époque qui se chargea
de les protéger, jusqu’à leur retour au château de Wawel, le 2 janvier
1961. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Je vous suggère donc d’écouter sur <a href="https://www.tv5unis.ca/39-45-en-sol-canadien/saisons/2" target="_blank">TV5Unis</a> ou Tou.TV Extra, les fascinants documentaires, des saisons 1 et 2 de : <b><i>39-45
en sol canadien</i></b>. Vous y ferez une multitude de belles découvertes !
C’est mon coup de cœur du début d’année ! Au bout du compte, vous avez lu jusqu’à
la fin ! Et puis ? <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ciao ! <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBi_wlMei-hlHjnMyTO4Ff0jBy6Ed6GMw1gex-HKTqt-8thnzOsHDTRAHHw4WwrYzahZCNj7nEdXQuIeZcueHwANe9VbaLNZl6JCSdC1sRFXS_GqGKDlIwVOS628axWZunQm8-1YYLNZEK9IxmlVX8VCewXqsdJl_2OVLbqO0gmRsLX_eFTpm6qUj0QKU/s1280/krakow-2893783_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="845" data-original-width="1280" height="211" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBi_wlMei-hlHjnMyTO4Ff0jBy6Ed6GMw1gex-HKTqt-8thnzOsHDTRAHHw4WwrYzahZCNj7nEdXQuIeZcueHwANe9VbaLNZl6JCSdC1sRFXS_GqGKDlIwVOS628axWZunQm8-1YYLNZEK9IxmlVX8VCewXqsdJl_2OVLbqO0gmRsLX_eFTpm6qUj0QKU/s320/krakow-2893783_1280.jpg" width="320" /></a></div> Château de Wawel à Cracovie. Crédit photo: site Pixabay<br /><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><o:p> </o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-88014487196825552992024-01-20T14:55:00.000-08:002024-01-20T14:55:53.480-08:00L'espionne et les trois G<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXz13ZezX4RphbrSL4vGVMHcid5gIGymmx_F7GUH9ofTa2wbUfW1qwmXrk8lEzB-CgyM8kYqw87Nykp8O5G4EwtzYTa68mAFm0WgeSQFtBAgQ1te0wFDq-jtnyVFYC4z8jof5oPx8VfHNOVufcEhch0Kxm86pYsIAXBkw3tCbPPaRqdRtBp-UFaEy6-5Y/s2048/pour%20mon%20blogue%20biblioth%C3%A8que.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1309" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXz13ZezX4RphbrSL4vGVMHcid5gIGymmx_F7GUH9ofTa2wbUfW1qwmXrk8lEzB-CgyM8kYqw87Nykp8O5G4EwtzYTa68mAFm0WgeSQFtBAgQ1te0wFDq-jtnyVFYC4z8jof5oPx8VfHNOVufcEhch0Kxm86pYsIAXBkw3tCbPPaRqdRtBp-UFaEy6-5Y/s320/pour%20mon%20blogue%20biblioth%C3%A8que.jpg" width="205" /></a></div><br /><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">J’ai presque toujours acheté mes livres en librairie parce
que j’écrivais dedans et que je prenais tout le temps nécessaire pour les lire,
et ce, sans me soucier d’une date de retour. Toutefois, mon budget, lui,
ratatinait à vue d’œil. J’en gardais très peu puisque j’aimais les donner à mes
amis ou dans des boîtes à livres. Les bouquins devaient voyager. Depuis mon
déménagement dans un beau et pittoresque petit village situé sur la
Côte-de-Beaupré, je les consomme différemment, précisément comme une boulimique
qui n’a plus de fond. C’est l’avantage d’être à la retraite ! Le temps nous
appartient ! Mes emprunts se font à la minuscule bibliothèque municipale, qui
est loin d’être une caserne d’Ali Baba littéraire ! Les vieux bouquins se
mélangent avec quelques nouveautés, mais cela me convient. Je m’y pointe
toujours le bout du nez, les mardis à 13 heures, aux trois semaines. On ne
se bouscule pas au portillon. Ce qui fait que, seule, j’assisterai peut-être à
un spectacle inédit. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">À l’entrée de ce haut lieu de l’imaginaire, j’y retrouve toujours
les trois gentilles bénévoles aux cheveux poivre et sel et aux personnalités
flamboyantes. L’une d’elles arbore même une mèche rougeâtre sur le côté droit
de sa courte chevelure. Dans mon monde de licorne, c’est la délinquante du trio !
Elles ne le savent pas, mais je les espionne ! Je les ai baptisées, les trois G
: Gertrude, Germaine et Gilberte. Ces ladies, à l’âme volontaire, me semblent
avoir de l’énergie à revendre tout autant qu’un grand cœur. Mais pourquoi
parlent-elles si fort et ne classent-elles pas les livres aux bons endroits ? me
suis-je souvent demandé. En sourdine, comme une étudiante du <i>Conservatoire
d’art dramatique de Québec</i>, je glisse ma main gauche sur les rayons remplis
de bouquins, et j’avance très doucement, en écoutant leurs conversations. Je ne
sais pas pourquoi, mais je suis toujours la seule qui assiste à leurs
représentations. Suis-je l’unique retraitée assoiffée de lecture au village ? Bof,
tant pis pour les absents, ils manquent quelque chose ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Gertrude, as-tu réussi à avoir la prescription de ton
médecin ? se demanda Germaine, debout derrière le comptoir, les bras croisés. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Oui, pis, je te dis que le gouvernement nous fourre !
Le médecin a ajouté à mon ordonnance des Tylenol, mais on paye cinq dollars de
plus en pharmacie que chez Walmart en vente libre ! Je te dis qu’y faut être à notre
affaire ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Ben, je le savais que les Tylenol étaient moins chers
chez Walmart ! C’est moi qui te l’avais dit ! Tu ne t’en souviens pas ? <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Gertrude haussa les épaules et changea de sujet abruptement.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— J’ai apporté de la soupe aux gourganes pour tantôt, y
viennent de l’habitant, pas de l’épicerie. Elles sont bonnes comme dans
Charlevoix. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Ça goûte quoi ? demanda Germaine, encore debout, mais
cette fois-ci, elle empilait les livres, l’un par-dessus l’autre, en petites
piles. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Des gourganes, Germaine, ben, ça goûte… Des gourganes,
s’t’affaire ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Les trois Miladys s’esclaffèrent en cœur. Elles semblaient s’aimer.
<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— La semaine prochaine, je t’en amènerai un pot ! Tu
pourras y goûter ! Bon, je vais aller étiqueter les nouveaux arrivages,
précisa-t-elle. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Avez-vous trouvé le bouquin de Madame Verreault ? questionna
Ghislaine, qui semblait désactiver le code-barre d’un livre avec un lecteur. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Non, je pense qu’il est mal classé, encore… Pourtant, les
lettres de la codification sont grosses ! répondit Germaine de sa voix aiguë. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Gertrude ne dit mot. Était-elle la coupable ? Pensé-je, en me
cachant la tête entre deux espaces vides d’une étagère.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Avez-vous acheté votre billet « <i>Célébration</i> » ?
renchérit Germaine.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Non, trop cher ! dit Gertrude <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Moi non plus, mais c’était quand même un beau
spectacle à la télé ! ajouta l’autre.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Moi, demain, je vais souper au restaurant <i>Sagamité</i>
à Wendake. J’ai hâte ! J’ai eu une invitation ! C’est un restaurant
gastronomique, vraiment spécial, mais c’est loin Wendake ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Mais qui avait dit cela ? Laquelle des trois ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Wendake ! C’est loin en p’tit péché ! Renchéris l’une
d’elles. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">C’est à ce moment précis que j’ai arrêté de les écouter et que
mes doigts ont continué à effleurer, regarder, reclasser certains livres mal
rangés, à lire des petits bouts de phrases de différents auteurs, pour
finalement sélectionner quatre livres, même si je savais que la limite était de
trois. Par la suite, j’ai remis mes grosses bottes, mon lourd manteau, mon
bonnet avec un pompon en fourrure et c’est au comptoir avec mes précieux volumes
que j’ai demandé à Lady Ghislaine :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Je sais que nous avons le droit à trois livres, mais je
suis une gloutonne… Puis-je en prendre quatre ? <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Ben, certainement, M’dame ! Pas de problème ! dit-elle
gentiment, sourire aux lèvres, lecteur code-barre en main. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Merci beaucoup et bonne année ! Je vous souhaite de la
santé !<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Vous aussi ! Vous aussi !<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">J’aime ces Miladys. Elles sont spectaculaires dans leur
unicité. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Mais qui classe mal les livres ? Est-ce que Germaine a apprécié
la soupe aux gourganes de Gertrude ? Comment s’est déroulé le souper à Wendake ?
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">À suivre. Peut-être ou peut-être pas…<o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-82604388382736996642024-01-15T14:33:00.000-08:002024-01-15T15:37:02.736-08:00Bifurquer vers hier<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifh8nOehrWiMsAqRpTt2S0Qj5zUFD4pkdIuqRvqoQpzSPHo7AWJbRLiMuXPg_WXznxBjjUYHUkyAyk0rXpln9Rysy70uRj7hPTwVLFhSKq_16f4biMAA4F3Yr7jNGi6MAMOENKjnslwPiAIY4A5HTKpzT8jDucsubpljbUJbStRI2lPg9zx22bZun4CeQ/s4032/martine,%20Am%C3%A9da%20et%20moi.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifh8nOehrWiMsAqRpTt2S0Qj5zUFD4pkdIuqRvqoQpzSPHo7AWJbRLiMuXPg_WXznxBjjUYHUkyAyk0rXpln9Rysy70uRj7hPTwVLFhSKq_16f4biMAA4F3Yr7jNGi6MAMOENKjnslwPiAIY4A5HTKpzT8jDucsubpljbUJbStRI2lPg9zx22bZun4CeQ/s320/martine,%20Am%C3%A9da%20et%20moi.jpg" width="240" /></a></div><br /><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Édith était allongée sur le confortable divan de couleur crème
fouettée de son salon. Celui qu’elle préférait. Elle caressait son chien, qui,
couché sur ses cuisses, lui semblait heureux. L’était-il vraiment ? Elle
l’espérait. La grande douceur des poils blanchâtres de Gustave, son Mini-Cockapoo
de dix mois, lui faisait penser au manteau de fourrure noir de sa grand-mère
Amélia, provenant d’un animal quelconque dont elle ne se souvenait plus. Il y avait
aussi celui de sa mère, en opossum, tirant sur un gris plus ou moins sombre qui
lui revenait en mémoire. « Mais n’était-il pas moins doux ? », s’interrogeait-elle,
en constatant qu’un chapeau de la même fourrure terminait toujours l’ensemble
comme un impressionnant diastème. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Il y a longtemps, très longtemps, pendant qu’une température glaciale
et hivernale s’imposait, les deux femmes s'étaient enveloppées dans leur richesse avec
la fierté démesurée d’une Élizabeth Taylor défilant en robe d’apparat à la
soirée des Oscars. Quel souvenir mémorable ! Il était évident qu’elles ne touchaient plus terre même si elles
savaient qu’une bonne dose de parcimonie était essentielle pour ne pas user leurs
préciosités. Il fallait donc un grand événement, une fête importante, la messe du
dimanche à l’église pour qu’elles s’en revêtissent. Rares étaient les
dérogations à ce principe qu’elles s’infligeaient. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Graduellement, Édith poussa avec délicatesse Gustave de son
lieu de repos pour se diriger vers la table de la cuisine où son portable en état
de veille l’attendait. Le petit chien, chassé de son confort, alla s’abreuver
d’eau sans lui en tenir rigueur. De sa main droite, Édith souleva un peu l’écran
vers le haut, puis s’assit pour un face-à-face avec elle-même. Elle pitonna de
manière mécanique et rapide puisqu’une idée avait surgi dans sa tête, une sorte
de bulle au cerveau. Avec ses longs doigts sur le clavier noir aux touches
blanches, elle pianota doucement l’alphabet, qui devint des mots, puis des
phrases. Elle se laissa donc emporter par l’inspiration du moment. Édith écrivait
comme elle respirait. Elle composait d’interminables paragraphes même la nuit
dans son sommeil, en souhaitant très fort s’en souvenir au petit matin. Ce qui n’arrivait
jamais. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Dans son enfance, la fillette des années 70 aux longs
cheveux bruns ondulés et au jeans à pattes d’éléphant enfouissait sa tête dans
une montagne de manteaux de fourrure déposés en désordre, l’un par-dessus
l’autre, sur un grand lit. Son plaisir ultime était de s’y cacher ! Que ce soit chez
ses parents ou ses tantes : les chats sauvages, les visons, les rats musqués se
faisaient renifler par ses petites narines aux sons et cris des fêtards ! Elle
y décelait les odeurs capiteuses et puissantes du <i>Chanel No 5</i> et de
<i>L’Air du temps</i> de Nina Ricci avec celles moins agréables des cigarettes Mark
Ten et <i>du Maurier</i>. Lorsqu’elle relevait la tête, un nuage d’une fumée de
nicotine l’enveloppait. L’asthme la poursuivait maintenant. Dans une chambre
adjacente parfumée au patchouli épicé, sa sœur et ses cousines écoutaient en
boucle : le vinyle des Beatles sur un tourne-disque. Paul McCartney y chantait :
« Let it Be ». Autres temps, autres mœurs. « Mais qui porte de nos jours la
fourrure d’un animal mort sur son dos ? », s’interrogeait-elle, en frottant ensemble,
ses deux pieds bien emmitouflés dans de gros bas de laine sur le plancher
flottant d’un brun marbré imitant le bois à la perfection. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Édith leva son menton pendant que ses yeux fixèrent le
plafond. Était-elle encore à la recherche de souvenirs ? Un craquement venant du
réfrigérateur la ramena sur terre. Sa grand-mère fut longtemps, c’est-à-dire presque
toute sa vie, couturière, mais uniquement de manteaux de fourrure. S’étant
séparée de son mari au début des années 40 dans un Québec catholique et
puritain, elle dut déménager, prendre des pensionnaires et utiliser ses doigts
de fée pour nourrir ses 12 enfants. De cette grande coupure qui affecta
énormément sa mère, Édith n’en connaissait pas les raisons. Elle s’en voulait
encore de ne pas avoir abordé le sujet de leur vivant. Sa Amélia adorée, née en
1886, habita chez ses parents, jusqu’à ce qu’elle atteigne 14 ans. L’histoire
ne retiendra rien d’elle et pourtant, en sourdine, de précieuses souvenances s’entremêlent
: <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">L’intelligence
d’ignorer ses crises (de bacon) de bébé, en dessous de la table de cuisine ;<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">En
été, l’écossage de grosses gourganes qui allaient se retrouver dans une succulente
soupe et la plantation d’un lilas à l’arrière de la maison ;<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Écouter
avec elle, le Canadien de Montréal et les congrès de partis politiques ;<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Un
dîner de fête pour ses 12 ans, avec pour dessert : un gâteau aux cerises
Duncan Hines et 100 sous noirs dans une enveloppe blanchâtre rectangulaire ;<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">À
tous les soirs, la préparation d’une ponce chaude de gin avec un soupçon de
sucre dans un verre (oui, un verre) ;<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Des
souliers à talons hauts tirés dans une garde-robe ;<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">L’inoubliable
odeur d’une teinture bleutée sur une chevelure blanche et de longs ongles
laqués.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;">·<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Des
siestes en après-midi, collées, l’une contre l’autre dans une énorme douillette lustrée
d’un ton vert olive et dans le cœur, tout son amour et bien plus… <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Il était si facile pour Édith de revoir la forme ainsi que la
couleur noisette des yeux d’Amélia et de l’entendre lui dire : « Mon p’tit bé… ».
Des mots écourtés avec l’accent vieillot charlevoisien d’une autre époque que même
48 ans d’absences n’avaient pu effacer. Édith avait la mémoire longue quand
le passé superposait le présent. « J’ai tellement été aimée ! », se disait-elle,
en fixant l’écran de son portable pendant que Gustave se couchait à ses pieds. Inopinément,
ses doigts s’agitèrent sur le clavier et un titre fut tapé : « <i>Bifurquer
vers hier</i> ». Vous connaissez la suite. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">C’est fou comme les poils d’un chien peuvent l’avoir amenée ailleurs.
Édith sera toujours en manque du refuge des bras d’Amélia, malgré ses 62 hivers,
et c’est très bien ainsi. Le savoir ne l’empêchera jamais de l’aimer. Ne dit-on
pas : <i>L’ennui est au bout de tous les plaisirs</i> (Octave Primez).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">P.S. Le vrai prénom de ma grand-mère est Améda (Guérin). Ma soeur Martine est à gauche de la photo et je suis à droite. Pourquoi ai-je modifié les prénoms ? J'y vais instinctivement sans trop réfléchir. :) </span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-7770751886216937922024-01-04T13:03:00.000-08:002024-01-04T13:08:47.000-08:00Le cafard et Charlotte Cardin<p><span style="font-size: 12pt; text-align: justify;"><br /></span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_8yNEv2uIjuJUwlzVA2t-yGRHvtgnHjzfHDs9MGReG-o6wZBZP-dc6wQk3hSpX7IV3KR2xNi1xc5UAzER373ys4CJWDE1S-G6lEew3d0fOMpM5KqddHgbqGTdFiQ_YI_2wi70DATet_f5FXIU4Jdna3oGojga6qQz-qdVrBdMQSyb6XaqHj9xy8r_FAI/s1053/Charlotte%20Cardin%20par%20Guillaume%20Arcand.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="903" data-original-width="1053" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_8yNEv2uIjuJUwlzVA2t-yGRHvtgnHjzfHDs9MGReG-o6wZBZP-dc6wQk3hSpX7IV3KR2xNi1xc5UAzER373ys4CJWDE1S-G6lEew3d0fOMpM5KqddHgbqGTdFiQ_YI_2wi70DATet_f5FXIU4Jdna3oGojga6qQz-qdVrBdMQSyb6XaqHj9xy8r_FAI/s320/Charlotte%20Cardin%20par%20Guillaume%20Arcand.webp" width="320" /></a></div><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; text-align: justify;"> Crédit photo: Guillaume Arcand</span></blockquote></blockquote></blockquote></blockquote></blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Pendant que la fin d’année 2023 faisait rage, Édith subissait
son coup de cafard annuel, celui du temps des fêtes. Était-ce en raison du
réchauffement de la planète et des guerres persistantes que ce malotru était
revenu ? Heureusement, elle savait par expérience qu’il ne s’éterniserait pas à
l’infini et que 2024 allait tout balayer comme d’habitude. Ce n’était pas la
pensée magique, c’était cyclique avec une bonne dose quotidienne de kilomètres
à pied. Ne totalisant plus le nombre des années depuis belle lurette, elle
connaissait indéniablement ce qu’il lui fallait pour trouver la lumière dans son
obscurité. « Une surdose de marche me sera nécessaire », se dit-elle en lavant ses mains au lavabo. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Debout devant son comptoir de cuisine, elle empoigna
fermement de sa main gauche un éplucheur à légume pendant que l’autre tenait une
grosse carotte, couleur de l’Halloween, loin du rouge et du vert de Noël. Plusieurs
fois, elle la déshabilla de haut en bas. L’économe était passé date, pas de
poignée ergonomique ni de tête pivotante. Pas grave, elle s’en fichait, il
fonctionnait. Six dissemblables carottes étaient allongées sur le vieux et très
usé comptoir recouvert d’une céramique défraîchie. Le temps lui avait enlevé son
lustre. Elle n’était pas la seule dont la joliesse s’était évanouie. Un sourire
narquois se dessina sur ses minces lèvres. Elle prit une grande inspiration et
ses épaules se détendirent. La justice existait quelquefois.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Le temps avait passé, couru, les jours, les mois et puis les
années. De sa jeunesse, il ne lui restait que ses souvenirs étiolés. Soudainement,
elle constata que le rythme moderato de la chanson pop « confetti » de
Charlotte Cardin lui faisait du bien. Une sorte d’hymne aux introvertis, ce
qu’elle n’était pas, sauf peut-être occasionnellement. En vieillissant, elle n’avait
pas souvent le goût d’étaler ses sentiments. Elle était seule à savoir que le
sevrage du décès de sa mère s’éternisait ad vitam aeternam. Le temps des fêtes
lui ramenait toujours les lourdes absences de ceux et celles disparus à jamais.
« Combien de jours encore, ce cafard allait-il persister ? », se demanda-t-elle
en fixant l’économe inerte. Sa tête se tourna vers la gauche où une grande
fenêtre dévoila d’immenses conifères saupoudrés de neige qui ne réussissaient pas
à cacher la longue rivière, celle du nom de son ancêtre. L’eau y glissait sans
entrave, insouciant de demain pendant que Charlotte chantait à merveille. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">« C’est fou comme la musique a du pouvoir », s’exclama-t-elle
en faisant deux pas vers la droite afin de prendre un morceau de carotte et le
croquer. Monsieur Gustave, son chien-citron aux rotules endommagées s’étirait de
la même manière qu’un chat de gouttière. Comment faisait-il pour dormir sur ce
rythme enivrant de la chanson « Pappy » ? La vieille dame se pencha pour lui
flatter le dessus de tête et glisser sa main dans son cou. Ce qui le réveilla. Elle
se releva et se laissa prendre au jeu, faussa énormément en se dodinant de
gauche à droite. Son cœur s’accéléra, elle se sentit mieux. L’économe devint un
micro et son cafard prit la poudre d’escampette. Charlotte avait été sa
magicienne. Elle se souhaita de nombreux vers d’oreille dans ses futures
dormances ainsi que des visites impromptues de personnes disparues. Le rêve
serait-il le pont pour rejoindre cet ailleurs mystérieux ? Spotify roula et les
mélodies de la jeune femme de 29 ans s’enfilèrent. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Édith fit quelques pas de souris et tourna en rond pour
retrouver la laisse de Monsieur Gustave qui se trouvait à sa place habituelle.
Elle l’attacha puis décida d’abandonner sa popote et la maisonnée aux bons soins
de la chanteuse douée. Elle saisit son long manteau noir, mit ses grosses
bottes avec crampons, sa tuque à pompon et ses mitaines en laine avec un petit
cœur sur chacune d’elles. Il était l’heure d’aller marcher dehors et de saluer
le voisinage. Charlotte continuait à chanter à tue-tête pendant qu'Édith continuait à fredonner. La porte se
referma sur son vague à l’âme. Combien de pas seront inscrits sur son podomètre
aujourd’hui ? Attraper des bouts de ciel prend du temps. Monsieur Gustave la
tira par en avant au même moment qu’un ver d’oreille apparut dans sa tête. C’était
peut-être juste cela le bonheur. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">PS La musique de Charlotte Cardin est addictive. L’écoute quotidienne peut amener une grave accoutumance. À vos risques et périls, mais bonheur assuré. </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/3pKfuNBMQW8" width="320" youtube-src-id="3pKfuNBMQW8"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-72111160084676283222023-06-28T06:59:00.005-07:002023-06-28T07:02:01.413-07:00Londres<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyEp3CjBtD4xCOggOPex26dk9GoGG4i3AVSOWdTY82L4pzjNhraO2vKMKPD6CEVzrs-VJNgpzMd5vCNo5nBtuJsx4_NfApRClReoP17njQW2r9YsNdwTUEbuEDbnTc8F2-cJP5CQaK6iAw-klSkws45rCHFuL8nttSXauLThJ6wS6dvrAX1k3pez6aDgo/s4028/Cheval.HEIC" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4028" data-original-width="2173" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyEp3CjBtD4xCOggOPex26dk9GoGG4i3AVSOWdTY82L4pzjNhraO2vKMKPD6CEVzrs-VJNgpzMd5vCNo5nBtuJsx4_NfApRClReoP17njQW2r9YsNdwTUEbuEDbnTc8F2-cJP5CQaK6iAw-klSkws45rCHFuL8nttSXauLThJ6wS6dvrAX1k3pez6aDgo/s320/Cheval.HEIC" width="173" /></a></div><br /> Crédits photos: moi-même<br /> <div><span style="font-size: 12pt; text-align: justify;">Chère destination royale,</span><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Pas besoin d’être monarchiste pour t’aimer. D’une manière ou
du nôtre, tu as ce don de réussir à nous émerveiller ! Tout de même, tu sens la
haute gomme, la distinction, le chignon bien coiffé du Nord au Sud et de l’Est
à l’Ouest. Toi, l'impressionnante et coquine grande ville de 8 millions d'habitants. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Pour ma deuxième visite, je n’ai pas eu besoin de
revêtir mes plus beaux atours afin de déambuler dans deux de tes huit parcs
royaux, des propriétés de la Couronne britannique. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Le palais de Kensington avec son jardin italien est splendide.
On peut y apercevoir l’ancienne résidence de Diana, princesse de Galles et
éternelle princesse des cœurs. La visite à l’Abbaye de Westminster a été une
belle découverte. Elle a du vécu avec ses 3 000 personnes inhumées et ses
600 tombeaux ! Trente-neuf souverains y furent couronnés. D’ailleurs, le
trône du couronnement est l’une des pièces les plus célèbres. Le tombeau de
Marie Stuart, reine d’Écosse, n’est pas banal. Situé tout près de celui
d’Élisabeth 1<sup>er</sup> qui décida de la faire exécuter. Les obsèques
des membres de la famille royale y sont souvent célébrées comme celle de Diana
et d’Élisabeth II. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Revoir le Tower Bridge et tous les autres incontournables, en
plus d’assister à la comédie musicale « Les Misérables » m’a rempli de bonheur !
<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Ton métro et tes autobus sont très faciles à utiliser avec
une simple carte de crédit, mais pour deux personnes, il faut en avoir deux
différentes. Flâner chez toi se fait si bien à pied. Chaque coin de tes rues a une
histoire à raconter. Capitale culturelle, politique et économique, tu es d’une
élégance et d’une propreté remarquables. Divertissante aussi avec tes musées
gratuits, tes palais et tes monuments. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Je te quitte pour mon « afternoon tea » en jeans et en chemise
à carreaux, mais toujours avec mon petit doigt en l’air qui tient sa tasse en
porcelaine chinoise de Buckingham Palace. Tu sais, ici, je suis la reine des
bécosses ! Bin, on est reine de ce que l’on peut ! <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfrhkECaFDow1duDhJc0j-yfWz1WTONtdFjZYWsfE7uYYUb8uIzTUHQ1ZnJCJcvlZvpWFM84kwoK51q1yIVVOXMEKUmp6L9KaBu5LzQjpctXlkWuqM41oOTnyjh_ewOfzteqla6irtssBSFkQaTNIO7CwK9wIp0WLz0d3YaOh8rPkGsLFZTzRfn4rrcN4/s4032/l'Abbaye%20de%20Westinster%20Londres.HEIC" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfrhkECaFDow1duDhJc0j-yfWz1WTONtdFjZYWsfE7uYYUb8uIzTUHQ1ZnJCJcvlZvpWFM84kwoK51q1yIVVOXMEKUmp6L9KaBu5LzQjpctXlkWuqM41oOTnyjh_ewOfzteqla6irtssBSFkQaTNIO7CwK9wIp0WLz0d3YaOh8rPkGsLFZTzRfn4rrcN4/s320/l'Abbaye%20de%20Westinster%20Londres.HEIC" width="320" /></a></div> l'Abbaye de Westminster <p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ozcUzYEW770f7YF8Ffv3ZGEtVnimfmJnTptBlpnD7Vr_a4Mv0oz7XBuLzaeNPvkel2FOA87tZtlXAlVeGisBPM59dCSnE1nZmcpih8AEVoZkQ6ahghn7AIm2ljT0zpbe-pLrqVlZYY9RKjz12t92MzHdfb4ruu8SO4WoYyjFLX4Xk5Cys53Z5TfAezY/s4032/Abbaye%20de%20Westminster%20.HEIC" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ozcUzYEW770f7YF8Ffv3ZGEtVnimfmJnTptBlpnD7Vr_a4Mv0oz7XBuLzaeNPvkel2FOA87tZtlXAlVeGisBPM59dCSnE1nZmcpih8AEVoZkQ6ahghn7AIm2ljT0zpbe-pLrqVlZYY9RKjz12t92MzHdfb4ruu8SO4WoYyjFLX4Xk5Cys53Z5TfAezY/s320/Abbaye%20de%20Westminster%20.HEIC" width="240" /></a></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><br /></span></p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-38663189750871107642023-06-23T07:26:00.000-07:002023-06-23T07:26:21.567-07:00Un voyage organisé totalement désorganisé<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfRPMsFIgmsTT1iV-Kx0j5AGE4EbJA96NLiaxOlveAsUozP9t5gYxFZbH3oPKISeJUkNeyZ6mE3rfiv8KyyTwOmjUw0DqPobusF2bN-OgRAaUA6LyUniTILzgK3rghVwvhxz35wvz8VOLsvA5e-ooVKIhWLPqN50MEP9NbXIIuBONHPHHScWkTZjOivnk/s4032/maison%20d'Anna%20Hathaway%202.HEIC" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfRPMsFIgmsTT1iV-Kx0j5AGE4EbJA96NLiaxOlveAsUozP9t5gYxFZbH3oPKISeJUkNeyZ6mE3rfiv8KyyTwOmjUw0DqPobusF2bN-OgRAaUA6LyUniTILzgK3rghVwvhxz35wvz8VOLsvA5e-ooVKIhWLPqN50MEP9NbXIIuBONHPHHScWkTZjOivnk/s320/maison%20d'Anna%20Hathaway%202.HEIC" width="320" /></a></div> Maison d'Anne Hathaway<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: arial;">L’une des nombreuses anecdotes commence le <span style="color: #303030;">jour 14 de
notre voyage de groupe (Irlande, Écosse, Angleterre), soit le 30 mai, mais
la date n’a pas vraiment d’importance. <o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: arial;">Nous
fîmes un arrêt toilette à Stratfort en Angleterre au cottage d’Anne Hathaway, la
femme de Shakespeare. Or nous constatâmes qu’il n’y en avait pas. Alors notre
guide nous suggéra de visiter librement la ville, et ce, sans nous donner aucune
information. Ce n’était pas la première fois. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Encore
de l’improvisation</span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"> !</span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"> crièrent en cœur les moutons humains que nous étions.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Et
combien de temps pouvons-nous y rester</span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"> </span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">? <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: arial;">— Une
petite heure. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: arial;">— OK.
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">Exaspérés,
voire découragés, dégoulinant de sueur, nous sortîmes de l’autocar qui
d’ailleurs n’avait pas d’air climatisé, mais ça, c’est une autre histoire. Vous
ai-je parlé de l’obligation de faire la rotation des sièges</span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"> </span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">? Un mal nécessaire qui enlève le goût de refaire ce genre
d’expérience. Je poursuis.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">C’est donc en
déambulant sur la rue principale que nous avons appris qu’il y avait aussi la
maison du célèbre dramaturge, poète et acteur du nom de Shakespeare. Jamais notre guide ne nous en avait parlé</span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"> </span><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">! En prime d’incompétence, </span><span style="color: #303030;">nous avons eu droit à
une lecture avec Google de la ville de Stratford, mais après l’avoir nous-mêmes
visité ! Ce fut d’ailleurs souvent le cas. Ce périple avait difficilement débuté
et rien ne changea jusqu’à la fin. En construction, les travailleurs disent
qu’un projet qui commence mal finit mal. Est-ce que nous nous sommes plaints à
l’agence de voyages de tout ce bordel ? Of course ! (comme on dit là-bas). <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030;"><span style="font-family: arial;">Entre vous et moi, je me
pose deux questions. Serait-ce qu’il y a trop de gens qui veulent voyager et
que la demande est devenue trop forte ? Est-ce qu’il y a une pénurie de guides compétents ?<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: arial;">Bon,
ce qui est à retenir, c’est que ce voyage organisé était totalement désorganisé
et que comme dirait Shakespeare dans Le roi Lear : « Sache que les hommes
sont ce qu’est leur époque ». <o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1K6NyP1ADdOHjvQ13HrJ_O5JXPBsTPKMsdR8uxTulW-DuTcrVJD3qgY4KSb8Qr_oUNFy7LvVaLW7TMR8Gd7XHuYc3meFYUsbY5Vs6_Eh_Xqp7jdddyUWXCnmUQX8MDFBAMtOj8esNKv16FxkQxfr9r8hmSJCiPO4LXXLWamODsgv-zyPY525HJ2k936w/s4032/maison%20de%20Shakespeare.HEIC" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1K6NyP1ADdOHjvQ13HrJ_O5JXPBsTPKMsdR8uxTulW-DuTcrVJD3qgY4KSb8Qr_oUNFy7LvVaLW7TMR8Gd7XHuYc3meFYUsbY5Vs6_Eh_Xqp7jdddyUWXCnmUQX8MDFBAMtOj8esNKv16FxkQxfr9r8hmSJCiPO4LXXLWamODsgv-zyPY525HJ2k936w/s320/maison%20de%20Shakespeare.HEIC" width="320" /></a></div> Maison de Shakespeare<br /><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030; font-size: 12pt; line-height: 107%;">Crédits photos: moi-même</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #303030;"><o:p><span style="font-family: arial;"> </span></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-60436148923177268352023-06-16T05:17:00.003-07:002023-06-16T05:23:52.893-07:00Édimbourg la magnifique ! <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbk-LBTdauLyo3upQbV2TU_mgbygKnXqbipuu6px8ojTZhXjDVWKCD7IYDifpR8uycZV0aImcjoFEqRpKTx4gjPionstQHG2WnWyBhuFhfPN7zQW3N6kc1JwkvkunZ2xiab9eHcJej78UCFC4-S6_VW9uIbKuWmts-JCg5_bcooMRbMvQZ5cgP_pNM/s230/%C3%89dimbourg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="175" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbk-LBTdauLyo3upQbV2TU_mgbygKnXqbipuu6px8ojTZhXjDVWKCD7IYDifpR8uycZV0aImcjoFEqRpKTx4gjPionstQHG2WnWyBhuFhfPN7zQW3N6kc1JwkvkunZ2xiab9eHcJej78UCFC4-S6_VW9uIbKuWmts-JCg5_bcooMRbMvQZ5cgP_pNM/w304-h400/%C3%89dimbourg.jpg" width="304" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Lorsque mes yeux ont vu ton gigantesque
château perché au loin sur un gros rocher volcanique, ils sont devenus
exorbitants ! Édimbourg, ta beauté est saisissante sur 360 degrés, rien de
moins. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Envoûtante, tu sais nous
courtiser comme au moyen-âge. Ce que tu as fait avec moi lorsque j’ai visité
ton extraordinaire château avec Nikolaï, un guide volubile, compétent, d’une
grande théâtralité, natif de Saint-Pétersbourg (jamais il n’a mentionné de Russie).
Ce joyau au cœur de la vie écossaise depuis mille ans, est le témoin de tes
chevauchées épiques et historiques allant de cérémonies royales, à des
batailles sanglantes, à des sièges, à la naissance d’un roi et de plusieurs
décès de reines. On peut dire que tu as du vécu ! Aujourd’hui, 3 musées accueillent tes souvenirs et les trésors
de tes activités militaires. Mais comment flagornait-on autrefois ? Avec classe et lenteur,
voyons ! Et avec moi, tout a fonctionné ! C’est là que j’ai pu admirer la très
connue « pierre de la Destinée » qui était de retour depuis 3 jours, tout juste après
le couronnement de Charles III. Le trône d’intronisation est revenu lui
aussi chez lui, c'est-à-dire à l’Abbaye de Westminster. Comme le charmeur de serpents,
tu sais vraiment séduire tes visiteurs !<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ta ville au grand complet est
classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Que cela est justifié ! Même si on m’a dit que tes façades rurales sont refaites et que tes intérieurs sont maintenant
modernes. Déambuler sur le Chemin de Traverse, lieu emblématique d’Harry
Potter, continuer dans tes rues médiévales serpentines et géorgiennes de long
en large et de bas en haut fut fort agréable. Capitale d’Écosse avec un
historique à n’en plus finir, je ne pourrai jamais t’oublier. Les élèves de
Poudlard y sont peut-être pour quelque chose ? Y aurait-il de la « poudre
de cheminette » éparpillée dans l’air ?<span style="mso-spacerun: yes;">
</span><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPlwNYAqld4zakl7G0pSSwZZxmaMy7nVsRXEJN8XYqiDerpf_-M_Hr69BkV6r1gu_6Rr1hUacG9JhMPafMVKlKtI2oC2utvEx_SAvXGXFRy0qy16qXSd5Dnp82SvPaxDbXXDKtBMgygfMQp9YZfkO5qX9W43rMklrn4u7cVL_HTzU7rHsx3Jw4Z7J6/s924/Chemin%20de%20Traverse%20%C3%89dimbourg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="924" data-original-width="693" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPlwNYAqld4zakl7G0pSSwZZxmaMy7nVsRXEJN8XYqiDerpf_-M_Hr69BkV6r1gu_6Rr1hUacG9JhMPafMVKlKtI2oC2utvEx_SAvXGXFRy0qy16qXSd5Dnp82SvPaxDbXXDKtBMgygfMQp9YZfkO5qX9W43rMklrn4u7cVL_HTzU7rHsx3Jw4Z7J6/s320/Chemin%20de%20Traverse%20%C3%89dimbourg.jpg" width="240" /></a></div><br /><span style="mso-spacerun: yes;"> Chemin de Traverse</span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHRDVNcTTsyMqBpjZpvmMYeaXt9XtJxgNjeld3pypYAj-NEQVsXpYUMiHsaN17a6L6hhwYeNGpcxRXnCVIVtGnKJiRS8y572FAbXP419ddWiA1X2d4PuW9nCyTG9WgqqqzOVRE7asywUvJek2oosBSUiMjrT1N4Qy2PabnKxmFiUeXtCPrgXYWqd37/s279/Ch%C3%A2teau%20d'%C3%89dimbourg%202.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="209" data-original-width="279" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHRDVNcTTsyMqBpjZpvmMYeaXt9XtJxgNjeld3pypYAj-NEQVsXpYUMiHsaN17a6L6hhwYeNGpcxRXnCVIVtGnKJiRS8y572FAbXP419ddWiA1X2d4PuW9nCyTG9WgqqqzOVRE7asywUvJek2oosBSUiMjrT1N4Qy2PabnKxmFiUeXtCPrgXYWqd37/s1600/Ch%C3%A2teau%20d'%C3%89dimbourg%202.jpg" width="279" /></a></div><br /> Minuscule partie du Château d'Édimbourg<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Crédits photos: moi-même</p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-84556570896442943312023-06-13T06:56:00.004-07:002023-06-16T05:23:03.277-07:00Belfast<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWzFLS10dJuaYJtFz5h5dRgBh_H1gvMA6giPUGy1TYVGTkaqeScOhokwgK5iCUB81nv2c-pkK6JDBrdzNqh8DN0adyGihEhZ2h-pK5X2_-_Ldqa6i3tL5dTJssvfX9UUNvK9N59qnmogMT7_WzHcuCbY8B1mwpNJpmBs0SwYqTLAEIEbAzX41pwxa5/s924/Belfast%20Irlande%20du%20nord.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="924" data-original-width="870" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWzFLS10dJuaYJtFz5h5dRgBh_H1gvMA6giPUGy1TYVGTkaqeScOhokwgK5iCUB81nv2c-pkK6JDBrdzNqh8DN0adyGihEhZ2h-pK5X2_-_Ldqa6i3tL5dTJssvfX9UUNvK9N59qnmogMT7_WzHcuCbY8B1mwpNJpmBs0SwYqTLAEIEbAzX41pwxa5/s320/Belfast%20Irlande%20du%20nord.jpg" width="301" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3GYfdzIU62NchwiKfdtHXgW3z5sdNlxYEDe7IT3cssNP-N_ZLwUm2OAf6JPnd_1QmsIlT5dfN6o_LudBMdHG3WIk046oTx_W1iHi28JauL1o8oQGvGyh_xGGzb9j2dA-dpIGeXqeSmmYWdyv0eYsNKnwpi3a_GkkUfBhgeZU4Lc3QEUBvPwcwA2Nf/s1536/mur%20de%20Belfast%20avec%20Imagine.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="1536" height="176" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3GYfdzIU62NchwiKfdtHXgW3z5sdNlxYEDe7IT3cssNP-N_ZLwUm2OAf6JPnd_1QmsIlT5dfN6o_LudBMdHG3WIk046oTx_W1iHi28JauL1o8oQGvGyh_xGGzb9j2dA-dpIGeXqeSmmYWdyv0eYsNKnwpi3a_GkkUfBhgeZU4Lc3QEUBvPwcwA2Nf/s320/mur%20de%20Belfast%20avec%20Imagine.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3Z6h1X4GOdfZHZ82JzJIaSHHoD3NinbZYSSYG74SQKvW619vmD_BnTo2FQDhZwZm-VCaRbE6LtlUa62LYIOejiciKNXNCPoJkNGVj6Axw_F4FlnO8tyN_MGcxeXMqaSjAqzKHIM5YwTHVKx_oDNkFiWw0aDDk43sITePhZwEIGbvhvdiC9ji7xbPJ/s1068/Les%20unionistes.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="1068" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3Z6h1X4GOdfZHZ82JzJIaSHHoD3NinbZYSSYG74SQKvW619vmD_BnTo2FQDhZwZm-VCaRbE6LtlUa62LYIOejiciKNXNCPoJkNGVj6Axw_F4FlnO8tyN_MGcxeXMqaSjAqzKHIM5YwTHVKx_oDNkFiWw0aDDk43sITePhZwEIGbvhvdiC9ji7xbPJ/s320/Les%20unionistes.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy50r_Z4rqqK-tOdhaCQZJrSzwUJrh-vU0s1irv_RBojPIrhEd-Ro9psPN2DV9zsYoGBb8AAXIsSqp34WtZr_xE3Sc631RMN4IEfhOtTnZ9gF5CoZ07O0bOmiWXQcrerJp92E7fQRY08JDLLHpabN56n0TLW1RdYFKpWC5BtTbDFIDEGRhpF4yHxc8/s846/Le%20mus%C3%A9e%20du%20Titanic.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="635" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy50r_Z4rqqK-tOdhaCQZJrSzwUJrh-vU0s1irv_RBojPIrhEd-Ro9psPN2DV9zsYoGBb8AAXIsSqp34WtZr_xE3Sc631RMN4IEfhOtTnZ9gF5CoZ07O0bOmiWXQcrerJp92E7fQRY08JDLLHpabN56n0TLW1RdYFKpWC5BtTbDFIDEGRhpF4yHxc8/s320/Le%20mus%C3%A9e%20du%20Titanic.JPG" width="240" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Belfast, ton nom résonne si fort en moi. Je t’associe encore
aujourd’hui à tes 30 années de troubles et de violence de 1969 à 1998. Une
période de tensions entre les Nord-Irlandais et les Anglais qui s’affrontaient
à travers des attentats sanglants. Les bulletins de nouvelles parlaient
régulièrement de toi. On dit que 3 480 personnes sont mortes lors de ton
conflit. On dit qu’il eut 47 500 blessés, 19 600 prisonniers emprisonnés
sans jugement, 37 000 fusillades et 16 200 attentats. <a href="https://d.docs.live.net/bfea53596e64f78b/Documents/Belfast.docx#_edn1" name="_ednref1" style="mso-endnote-id: edn1;" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR-CA; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">[i]</span></span><!--[endif]--></span></span></a>
<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Belfast, lorsqu’on arrive chez toi au Royaume-Uni, une
sensation malaisante nous prend à la gorge. On sent que la poudrière pourrait
éclater à tout moment entre les unionistes et les séparatistes, entre les
catholiques et les protestants. Ce qui est presque survenu lors du Brexit. Tu
sembles calme, mais tu restes divisée et sur tes gardes. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Bien sûr, ton musée Titanic est magnifique, mais ce sont tes
murs remplis de graffitis, d’œuvres de toutes sortes qui attirent notre
curiosité et nous crient ton histoire. D’une hauteur de dix mètres et d’une longueur de cinq kilomètres, on
ne peut pas les manquer. Encore aujourd’hui à 19 heures, tes portes
métalliques se ferment entre tes deux grands quartiers qui sont collés côte à
côte. Tu offres des visites guidées vraiment intéressantes. Tu ne le sais peut-être
pas, mais pour un voyageur, c’est une expérience unique à vivre. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Belfast, ta paix reste si fragile. Tes morts ne dorment que
d’un seul œil. Reste calme, reste calme…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">P.S. Suggestions de visites dans le coin : La Chaussée des Géants
avec ses 40 000 colonnes de basaltes polygonales et le « Dark Hedges »,
les arbres entrelacés à Bailymoney de « Game of Thrones ». <o:p></o:p></span></p>
<div style="mso-element: endnote-list;"><!--[if !supportEndnotes]--><br clear="all" />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<!--[endif]-->
<div id="edn1" style="mso-element: endnote;">
<p class="MsoEndnoteText"><a href="https://d.docs.live.net/bfea53596e64f78b/Documents/Belfast.docx#_ednref1" name="_edn1" style="mso-endnote-id: edn1;" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 10pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR-CA; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">[i]</span></span><!--[endif]--></span></span></a> <a href="http://www.guide-irlande.com/">www.guide-irlande.com</a> Les Troubles en
Irlande du Nord <o:p></o:p></p><p class="MsoEndnoteText"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfErd6hwbWQZWsEgexUVUvOeJrP1beRu3LNEOyptvAW985dmV4H48LMxiWYYLOHsOiVLUGi-vvF8wbDMTuRC9UuXcd451U_owfqXOldyMIJtcqDTSs1BSY7J6j8Zzk3cGyBoyBdgPA1AXd3kzChpGR2N2QOJYFhwsmcXzz-g58PMsPqQCyihaedQ_y/s846/La%20chauss%C3%A9e%20des%20g%C3%A9ants.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="635" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfErd6hwbWQZWsEgexUVUvOeJrP1beRu3LNEOyptvAW985dmV4H48LMxiWYYLOHsOiVLUGi-vvF8wbDMTuRC9UuXcd451U_owfqXOldyMIJtcqDTSs1BSY7J6j8Zzk3cGyBoyBdgPA1AXd3kzChpGR2N2QOJYFhwsmcXzz-g58PMsPqQCyihaedQ_y/s320/La%20chauss%C3%A9e%20des%20g%C3%A9ants.jpg" width="240" /></a></div> La Chaussée des Géants<br /><p class="MsoEndnoteText"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSuH12lPKNy460wNbcHbnTAax8ojYEfUCD_mEGkuGgBJ42w8qgblaZQYmGajU_xsn-p5mJUaQnPgCGa_qmv4iJ2Vh_qxkuOvykQ9gTe4atLYNl228gh5XiBbGDS7CcdBkjrwmyRkApgcVeynq5ItjCxdTJoyA6mA1ShsmUjMF1p0QcTcEQeD3Qm8xL/s924/Dark%20hedges.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="924" data-original-width="693" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSuH12lPKNy460wNbcHbnTAax8ojYEfUCD_mEGkuGgBJ42w8qgblaZQYmGajU_xsn-p5mJUaQnPgCGa_qmv4iJ2Vh_qxkuOvykQ9gTe4atLYNl228gh5XiBbGDS7CcdBkjrwmyRkApgcVeynq5ItjCxdTJoyA6mA1ShsmUjMF1p0QcTcEQeD3Qm8xL/s320/Dark%20hedges.jpg" width="240" /></a></div> Dark Hedges (secret: à l'hôtel sur le site, il y a la porte Stark !) </div><div id="edn1" style="mso-element: endnote;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVymQ96vTuOuH2cQPY3nyULDmf0XAIx9rOZ-kYjhLn-MMfFZ_2Zob_eWhbF6sWQFXi8IOwxRqrGrSPbqFaouvzhrc172-gKkgjJkMp_3hE0aBp5qYxicBFyfu6HigCfL4Fae4_W39FN5izgghW6yjGET0JUntU5Z_1gK90otOU4oXFfHPXx67d5vyy/s199/porte%20Stark.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="199" data-original-width="149" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVymQ96vTuOuH2cQPY3nyULDmf0XAIx9rOZ-kYjhLn-MMfFZ_2Zob_eWhbF6sWQFXi8IOwxRqrGrSPbqFaouvzhrc172-gKkgjJkMp_3hE0aBp5qYxicBFyfu6HigCfL4Fae4_W39FN5izgghW6yjGET0JUntU5Z_1gK90otOU4oXFfHPXx67d5vyy/s1600/porte%20Stark.jpg" width="149" /></a></div><br /><div id="edn1" style="mso-element: endnote;"><br /></div><div id="edn1" style="mso-element: endnote;">Crédits photos: moi-même. </div><div id="edn1" style="mso-element: endnote;"><p class="MsoEndnoteText"><br /></p>
</div>
</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-91293469445558384912023-06-09T12:19:00.008-07:002023-06-09T12:45:51.942-07:00Envoûtante République d'Irlande<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXaN1vL90P0br0wCsnTdZkQ9_p2eNRurhLxIqkYrQydG3b3XsmNiP-eZa5oCbsT974SC8R9hlP_CoSp-81hvrB06HOuwSsNAB0kaFrg1viC-UOj9mtHlWBF0cGUwU6NeLGbFcyOMI_XDglcPI17B4o_j1tAxyHSoI8C-1d4IepQ19CwQIR7ZXhbJhL/s846/plusieurs%20photos%20de%20Dublin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="846" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXaN1vL90P0br0wCsnTdZkQ9_p2eNRurhLxIqkYrQydG3b3XsmNiP-eZa5oCbsT974SC8R9hlP_CoSp-81hvrB06HOuwSsNAB0kaFrg1viC-UOj9mtHlWBF0cGUwU6NeLGbFcyOMI_XDglcPI17B4o_j1tAxyHSoI8C-1d4IepQ19CwQIR7ZXhbJhL/s320/plusieurs%20photos%20de%20Dublin.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Crédit photo: moi-même</div></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">De retour de ce périple vertigineux en Irlande, Écosse et Angleterre et malgré l’incompétence et l’improvisation de
l’agence de voyages qui nous gâcha bien du bon temps, il reste tout de même certaines
découvertes, des moments forts à ne pas oublier. En tout premier lieu, La République
de l’Irlande avec sa beauté émeraude, ses infinies clôtures de pierres, ses
paysages jalonnés de moutons à tête noire qui sont plus nombreux que ses
habitants. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de nourrir un agnelet à la <a href="https://www.rathbaunfarm.com/" target="_blank">fermeRathbaum</a>. Endroit pittoresque et bien organisé pour accueillir ses
visiteurs avec de bons scones et du thé. Ce pays abrite des panoramas époustouflants
comme dans Le Connemara où l’on retrouve plusieurs lacs mythiques. La nature
est rude, grandiose et surprenante. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Que dire de la grande gentillesse
des Irlandais, elle rivalise avec les bleuets du Lac-Saint-Jean. Est-ce pour cela
que l’on s’y sent si bien ? L’omniprésence du folklore irlandais, musique et
danse festive se retrouvent partout. Étonnant encore de lire les panneaux de
signalisation écrit en premier, toujours en gaélique et en second, en anglais.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Dublin, sa capitale, est une
belle ville. C’est là aussi où mes yeux ont détecté rapidement des kilts, un effet
aphrodisiaque à ne pas négliger surtout à mon âge (âgisme réaliste) ! <a href="https://www.guinness-storehouse.com/en/home" target="_blank">Le muséeGuinness</a>, <a href="https://www.museum.ie/en-ie/home" target="_blank">le musée de Dublin</a>, <a href="https://raconte-moi-l-irlande.com/clonmacnoise-monastere-medieval-sur-les-rives-du-fleuve-shannon/" target="_blank">le monastère de Clonmacnoise</a>, <a href="https://www.guide-irlande.com/sites-touristiques/falaises-de-moher/" target="_blank">les falaises deMoher</a> dans le Burren, les églises (St-Patrick et bien d’autres), sont à mettre également
à votre agenda. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Bien sûr, j’ai vu des endroits
magnifiques en Irlande du nord, en Écosse et en Angleterre, mais rien ne peut
rivaliser avec la République d’Irlande (depuis 1949), pas même la grandiose Abbaye
de Westminster à Londres. Parce que j’ai découvert des gens ancrés dans une
culture gaélique vivante, valeur inestimable de ce lieu enchanteur si envoûtant.
Serait-ce mon 3 % d’ADN qui fait que je suis maintenant ensorcelée ? Haute
en couleur, son identité forte et belle vous happera tout autant que moi. Coup
de foudre assuré. Is fada beo Phoblacht na hÉireann ! <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">PS: Si vous voulez voir plus de photos, je vous invite sur Instagram: nicolesimardnamaste. :) Mon prochain billet portera fort probablement sur Belfast en Irlande du nord. Ville que je n'ai pas aimée, mais son histoire est trop fascinante pour ne pas vous en parler. A + </p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-36730477281832373032023-04-25T14:13:00.000-07:002023-04-25T14:13:21.202-07:00Mieux vaut tard que jamais<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJMIHZ2VblhvVN9mb4-ztj6uLNcjyLAbtsu22rJZhUWfd-50FI7axm1nmC60_67H1DfiqV6dUi8qZJNQcTNBiHaD7Ic_-8AkVBDDhN1kqvMOIUrGdZph0JvIOSnOy6ty9IUWzImuwY_aKMK75dkjQW-a1Ts67y11-6BUKmUNE-nN79ZsgDOPYWwgb0/s864/B9719174455Z.1_20190410155748_000+GQ5DC7POC.1-0%20%20Le%20Soir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="486" data-original-width="864" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJMIHZ2VblhvVN9mb4-ztj6uLNcjyLAbtsu22rJZhUWfd-50FI7axm1nmC60_67H1DfiqV6dUi8qZJNQcTNBiHaD7Ic_-8AkVBDDhN1kqvMOIUrGdZph0JvIOSnOy6ty9IUWzImuwY_aKMK75dkjQW-a1Ts67y11-6BUKmUNE-nN79ZsgDOPYWwgb0/s320/B9719174455Z.1_20190410155748_000+GQ5DC7POC.1-0%20%20Le%20Soir.jpg" width="320" /></a></div> Image prise sur le site web: Le soir<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je me fais rare sur mon blogue.
J’ai l’œil droit fragile, ce qui m’oblige à me tenir loin de mon portable. Ceci
ne m’empêchant pas de vivre goulûment, entre la généalogie et ma nouvelle dépendance
<i>Game of Thrones</i>, cette vieille saga débutée en 2011. Vous pouvez maintenant constater
que je ne suis pas en avance sur mon temps, bien au contraire, mais mieux vaut
tard que jamais. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">C’est de la faute à mon chéri qui
m’invita à écouter <i>La maison du Dragon</i> et l’histoire des Targaryen. La
piqûre fut immédiate, me faisant développer par la suite une forte addiction
quotidienne à la série qui la précédait : <i>Game of Thrones</i>. Quel plaisir
de découvrir les nombreux personnages des nobles familles qui se creusent
les méninges à inventer des complots et alliances machiavéliques dans le but
ultime de conquérir le fameux trône pendant que les marcheurs blancs reviennent
pour les anéantir. C’est fou comme on se désensibilise vite à la violence extrême
et à l’érotisme criard et récurrent, parce que tout simplement, le scénario est
très bien ficelé et que des acteurs chevronnés y brillent à merveille.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Vous le savez peut-être ou pas,
mais l’Université d’Havard utilise la série pour étudier l’époque médiévale.
Plus précisément le cours en « folklore et mythologie » qui fait la lumière
entre le vrai du faux. Que le monde de l’enseignement peut être inventif
quelquefois ! Écouter cette épopée créative me donne réellement le goût d’aller
m’acheter des livres moyenâgeux. Le livre <i>Les Piliers de la terre </i>de Ken Follet m’attire un peu comme
du miel ou seraient-ce mes nombreux ancêtres de la Bretagne qui m’interpellent ?
Bref, mon libraire va me voir le bout du nez bientôt.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Toujours est-il que nous nous
rapprochons à grandes chevauchées de notre départ à la mi-mai vers l’Irlande,
l’Écosse et L’Angleterre, et que nous visiterons l’allée d’arbres tortueux Dark
Hedges en Irlande et peut-être même le musée à Banbridge. Nous devrons donc dans
ces conditions y mettre les bouchées doubles voire même triples. Le temps
presse et il faut ce qu’il faut. Je vous quitte pour les Stark, les Targaryen,
les Lannister, les Barathéon, les Sauvageons et les Corbeaux. Ceux qui fouillent
l’obscur pour trouver la lumière, mais avant, j’irai aiguiser mes couteaux à
défaut d’épées ! <o:p></o:p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/DcFpvolRN3w" width="320" youtube-src-id="DcFpvolRN3w"></iframe></div><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-5557054273149479882023-03-28T12:40:00.003-07:002023-03-28T12:40:47.632-07:00La surcharge des ophtalmologistes<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd2MBtVquMc9v2PlGFo1WNS9ySMP629sAPUewFuWwO25GPU9HIJVFYM-2jzkGQrbgoBzK484-m3bjB-2JjXOTmTfQFux-tB9tVUTgmrvQaTMl3zAEz6PBBxXYDcCtgOLV4DNf7TDOe1AGwV7UZT7OVsTJzlmMPsIIYTQukY2YoORwM33iLq6Jhaaih/s1280/eye-1003315_1280.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1280" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd2MBtVquMc9v2PlGFo1WNS9ySMP629sAPUewFuWwO25GPU9HIJVFYM-2jzkGQrbgoBzK484-m3bjB-2JjXOTmTfQFux-tB9tVUTgmrvQaTMl3zAEz6PBBxXYDcCtgOLV4DNf7TDOe1AGwV7UZT7OVsTJzlmMPsIIYTQukY2YoORwM33iLq6Jhaaih/s320/eye-1003315_1280.webp" width="320" /></a></div> Crédit image: Pixabay<br /> <p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je savais que les travailleurs de
la santé étaient débordés. Ils le criaient haut et fort partout où ils
pouvaient être entendus. De mon côté, depuis un mois, je constate leur
surcharge comme patiente en ophtalmologie et c’est bel et bien vrai. Je
voudrais presque m’excuser d’être celle qui augmente leurs grosses piles de
dossiers.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Replaçons-nous vendredi dernier. J’attends
d’entendre prononcer mon nom, patiemment comme de nombreux éclopés pour
rencontrer l’ophtalmologiste de garde, car même avec un rendez-vous, c’est la
procédure. Là, tout va bien, même si je constate que nous sommes bien trop
nombreux. Je vois donc l’infirmière au triage, retour dans la salle d’attente,
puis un autre infirmier afin qu’il me mette des gouttes qui dilateront mes
pupilles (il verbalise à une collègue qui vient le voir qu’il est débordé comme
toujours). Autre retour dans la salle d’attente. Et pendant que ma vision
devient floue, je ferme les yeux et je relaxe. Enfin, j’essaie de ne pas penser
à l’examen. C’est mon deuxième, je sais ce qui me guette. Tout d’un coup, mon
tour arriva.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">À priori, elle me sembla vive
d’esprit et très énergique. Soudain, elle repartit comme une flèche, en
m’affirmant qu’elle reviendrait. Ce qu’elle fit presque une heure plus tard.
Les urgences n’attendent pas. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Bien assise, toujours de dos, la
docteure scruta mon dossier. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— Bonjour Madame Laverdière.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— E, je ne suis pas Madame
Laverdière, je suis Madame Simard.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Collée à son écran, elle me rétorque
:<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— Oui, c’est vrai. Je ne
sais pas pourquoi je vous ai appelé comme ça. Bon, pourquoi êtes-vous ici ? <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Tout en me résignant à parler à son
dos, j’articule :<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— C’est un suivi pour un
décollement du vitré à la demande du Docteur X. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— On ne fait jamais de suivi
pour ça. Pourquoi voudrait-il que je fasse un suivi ? Ah, je crois qu’il a vu
quelque chose d’anormal. Il ne vous a rien dit ? <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Elle a dit : anormal. Je veux
partir, mais je reste évidemment.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— Non, rien. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— On va regarder !<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Empressée, elle se détourne vers
moi. Elle a bel et bien un visage ! <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Voilà que des gouttes
atterrissent rapidement dans mon œil droit. De par mon précédent rendez-vous, je
sais qu’elles devraient atténuer les manipulations et examens de la docteure
débordée. Les gouttes sont-elles homéopathiques ? J’ai mal ! Je ne dis mot. Elle
persiste et signe encore plus fort en poussant un médaillon dans mon œil qui
emprisonne et empêche ma paupière de bouger. Bombardée de nombreuses lumières,
je subis l’assaut. Si elle continue à pousser cet objet, je risque le décollement
de rétine, quoiqu’elle pourrait me crever l’œil avant ! Je n’ose imaginer les injections,
pensais-je.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Subitement elle enleva la
rondelle collée à mon orbite avec la même délicatesse qu’on enlève un bouchon prisonnier
dans la tuyauterie du bain, avec grande force. Aussitôt, elle retrouva sa
position préférée, toujours sans me regarder, elle ajouta :<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— Il y a quelque chose de vraiment
anormal. Peut-être le glaucome. Je vous retourne au premier ophtalmologique que
vous avez vu, disons dans un mois. On vous rappellera. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Celui-là avait un beau dos lui aussi,
me suis-je souvenu. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— Je pars à la mi-mai pour
l’Irlande. Est-ce que je pourrai prendre l’avion ? <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les bras en l’air, le rire
facile, fixant son écran, le crayon en baguette, elle affirma :<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">— Que c’est ridicule, de
vieilles faussetés ! Je ne comprends pas que les gens croient encore à ça ! Et
le silence fut. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Déjà, elle ne me voyait plus, ne
m’entendait plus. J’étais invisible. Au suivant.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Timidement, ma bouche articula un
« merci » tout en empoignant mon manteau et mon sac. Du haut de mes
61 ans, je me sentis en avoir 10. Heureusement que je n’accorde pas d’importance
à une certaine condescendance lorsque la personne me semble très compétente. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La révolution majeure en santé
s’en vient à grands pas. Entre les branches, on entend parler de la mobilité du
personnel et des ressources, d’une carte d’hôpital unique et que 20 % de
médecins spécialistes devront prendre en charge plus de patients. De grâce, le
poids du nombre me semble bien trop lourd pour les ophtalmologistes et leurs
équipes. N’ajoutez plus rien, parce qu’avec une pratique inhumaine surchargée,
ce sont eux que l’on retrouvera comme patients et cette fois-ci, le dos couché sur
une civière. <o:p></o:p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-91558064887950083342023-03-17T15:54:00.002-07:002023-03-17T16:00:13.466-07:00St-Patrick'ment vôtre ! <p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLR60bo6-3drQjkq5XbFfJ5P588w9dSFFBlRUJu3NXhDka7FUKpBwVYXqEEa_53KWiEImLJEVJ-Rx0cozW0KoPReZNISLmysckHP7qd9v-EsdkRGg047MsOcusHdf5whVbb0P-zmxKoqGs7Ahshc26pn18pFvvyyOd5Jaq91Za5uYaZ0y7e1UR7h2l/s640/St-Patrick.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="427" data-original-width="640" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLR60bo6-3drQjkq5XbFfJ5P588w9dSFFBlRUJu3NXhDka7FUKpBwVYXqEEa_53KWiEImLJEVJ-Rx0cozW0KoPReZNISLmysckHP7qd9v-EsdkRGg047MsOcusHdf5whVbb0P-zmxKoqGs7Ahshc26pn18pFvvyyOd5Jaq91Za5uYaZ0y7e1UR7h2l/s320/St-Patrick.jpg" width="320" /></a></div> Crédit photo: Site Pixabay<br /><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Mes yeux me jouent des tours. Il y a deux semaines, je me
suis retrouvée à l’urgence, suite au conseil de mon gentil-adorable optométriste afin qu’un
ophtalmologiste vérifie un possible décollement de rétine. Ce qui aurait nécessité
une intervention rapide, opération dont je ne veux pas connaître les
détails. Bref, je vous passe les examens pour aboutir au diagnostic du décollement
du corps vitré, heureusement, beaucoup moins grave. Toutefois, depuis, j’ai un gros
morceau sombre et des points flottants qui cachent le champ de vision de mon œil
droit. Chaque jour, il persiste et signe. Beau temps, mauvais temps, fuyant la
lumière, je porte mes verres fumés, à l’intérieur comme à l’extérieur. Seul
moyen trouvé pour ne pas virer folle à suivre des cadavres encombrants.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Même si l’urgentologue m’a mis au parfum qu’il n’y avait
aucun lien entre abus d’écran et décollement du corps vitré, j’en doute encore.
Parce que je m’en confesse, cher Saint-Patrick, j’ai abusé de mon ordinateur en
faisant des recherches qui n’en finissaient plus de mes ancêtres dans Ancestry.
Scotchée à mon portable, les lunettes sur le bout du nez, en robe de chambre d'un vert douteux, débraillée, j’ai péché ! Excès qui m’a quand même permis de découvrir dans ma lignée, des filles du roi. D’élucider, grâce à des liens ADN avec d’autres membres, le père
d’un ancêtre illégitime et de trouver quelques aïeuls lointains anglais, beaucoup
de Bretons et de Normands, même si je n’ai pas encore dégoté le 3 % d’héritage
irlandais-écossais. Et comme j’y vais en mai, je veux savoir ! Je n’ai pas une
tête de mouton, j’ai une tête de cochon ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Au Québec, nous serions 400 000 personnes à avoir des
origines irlandaises. Si vous avez des Morin (Moran), Barette (Barrett), Lahaye,
Vogel, Brown, Paré, Riel (Reilly), Lemaire, Belley (Bailey), Aubry et j’en passe,
et bien, vous avez peut-être du sang vert ! Il est intéressant de savoir que
plusieurs noms de famille ont été francisés pour en faciliter la prononciation ou
peut-être aussi l’intégration. Il y a beaucoup de Bretons qui proviennent des îles
Britanniques, sans oublier les Harvey, Hébert, Joly qui ont des racines
écossaises. Les vagues migratoires cachent bien des secrets et des histoires, c’est
justement ce qui m’anime, que dis-je, ce qui m’obsède.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">En ce 17 mars, fête des Irlandais, fête religieuse
catholique du passé et populaire d’aujourd’hui, je propage l’un de leurs proverbes : « Y penser sans cesse ne labourera pas le champ ». Et comme j’ai
davantage d’ancêtres de la France, je vous quitte, le vino m’attend. Bonne
St-Patrick ! <o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-78452005176958590352023-02-26T08:44:00.003-08:002023-02-26T08:48:19.768-08:00Ouvrir la boîte de Pandore<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBp84nMNQiAs5tr4NWWszBnNGhqQB-Fy_DIAsBBUZbyQgevmrd9KBecooz5d9XSBTuWEbFGkZzpzVGAfmh4eGWCdPCXY_e_FeRd_QNpdqJlwcT6C_K8VTLN3safj0XDJt6AFSUtSDnwO-b8M5YZ0MS5YsRjP0bpoOL_vLXGxtYiSY37KzY9XeUuEQs/s598/Pandore.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="598" data-original-width="340" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBp84nMNQiAs5tr4NWWszBnNGhqQB-Fy_DIAsBBUZbyQgevmrd9KBecooz5d9XSBTuWEbFGkZzpzVGAfmh4eGWCdPCXY_e_FeRd_QNpdqJlwcT6C_K8VTLN3safj0XDJt6AFSUtSDnwO-b8M5YZ0MS5YsRjP0bpoOL_vLXGxtYiSY37KzY9XeUuEQs/s320/Pandore.jpg" width="182" /></a></div> Pandore: Tableau de John William Waterhouse, 1896. Crédits: Wikimedia Commons.<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Je traîne en moi le passé de mes ancêtres et vous aussi. Je crois
que l’humain est tapissé d’une parcelle de l’un et de l’autre, un peu,
beaucoup, passionnément. Les mélanges s’entrecroisent au rythme du temps et de
nos chromosomes, car génétiquement, ils nous habitent. Faire de la généalogie se
révèle donc une véritable école de la vie. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">J’y découvre des histoires, des secrets, de bons et moins
bons coups, des faux pas, ceux qui ne sont pas les miens. Ils ont amélioré ou blessé,
voire changé l’existence de mes parents et de leurs familles. Des récits joyeux,
souvent tristes, douloureux, invraisemblables, dont la banalité ne semble pas
avoir pris racine, bien au contraire. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Dans le malheur, seul le silence était autorisé. Un silence
lourd et destructeur, ayant eu de graves conséquences sur eux et maintenant sur
les autres générations. On dit que la boîte de Pandore se doit de rester fermer
à jamais, mais le mutisme n’amène jamais le calme et la paix et repousser la
honte n’enterre pas les maux. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Alors je casse le miroir. Je cherche et questionne mon entourage
éloigné. Certaines personnes refusent de discuter, il faut les respecter. D’autres
ouvrent le grand livre tant redouté et en ressortent grandis. L’inceste,
l’abandon de femmes et d’enfants, la misère, le désespoir ne doivent plus se
revêtir de honte. En parler ne peut que nous faire du bien et nous encourager à
comprendre certains comportements de nos proches et de nous-mêmes. Libérer la
boîte de Pandore familiale nous dégage de ce qui nous lie à elle. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">La généalogie m’enseigne le pardon des actes de ceux et
celles qui m’ont précédée. Comme je n’ai pas vécu leur vie, je ne veux pas les
juger. En ajoutant chacun d’eux à mon arbre, j’ai l’impression de les faire un
peu revivre. « Quand tu pardonnes, tu ne changes pas le passé, mais le futur »,
auteur inconnu. Ouvrir la boîte de Pandore, c’est casser la chaîne des
souffrances de nos prédécesseurs et s’en libérer à tout jamais. Qui n'aurait pas soif de liberté ? <o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-26361155570319752662023-02-22T13:14:00.003-08:002023-02-22T15:49:42.033-08:00Test ADN Ancestry<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3-4fgjU1991rgPzUtu-351XmPCEuoOcBolhtGbDuKvJsznCCGhksud1D3EJA4B2_t_B-q1csR7Huyqfp2Sq5lpvrL-GuWVOXE1WslZ8BOPBy1vhNFK4baPv5hJ-g8T_Onp1LljO7VCpv4AzvkyfxSZ9DTxJHBVoOTWAA86VRuigPDQzOi2W6SGusQ/s1280/trees-3464777_1280.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="805" data-original-width="1280" height="201" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3-4fgjU1991rgPzUtu-351XmPCEuoOcBolhtGbDuKvJsznCCGhksud1D3EJA4B2_t_B-q1csR7Huyqfp2Sq5lpvrL-GuWVOXE1WslZ8BOPBy1vhNFK4baPv5hJ-g8T_Onp1LljO7VCpv4AzvkyfxSZ9DTxJHBVoOTWAA86VRuigPDQzOi2W6SGusQ/s320/trees-3464777_1280.jpg" width="320" /></a></div> Crédit photo: site Pixabay (Dark Hedges en Irlande) <p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Je suis ailleurs en ce moment. Pas en voyage ni dans l’espace,
mais loin et pas très loin à la fois. Je suis dans le monde des morts, celui de
mes ancêtres, ceux et celles que j’admire tant. L’histoire a commencé en
décembre dernier. Par curiosité, j’ai acheté le fameux test Ancestry ADN
(salive) afin de vérifier si j’avais du sang écossais en lien avec un enfant
illégitime du côté de mon père. J’ai par conséquent pu constater que mes prédécesseurs
venaient à <b>96 % de France</b> (je vous passe la longue liste, incluant
l’Italie, Espagne, Suisse, Luxembourg), <b>3 % d’Irlande-Écosse</b> et <b>1 %
d’Afrique du Nord</b> (comprenant l'Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc, Niger,
Tunisie, Sahara occidental). Toujours est-il qu’environ 4 millions de Canadiens
comptent des Irlandais parmi leurs ancêtres. Je ne suis vraiment pas la seule! Habituellement, c’est ici que les gens « normaux » arrêtent, car ils sont
satisfaits de savoir qu’ils possèdent des gènes celtiques ! Quoi qu’il en soit,
pas moi ! Bien au contraire ! Je me suis transformée en comtesse Dracula qui se
vampirise elle-même ! Une horreur ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Tout d’abord, il faut mentionner que les liens ADN dans
Ancestry, avec certains membres et moi, se sont mêlés dans le partage parental.
Ce qui fait qu’à ce jour, je ne peux pas identifier correctement mon parent 1
et mon parent 2. J’ai donc dû ajouter à la mitaine chacun de mes aïeux et
je me suis fait prendre au jeu, puisque presque 1000 personnes y vivent maintenant.
Des heures et des heures de recherches à fouiller dans l’obscur pour trouver la
clarté. Ensuite, j’ai saisi chaque correspondance (personne avec du % d’ADN
avec moi) ayant déjà commencé un arbre afin de faire l’association avec mon
père ou ma mère. C’est un travail de moinesse ! Le féminin de moine, ça existe !
Bon, je reviens à mes moutons. Jusque-là, ce n’est pas pire que de faire un
casse-tête de 100 000 morceaux, mais dans mon cas, j’avoue que c’est quasiment
obsessif, car je veux absolument découvrir qui est l’ancêtre qui vient de là-bas
puisque j’irai fouler sa terre en mai prochain. Un fait intéressant, il faut
savoir que nous avons 50 % de gènes aléatoires provenant de notre père et
de notre mère, en 6 générations. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Est-ce que j’ai trouvé quelque chose ? Rien, sauf toujours un
enfant illégitime dont le père est inconnu. Il a pris la poudre d’escampette et
joue à cache-cache. Tout un moineau ! Peut-être aussi qu’un ancêtre a changé
son nom en arrivant ici, comme les Hervé (Harvey) et les Reilly (Riel) ? Allez savoir…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Bref, si vous voulez passer un test Ancestry ADN et bien, je
vous suggère de faire votre arbre avant (au moins 3 générations), car Ancestry
n’identifie pas dans tous les cas le bon lien parental (parent 1-parent 2).
Ensuite, vous devrez vérifier la proposition et la classer, une à la fois
avec le bon parent. Prenez uniquement des correspondances qui ont déjà leurs
arbres et armez-vous de patience. On parle d'en examiner des centaines, voire
des milliers, si vous aimez les défis. Je dois avoir un TOC génétique, faut
croire ! Quoi que, j’ai vu des personnes avec 20 000 ancêtres, sûrement
que l’arbre incluait la famille du conjoint. Somme toute, Ancestry vous donne l’outil
afin d’ouvrir la porte de votre passé, mais c’est à vous de tourner la clé pour
faire le reste. Un gros passe-temps obsédant ! Voici un site intéressant pour
en savoir plus sur <a href="https://webouest.ca/histoire-irlandais-canada-immigration-martine-bordeleau/" target="_blank">l’histoire des Irlandais au Canada</a>. Bonne lecture ! Mon thé
m’attend ! Cheers ! <o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-34880705608974033172023-02-08T12:12:00.005-08:002023-02-08T12:14:57.191-08:00De retour de croisière<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidb96RFj09Vh5bEyV8owrEsPXM-vpeeA4CI0W_aoMOc0nfl87u0r1LqXCNNdlCwhnhGZrkwOrL1scMPNT0BJWgWMtGCKiAabptZXiXpJojkG6_SZxdzMyPGfL6Qs16UJfIsehPZk6mZr-Rbqi0EvoqOcW5usM7RHMbE9_kHFr183dasrO9-UZu32CW/s837/Ascenseur%20Celebrity%20Reflection.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="837" data-original-width="628" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidb96RFj09Vh5bEyV8owrEsPXM-vpeeA4CI0W_aoMOc0nfl87u0r1LqXCNNdlCwhnhGZrkwOrL1scMPNT0BJWgWMtGCKiAabptZXiXpJojkG6_SZxdzMyPGfL6Qs16UJfIsehPZk6mZr-Rbqi0EvoqOcW5usM7RHMbE9_kHFr183dasrO9-UZu32CW/s320/Ascenseur%20Celebrity%20Reflection.jpg" width="240" /></a></div> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCp63SdKQ5IFRQRJ3jOFzkFjcRPKMRSawFdJp6oobAsUBIcOpj4g1-BwbHyYC0ADxI38zbCZihz-V0Oq7PxfsJ3GTeKVqVNZSIsnptsGnHWIQdJvzTrGKBy27J19w0XM7n9SPIdZeZGOd07l8itpGokD7T0oWNEC2ywv3kYVgnui-bhtfGYkzFtw1g/s846/Celebrity%20Reflection%202023.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="634" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCp63SdKQ5IFRQRJ3jOFzkFjcRPKMRSawFdJp6oobAsUBIcOpj4g1-BwbHyYC0ADxI38zbCZihz-V0Oq7PxfsJ3GTeKVqVNZSIsnptsGnHWIQdJvzTrGKBy27J19w0XM7n9SPIdZeZGOd07l8itpGokD7T0oWNEC2ywv3kYVgnui-bhtfGYkzFtw1g/s320/Celebrity%20Reflection%202023.jpg" width="240" /></a><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Mention de source : Moi-même</div><p></p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><p style="text-align: left;"> </p></blockquote></blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">« Moi, les bateaux ne me font rien. Je les regarde et je ne
ressens rien du tout, niet, nothing, niente », dis-je un jour à mon chum que je
surnomme affectueusement: « pitoune ». <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Pour vous dire la vérité, l’intérieur criard m’agaçait,
me faisait penser à un immense centre d’achat. Crache en l’air, retombe sur le
nez. Un volumineux crachat, je vous dis (écris) ! En plein dans la face ! De retour
du « Celebrity Reflection », ce dernier m’a ébloui dans tous les sens du mot,
vraiment. La compagnie Celebrity Cruises est Américaine et possède 15 navires
qui commencent tous par « Celebrity ». Qualité/prix, ils sont dans les
meilleurs. Le luxe est au rendez-vous et touchera vos cinq sens. On dirait presque que je veux vous vendre une croisière ! C'est que j'ai encore des firmaments dans la tête ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Tout d'abord, la bouffe est
plus qu’excellente. Les repas (surtout les soupers) et le service hors pair des employés sont dignes des plus grands restaurants. Si tout comme moi, vous avez un côté précieux, vous apprécierez encore plus ! </span><span style="font-size: 12pt;">Les activités sont
géniales, en particulier les soirées silencieuses, avec de la musique dans un
casque lumineux. Vous allez retrouver vos 16 printemps illico
presto ! Les spectacles dans la majestueuse salle donnent l’illusion d’un Broadway
sur mer, rien de moins ! « Broken Strings » avec l’excellente Natalie Szczerba
est tellement incroyable que nous l’avons vu deux fois dans la même soirée (19 heures
et 21 heures. La durée d’une représentation est de 45 minutes).</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Évidemment, les escales sont rapides et superficielles. J’ai
passé deux jours en mer et cinq jours sur le plancher des vaches. J’ai donc
survolé très sommairement : Nassau, Ocho Rios, Grand Cayman, la Jamaïque et
Cozumel (Mexique). Il faut mentionner qu’on achète avant tout une croisière pour le bateau, puisque les excursions deviennent secondaires. De mon côté, mon
coup de cœur fut la visite de la grotte <i>Green Grotto Cave </i>en Jamaïque.
J’ai pu observer un nid naturel de chauves-souris et d’immenses stalactites se
refléter sur l’eau cristalline et translucide du fond sous-terrain de la
grotte. Inoubliable ! Le temple maya à Cozumel était fort intéressant.
Personnellement, j’ai été déçu par les visites guidées (toujours en anglais)
des villes de Nassau, Ocho Rios et Grand Cayman parce qu’il n’y a pas chose à
voir, tous simplement. En tout, je n’ai eu que deux heures pour me saucer les
pieds dans les plus belles plages de la mer des Caraïbes, que dis-je, du monde !
Alors, à bon entendeur, vous serez au courant. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Le Celebrity Reflection a un petit quelque chose de Las Vegas
dans sa démesure. Il sera revampé au grand complet en mai pour revenir retransformé en novembre. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Voici donc trois conseils de la croisiériste débutante que je
suis :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"></p><ol><li><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Prendre
un balcon, une cabine extérieure, c’est un incontournable à ne pas négliger.<o:p></o:p></span></li><li><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Acheter
les excursions sur le bateau (avant ou pendant). Pas à l’extérieur, avec un
grossiste indépendant, car si survient un problème, vous devrez vous
débrouiller seul et vous risquerez même de manquer votre retour sur le bateau. <o:p></o:p></span></li><li><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Avoir
le niveau intermédiaire en anglais. Si vous êtes débutant et que vous
y allez en solitaire, bonne chance ! Tout se fait uniquement en anglais, vitesse rapide et personne ne
pourra vous aider. <o:p></o:p></span></li></ol><!--[if !supportLists]--><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">En ce moment, les tout inclus sont très onéreux, alors pour le
même prix, les croisières demeurent un très solide alternatif avec
beaucoup plus à offrir. À essayer au moins une fois dans sa vie. Risque de
récidive, très élevé. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpxY852l7l-MH4UH-MskQA9__U6Olmdbi2PhIY6ZHSa-Wo_Wk8w7MMamWBdaBbZUl-Z3EL2Z7ahJ6PbLKQOlMz1rlOywbV4HK6WIdh2d7XjGfrO0_Zg_0cWxWODk-ixjV7m3Vuvksyq5OVeiZo4INSsJJc76TdgkACBgs8KjgGdrl3mcDcHUXMnUuh/s3780/grotte%20en%20Jama%C3%AEque%20fin%20janvier%202023.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3780" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpxY852l7l-MH4UH-MskQA9__U6Olmdbi2PhIY6ZHSa-Wo_Wk8w7MMamWBdaBbZUl-Z3EL2Z7ahJ6PbLKQOlMz1rlOywbV4HK6WIdh2d7XjGfrO0_Zg_0cWxWODk-ixjV7m3Vuvksyq5OVeiZo4INSsJJc76TdgkACBgs8KjgGdrl3mcDcHUXMnUuh/s320/grotte%20en%20Jama%C3%AEque%20fin%20janvier%202023.jpg" width="256" /></a></div> Grotte en Jamaïque (coup de coeur). Mention de source: moi-même<br /><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-37646076646590500402023-01-24T15:53:00.000-08:002023-01-24T15:53:34.342-08:00La licorne en croisière<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqqy3MoaQppg1xE7qygt_5mVZffoU2SA2ePaxh-KdFkLOn-LrVxgTdpzQVES_xnk6TihDKCBhx0vUA05qKnETXL_vcihdk5CT4ded0zat06e_7-ky02_qUsgfaN8_dj3PLP_2SYrQK_utyPfQ-eKKliI8y6vx5bwx1PT7xUOGDJbqi0NOZKtKY7MJI/s1600/femme-dans-le-costume-de-licorne-kigurumi-131918348%20(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1155" data-original-width="1600" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqqy3MoaQppg1xE7qygt_5mVZffoU2SA2ePaxh-KdFkLOn-LrVxgTdpzQVES_xnk6TihDKCBhx0vUA05qKnETXL_vcihdk5CT4ded0zat06e_7-ky02_qUsgfaN8_dj3PLP_2SYrQK_utyPfQ-eKKliI8y6vx5bwx1PT7xUOGDJbqi0NOZKtKY7MJI/s320/femme-dans-le-costume-de-licorne-kigurumi-131918348%20(1).jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ce matin, vers 9 heures, la sonnerie de mon Messenger se
fit entendre. Sur l’écran, se dessina le beau visage de mon amie Diane, qui, rayonnante, avec ses beaux yeux
bleus, venait m'informer qu’elle avait reçu son test A.D.N. Ancestry.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Après lui avoir expliqué sommairement la procédure, on jasa de tout et de rien, puis elle me demanda: <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Quelle compagnie aérienne et quel vol prenez-vous pour
votre croisière ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Ben, je n’ai aucune idée ! C’est « C » (Pitoune pour
les intimes) qui s’est occupé de tout avec la précieuse aide de notre adorable belle-soeur H. On ira même coucher à l’hôtel, demain,
pour être plus près de l’aéroport puisqu’il paraît qu’on va encore avoir une bonne
bordée de neige. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— À quel hôtel ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">— Bonne question, je ne sais pas. Moi, je vis dans le monde des licornes ! Je vais te revenir avec les réponses par textos. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">En raccrochant, je me suis dit : Il n’y a pas plus insouciante
que moi sur terre ! Et puis, non ! C’est juste que dans notre couple, c’est moi
la guide touristique. Celle qui carbure aux trucs loufoques et historiques sur
Nassau, Ocho Rios, Grand Cayman et Cozumel. Le hic, c’est que je suis la seule
que ça intéresse ! Alors vous êtes les heureux élus. Je commence.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Bon, Nassau, la capitale des Bahamas. Sur
700 îles, seulement 30 sont habitées. Ancienne république de corsaires, le
fameux Barbe Noire y a déjà vécu (1718). Sans oublier Anne Bonny et Mary Read,
deux des plus célèbres femmes pirates de tous les temps, qui, pendant 40 ans, dévalisèrent les navires espagnols. Et ces malfrats volaient quoi ? De la
nourriture, des étoffes et de l’or. Dans ce haut lieu encore actuels des évasions fiscales (les
voleurs des temps modernes), il y a même une distillerie de rhum, du nom du
pirate John Watling (1670). <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Côté sombre, de 1760 à 1834, l’archipel était essentiellement
peuplé d’esclaves amenés par les Anglais pour travailler dans les plantations.
Au Québec aussi nous en avions des propriétaires d'esclaves, dont des curés, mais on ne s’en vante pas, bien au contraire. Je vous évite les attaques des Espagnols que les Anglais ont su repousser. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Pour Ocho Rios, elle a été le lieu d’une grande
bataille en 1657 entre les Anglais et les Espagnols. Concernant Grand Cayman, elle est l’une des
trois îles d’outre-mer du Royaume-Uni </span><span style="font-family: "Segoe UI Emoji",sans-serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-char-type: symbol-ext; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-hansi-theme-font: minor-latin; mso-symbol-font-family: "Segoe UI Emoji";">😊</span><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"> et finalement, pour Cozumel au Mexique, la variole de 1520 a emporté des milliers de
personnes, mais l’île est sacrée par la déesse maya de la lune (fertilité). <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Je vis définitivement dans le monde des pirates, des esclaves
et de la déesse lune ! </span><span style="font-size: 12pt;">Je vous quitte, je dois aller mettre du vernis sur mes
orteils ! Les pieds des licornes se doivent toujours d’être en beauté sur la
mer des Caraïbes. C’est pour faire diversion si des pirates attaquent notre navire
de croisière. Comment s’appelle déjà notre navire ? </span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-70546532563345681382023-01-14T08:14:00.003-08:002023-01-14T08:18:44.201-08:00Le livre "le suppléant" du prince Harry<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsDXEQguuYffkHUUGv6vSYnmak09WsFy0l_SJVNAg1TJ7jsXmdqG3o1pnDXNIVNLZALO85r2zTOUzrsjeMrFvA3WLFwuBXNC0ICHF0n5EDsRqpC_B44TBrLwkARjEuRlSPWpfF2-9sGylQnjK2y9fStlJ3ulJKn_pQ9BZ_A9wGShk9aNUdD_2pfWHW/s4032/Harry.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsDXEQguuYffkHUUGv6vSYnmak09WsFy0l_SJVNAg1TJ7jsXmdqG3o1pnDXNIVNLZALO85r2zTOUzrsjeMrFvA3WLFwuBXNC0ICHF0n5EDsRqpC_B44TBrLwkARjEuRlSPWpfF2-9sGylQnjK2y9fStlJ3ulJKn_pQ9BZ_A9wGShk9aNUdD_2pfWHW/s320/Harry.jpg" width="240" /></a></div><br /><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Je suis entrée chez Renaud Bray comme une croyante s’introduit
à l’église. L’espoir au cœur, tenant solidement ma carte-cadeau dans ma main
droite. En pleine semaine, mon regard fut inondé de milliers de bouquins avec
la présence parcimonieuse de quelques clients. Je me suis arrêtée aux romans
québécois afin d’y prendre quatre briques historiques de <a href="https://editionshurtubise.com/auteur/jean-pierre-charland/" target="_blank">Jean-Pierre Charland</a>,
mon auteur chouchou, qui aborde d’une main de maître, l’histoire, les mœurs et
les coutumes du Québec à différentes époques. Ensuite, je me suis dirigée vers les livres de poche. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Tiens bizarre, je n’ai jamais lu « Trois baisers » de
Katherine Pancol ! me suis-je dit. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Ma main l’agrippa tout de suite pour le placer au-dessus de
ma lourde pile horizontale. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Mais où se cache Harry ? <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Marche, tourne, contourne, et recule. RIEN ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Pourtant, il est sorti depuis deux jours, voyons… Ce
n’est pas possible ! marmonnais-je. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Arrive en face de moi, un grand jeune homme, aux cheveux
indisciplinés et au sourire timide. Je me suis lancée, malgré ma gêne, de
passer pour une cliente qui pourrait lire de bien meilleurs ouvrages que
celui-là. Certes, le jugement m’accompagne, je sais. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Bonjour, je cherche le prince Harry, mais où se
cache-t-il ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Madame, vous êtes la dixième, aujourd’hui, qui me le
demande. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Je me suis sentie mieux, nous étions donc plusieurs à le
vouloir ! De toute façon, l’important est de lire, peu importe l’œuvre, me
suis-je dit. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Madame, le livre est un best-seller. Il n’en reste
plus. Il faut nous laisser votre nom et nous vous rappellerons.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Vous le recevrez quand ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Aucune idée. Il est en réimpression.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Bon, merci quand même. Je vais essayer de le trouver
ailleurs. Au même moment que mon mari (pitoune pour les intimes) arrivait, en me
partageant l’idée d’aller voir chez Walmart. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">L’ai-je trouvé ? OUI ! avec un beau 15 % de rabais ! Et
depuis, je le savoure à petites doses pour faire durer le plaisir. D’abord, il
est très bien écrit et traduit. Harry nous dévoile son histoire, sa vie dans la
Monarchie, toujours le second, le suppléant de William. C’est comme une
psychothérapie publique. Ce qui m’intéresse le plus est la description des
traits de personnalités des personnages, mais je ne suis rendue qu’au début. Ça
promet ! Deux choses me viennent en tête : <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;">
</span></span><!--[endif]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Sa
grande solitude et l’interdiction tacite de ne jamais montrer ses émotions, sa
détresse.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;">
</span></span><!--[endif]--><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Et
que son père, le roi Charles, l’a toujours appelé : « mon cher fils ». Juste « Harry
» aurait sûrement été trop familier.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Des heures de plaisirs m’attendent. Je m’entends dire à mes
enfants : « mes chers garçons, ma chère fille ! ». En attendant ce grand jour,
mon heure de douche sera maintenant à 19 heures, puisque je devrai
m’habiller comme une reine tous les jours du reste de ma vie ! Mon heure de repas
sera maintenant à 20 heures, pour une durée approximative de deux heures !
(Au secours, moi qui mange vite !). <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Harry étale sa vie, ses émotions, sa vérité sur un plateau
d’argent (sens propre et figuré). William et le roi gardent leurs émotions,
leur vérité pour eux-mêmes. Oubliez la présence du suppléant au couronnement de
son père. La réconciliation n’est pas pour demain. Sa liberté a un prix, le
rejet de sa famille. Dure réalité que la Monarchie, avec ses codes et ses
règles moyenâgeux. Ciel, que je suis contente de n’être qu’une roturière descendante
éloignée, par deux fois, d’Anne d’Este, princesse franco-italienne. La
dissolution est savourée, mes chers amis, mes chers lecteurs. Le couronnement
du roi Charles III sera le 6 mai prochain. À suivre…</span><span style="text-align: left;"> </span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-42869373670623403662023-01-10T10:55:00.000-08:002023-01-10T10:55:11.971-08:00Les révélations du prince Harry<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjijcNuVdFgeB0ap6TXozRR4qCsvj85AZex_m7f9gZMQxv6DHAhR9HgHzZnxPd90AEN0o2vCE9weaHG3Q3HnvzPF6ZS_qVCTX2XwWiMwH8CFGeNmV08PAHaJpXVdYfyjckhahMrVsL7k3rTJbKwMAv4WiKHgcIRnw3TxPsKa73iIKBg6YVRJzITmu8-/s346/41Y+4ap7F1L._SY344_BO1,204,203,200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="346" data-original-width="226" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjijcNuVdFgeB0ap6TXozRR4qCsvj85AZex_m7f9gZMQxv6DHAhR9HgHzZnxPd90AEN0o2vCE9weaHG3Q3HnvzPF6ZS_qVCTX2XwWiMwH8CFGeNmV08PAHaJpXVdYfyjckhahMrVsL7k3rTJbKwMAv4WiKHgcIRnw3TxPsKa73iIKBg6YVRJzITmu8-/s320/41Y+4ap7F1L._SY344_BO1,204,203,200_.jpg" width="209" /></a></div> Crédit photo: Amazon<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Chéri (Pitoune pour les intimes),
peux-tu me dire pourquoi je suis mal à l’aise avec les révélations du prince
Harry dans les médias ? lui demandai-je, hier, juste avant d’aller me coucher.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Je m’en fiche de Harry, me répondit-il.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Faisant la sourde oreille, je
poursuivis :<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—De mémoire, je ne crois pas que
les déclarations de Diana en 1990 m’ont offusquée autant que celles d’Harry.
Pourquoi ? <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Bien, je m’en fous comme dans l’an 40.
Je ne gaspillerai pas de mon temps pour même y penser, mais tu peux toi.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Quelle histoire de famille ! Toute une saga ! Après Netflix, voici le livre. Il paraîtrait qu’on y parle de
ses thérapies, de son grand attachement pour sa défunte mère, de l’encouragement
de William et Kate pour qu'il porte l’uniforme nazi lors d’une
soirée costumée en 2005. Il y aurait également deux rudes disputes dont l’une, où
William l’aurait bardassé. Puis, le désir de réouvrir l’enquête de la mort de
Lady Di, de sa consommation de cocaïne, de mauvaises blagues de Charles à
l’égard d’un ancien amant de Diana, le major James Hewitt. Sans oublier, que
Camilla et William auraient donné des informations mensongères aux médias afin
de ternir la réputation des Sussex, je passe le dépucelage et qu’il aurait tué
25 talibans en Afghanistan. Bref, ce n’est pas demain la veille qu’on va
revoir Harry à Buckingham !<span style="mso-spacerun: yes;"> On dirait que je n'ai plus rien à apprendre, mais non, je suis certaine qu'il y a de nouveaux petits détails juteux ou intéressants à découvrir.</span><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Bon, au Québec, on pense de plus
en plus à l’abolition de la monarchie, mais le débat n’est pas vraiment
commencé. De toute façon, il faudrait l’accord de nos provinces, des assemblées
législatives, du Sénat et de la Chambre des communes pour ensuite voter une
résolution. Et puis, deviendrait-on une République ? Tu vas me dire que
maintenant le serment au roi n’est plus obligatoire à l’Assemblée nationale.
Que c’est le début de la fin. J’en doute.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Tu sais, ma Queen maîtrisait l’élimination
des rebelles. L’Institution fait la même chose encore et cela ne changera pas
parce qu’Harry a écrit un livre qui se vend la peau des fesses (47,99 $).
Vais-je d’ailleurs me le procurer ? Le numérique est moins onéreux, mais je déteste lire un écran. J’hésite, mon
cœur balance. Est-ce que ma curiosité va l'emporter ? <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Je n’ai pas dit que je voulais
entendre tes arguments.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—C’est la raison pour laquelle j’irai
chercher mon chiot en juin. Je pourrai lui radoter ce que tu sais déjà. C’est
quand même triste que pour songer à régler ses problèmes, on lave son linge sale
dans les médias. Qu’est-ce que tu en penses, ma belle Bella ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mon bébé chien fictif me regarde
attentivement. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Belle Bella, couche, dodo.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Je n’entends pas que tu parles à
un chien imaginaire ! dit-il d’un ton sarcastique. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">—Je consulterai la psy d’Harry.
Ne t’inquiète pas…<o:p></o:p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-65967477111088151262023-01-06T07:46:00.001-08:002023-01-09T14:05:27.520-08:00Miss Maple et la généalogie<p> Anne d'Este (crédit image: Wikipédia)</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX6FGUym-EQiWJvuDNj9ZAsDuckZLgWdwLX6AIfg6VrLWAmFvT55ZL9esuYSd0H9hRRQBqtk6CLvy0JfSf4CK4YMIpN9NqfVqYwGC24NQHjjbZOYp2yq5UBP0U-HN7lLbFSYNqvSJqMD48qL9zoM3uVRA09FEjQAcHblzmDApkz97IIsUG9MYaQnuN/s1011/Anna_dEste_Versailles.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1011" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX6FGUym-EQiWJvuDNj9ZAsDuckZLgWdwLX6AIfg6VrLWAmFvT55ZL9esuYSd0H9hRRQBqtk6CLvy0JfSf4CK4YMIpN9NqfVqYwGC24NQHjjbZOYp2yq5UBP0U-HN7lLbFSYNqvSJqMD48qL9zoM3uVRA09FEjQAcHblzmDApkz97IIsUG9MYaQnuN/s320/Anna_dEste_Versailles.jpg" width="253" /></a></div> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe7R6juq_48DO5CrtNgGE74K4nG19OZMY48g-3wdOSE0q-zlot4CyF7QllTkT7qkxZsWDn1vnwC0-NtEzKbwfHumQxw-Y8gWkxaz4rGaJypNafQEQOhIDGkssMI24iKksF0MNAiqfZrqdl0RRbW4WDY-PT3caZieTt8GVqjSgASX_AwtkQ8kC6tCs5/s190/Joan_Hickson.jpg" style="clear: right; display: inline; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="190" data-original-width="190" height="190" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe7R6juq_48DO5CrtNgGE74K4nG19OZMY48g-3wdOSE0q-zlot4CyF7QllTkT7qkxZsWDn1vnwC0-NtEzKbwfHumQxw-Y8gWkxaz4rGaJypNafQEQOhIDGkssMI24iKksF0MNAiqfZrqdl0RRbW4WDY-PT3caZieTt8GVqjSgASX_AwtkQ8kC6tCs5/s1600/Joan_Hickson.jpg" width="190" /></a><div></div>Mlle Maple (crédit image : Wikipédia) <br /><div> </div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Aimez-vous découvrir le, la ou
les coupables d’un meurtre dans un roman et, ou un film policier ? Si tel est
le cas, je vous suggère fortement de poursuivre votre plaisir en construisant
votre arbre généalogique. Quoi ? Késsé ça ? Je vous assure que c’est vrai ! Vos
endorphines seront au plafond au même rythme que se développera votre sens
critique de déduction à l’échelle exponentielle. Bien enveloppé dans votre
manteau de Miss Marple ou d’Hercule Poirot, sachez qu'il vous faudra énormément
de temps, pour ne pas dire quelques années, pour créer votre arbre dans un site
gratuit et valider vos informations dans BANQ (voir les registres paroissiaux).
N’omettez jamais la vérification des parents potentiels, puisqu’en devenant Sherlock
Holmes, vous pourrez détecter certaines erreurs, même Ancestry peut se tromper.
Écoutez vos doutes, vos recherches personnelles peuvent vous amener à découvrir un
enfant illégitime, ce qui m’arriva d'ailleurs. C’est en fouillant sur lui que j’ai eu l’idée de rédiger mon premier roman historique. Comme quoi, tout est en tout !</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Toutefois, vous pourrez peut-être
vous enorgueillir, si comme moi, vous démasquez une princesse italienne
(Duchesse de Nemours et de Guise) née le 16 novembre 1531 à Ferrare du nom
d’Anne d’Este, marié à Jacques de Savoie de Nemours (en lien avec Clorida
Lavoie, 25 mars 1865 et aussi Marie-Roch Tremblay 1727-1774). J’ai toujours su que mon côté capricieux venait de
quelque part ! Eurêka ! <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Si l’héroïne célèbre d’Agatha
Christie se titille en vous, je vous suggère trois sites : Mes Aïeux, et surtout
FamilySeach et Ancestry. Je travaille avec les deux derniers en même temps et
ils se complètent. Le test DNA d’Ancestry (de salive) est très intéressant même
s’il ne peut pas couvrir tous les continents et qu’il ne peut reculer que de 6
à 8 générations. Tout de même, il vous connectera à des proches, sinon des
cousins germains en vous donnant les liens de vos ancêtres communs, et ce, surtout
si vous avez un arbre de commencé. Il vous fournira également le résultat de 22 chromosomes/vos
parents (père et mère) et le pourcentage d’appartenance ethnique. Dans mon cas,
j’ai 96 % en France, 3 % en Irlande et Écosse et 1 % en Afrique.
Mon prochain défi sera de découvrir le 3 % et à l’heure actuelle, je n’en
vois qu’un, relié à l’enfant adultérin (Ignace Murray). Je vous précise que Le Murray de son nom provient du
lieu de sa naissance, soit à Murray Bay (La Malbaie, Charlevoix). Les enfants
illégitimes devenaient donc des Murray. Certes, la généalogie et l’histoire ne
font qu’un ! On ne peut pas être sûr à 100 % de ce que l’on découvre, mais
quel plaisir d’aller vers ceux et celles qui ont vécu avant nous. C’est fascinant !
<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je vous quitte, la minuscule
descendante de la fesse gauche de la comtesse de Guise et de Nemours doit aller
laver sa vaisselle. Autre temps, autres mœurs. Tout à côté d’elle, Miss Marple se
lève afin de l’aider. Elle préfère le lave-vaisselle, mais n’en dira mot. Et si
j’écrivais un roman sur ma grand-mère ?</p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-61722924805504489132022-12-19T17:08:00.002-08:002022-12-19T17:12:53.764-08:00La pénurie de main-d'oeuvre<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNdRd4MaA8Q2T9GavY_5SBBpsCmtAm84VTjd3Hn692pb2ZsRUy7I_xAm0lE8T9f3mkzyZnZMQ4pfkfUWsW_Qy0xUY67mIPANwpnLtBPJWglPKZZb64bulMmXSBC_7TVRAGfCMvZafkHE4zJgNcoxV9mlifbIK7UO3SAma84gYSwDGfYDl6kHaqcvce/s600/depositphotos_35390977-stock-photo-woman-with-grimace.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="600" height="189" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNdRd4MaA8Q2T9GavY_5SBBpsCmtAm84VTjd3Hn692pb2ZsRUy7I_xAm0lE8T9f3mkzyZnZMQ4pfkfUWsW_Qy0xUY67mIPANwpnLtBPJWglPKZZb64bulMmXSBC_7TVRAGfCMvZafkHE4zJgNcoxV9mlifbIK7UO3SAma84gYSwDGfYDl6kHaqcvce/s320/depositphotos_35390977-stock-photo-woman-with-grimace.jpg" width="320" /></a></div> Crédit photo: site Depositphotos<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">La pénurie de main-d’œuvre est partout. Ce n’est pas nouveau,
car je radote ce que les médias propagent allégrement et ce que je constate à
chaque coin de rue. Le vieillissement de la population et le faible taux de la
natalité font que tout le monde s’arrache les cheveux pour régler l’inéquation
entre l’offre et la demande. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">À bout de souffle, ma FC, c’est-à-dire, formidable coiffeuse,
est allée « kidnapper » son aimable tante, une jeune septuagénaire (pas d'âgisme ici), qui
travaille comme caissière dans un supermarché. N’ayant pas le choix, et sûrement
afin de sortir sa tête hors de l’eau, elle s’est dit qu’elle allait la former. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Me semble que moi, j’aurai vu une grosse lumière rouge s’allumer !
À mon humble avis, avant de jouer dans les cheveux d’une cliente, et ce, dans
mon temps, il fallait une formation professionnelle en coiffure d’une durée d’un
an, pas d'une journée !<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Et qui a servi de cobaye ? Oui, oui, vous avez deviné, moi ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Nicole, t’es une cliente si gentille ! Est-ce que tu acceptes
que je montre à ma tante comment appliquer une teinture ? me pria presque ma FC.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Prise de court, mon égo accroché à son compliment et parce
que c’est vrai, je suis une vraie gentille, je n’ai pu refuser. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Et bien, cela m’apprendra à ne pas m’affirmer à mon âge… J’ai
donc eu droit à de la coloration sur les oreilles, une durée d’application longue
pour ne pas dire, qui s’éternisait, un mauvais rinçage et un brushing pire que pourrait
le faire ma petite-fille de huit ans ! Tout cela au même prix que d’habitude.
Heureusement que ma FC a corrigé l’inexpérimentée. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Le manque d’employés et le désespoir font que, on prend n’importe
qui ou presque. On nivelle par le bas. Les employeurs baissent leurs exigences
d’embauche, et c’est celui qui paie la facture qui écope. Je croise les doigts
que ce ne soit pas rendu dans les soins de santé. Heureusement que les ordres professionnels
existent et qu’ils ne sont pas encore contournés. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Évidemment, à mon prochain rendez-vous, je m’affirmerai avec
délicatesse. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Prions ensemble pour que la caissière du coin n’installe pas les pneus
de ma voiture au printemps prochain !</span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-72571782404359174742022-12-09T06:41:00.002-08:002022-12-09T06:45:24.542-08:00Céline, Harry et Meghan<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a name="_Hlk121430312"></a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZAMgRzGoK3BbRZeGwTi0WoYmez3wq-6zXCNpl6QeCaecN_HqHoH_eW4r17fYjm6Dwa3ejbFz0B7vnXZaXeS6Z8-u-aPH55zwo4lXldaPPHH2XauXqrYCojNCEomW3E6xUgszvcEzKEmcJSjEtzynEvDu0aHFA_WS843vI3p0Eh_jM4Jy9tpwg6CL4/s924/4a4ee38764563667a5157be729869fdf.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="615" data-original-width="924" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZAMgRzGoK3BbRZeGwTi0WoYmez3wq-6zXCNpl6QeCaecN_HqHoH_eW4r17fYjm6Dwa3ejbFz0B7vnXZaXeS6Z8-u-aPH55zwo4lXldaPPHH2XauXqrYCojNCEomW3E6xUgszvcEzKEmcJSjEtzynEvDu0aHFA_WS843vI3p0Eh_jM4Jy9tpwg6CL4/s320/4a4ee38764563667a5157be729869fdf.webp" width="320" /></a></div> Crédit photo: archives La Presse<br /><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a name="_Hlk121430312"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><br /></span></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a name="_Hlk121430312"></a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIVLhTB6ZV9xkzbZQeOYZIBTScHYZi1MsQ8Cp1-qGGVrHJfuYoo8zAgGjhTLh7GjkW45pOCQBZlyKPjxCCHcZsSH5YRssaRl02WcNXnjelQdiVO4nLmzhxX8tNRWNNEx0pF40IOOG5wpbwnRwXNBh530GPRgEq_MMiqU_dtYfMMfvgUTmhjKS80Izl/s681/Harry-and-Meghan-Photobooth-Netflix.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="383" data-original-width="681" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIVLhTB6ZV9xkzbZQeOYZIBTScHYZi1MsQ8Cp1-qGGVrHJfuYoo8zAgGjhTLh7GjkW45pOCQBZlyKPjxCCHcZsSH5YRssaRl02WcNXnjelQdiVO4nLmzhxX8tNRWNNEx0pF40IOOG5wpbwnRwXNBh530GPRgEq_MMiqU_dtYfMMfvgUTmhjKS80Izl/s320/Harry-and-Meghan-Photobooth-Netflix.webp" width="320" /></a></div><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"> Crédit photo: Netflix</span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Voici que le goût de potiner me titille le bout des doigts, une
journée pour me sustenter de petits ragots. D’abord, notre Céline nationale qui
nous annonçait hier, l’annulation de ses concerts en Europe en raison d’une
maladie orpheline neurologique, le syndrome de la personne raide. Notre reine
québécoise souffre de raideurs musculaires et de spasmes douloureux. Il était
évident qu’elle couvait une maladie quelconque, juste à regarder certaines
photos sur les réseaux sociaux. Et oui, j’adore regarder « Watch » sur
Facebook, je l’avoue ! Céline a mentionné qu’elle a un excellent suivi médical.
J’espère que cela inclut un bon psy ! Lorsqu’on s’est toujours défini comme une
artiste de hauts niveaux, ce n’est pas évident de revêtir la jaquette sans
paillettes du patient d’hôpital !</span> <span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Sans compter que la
douleur physique à long terme peut assommer à coups de massue le moral de
n’importe qui. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Si c’était mon amie, je lui dirais :<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Céline, ton corps te parle !<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Je sais, mais chanter, c’est toute
vie !<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Céline, ton corps crie qu’il
n’en peut plus. Il t’oblige à arrêter. Mon petit doigt me dit que peut-être, tu
devras te redéfinir autrement que par la chanteuse ? Est-ce que tu consultes un
bon psy ? Moi, j’ai juste des raideurs matinales de femme ménopausée et je
prends de la glucosamine, je marche une heure par jour et je fais 30 minutes
de yoga 3 à 4 fois par semaine. La ménopause nous rente dedans ! Bon, je
n’ose même pas imaginer ce que tu vis ! <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Silencieusement le mot « calvaire »
me vint en tête au même moment que je me passais la main dans les cheveux. Je
ne pus m’empêcher d’ajouter :<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Voix exceptionnelle, destin
exceptionnel, bin maladie exceptionnelle ! Viens-t’en ma belle, on va écouter
Netflix, le documentaire sur <i>Harry et Meghan</i> ! Ça va te changer les
idées ! Où tes enfants ont caché le pitonneux ? <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">René-Charles entendit la question et,
sourire aux lèvres, nous le remit sans dire un mot. Son cellulaire sonna. Il se
dirigea à l’extérieur pour prendre l’appel. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Bien installées sur le divan, l’une à
côté de l’autre, avec un gros sac de crottes au fromage entre nous et nos pantoufles tricotées aux pieds, nous voulions arrêter le temps. Céline venait de prendre sa
médication. La douleur allait s’atténuer. Elle fit même une blague. Ce qui me
surprit. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Les trois épisodes bonbons passèrent comme
l’éclair. Stupéfaites, nous fûmes, d’apprendre que juste avant le
mariage, le père de Meghan avait vendu des photos truquées aux
tabloïds britanniques ! Puis amusées, du surnom d’Harry sur Instagram, soit Prince
Haz. Nous nous esclaffâmes en chœur lorsque Meghan révéla qu’elle ne savait pas
faire la révérence devant Lilibet. Et sommes devenues tristounettes lorsque
nous sûmes qu’elle n’avait jamais eu de cours 101, des us et coutumes
vestimentaires afin de parader aux événements mondains à Buckingham Palace. Finalement, Céline trouva que
le harcèlement des paparazzis britanniques était plus intense lorsqu’on portait
un titre de noblesse. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Je lui répondis :<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">— Une cage dorée, quoi que l’on
pense, est lourde à supporter. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">La petite Céline sourit timidement. </span></span><span style="font-size: 16px;">La douleur était de retour. </span><span style="mso-bookmark: _Hlk121430312;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">La reine
dans la maladie n’existait plus. </span></span></p><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6961781520309116209.post-62240252005585553322022-11-27T16:58:00.000-08:002022-11-27T16:58:45.390-08:00Suis-je vraiment revenue ? <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5sy6-VF-Vp3VcUq0dIkbcV15jB70LFRRMWsrtNcoArcbEOobn0F1XJ2PrSBqx8sPvv-xePjDjeQkOXVve4SO6k_n-cDFIdMJFJEFbCDKedmZy-ECRpSk0YRLtK2hs8bl36qQWilmSi-9i_G5CUVhnZbget0vqb5kg07-8T3WSZfftcH1a5GtZWQO_/s1128/Florence%20belle%20photo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="1128" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5sy6-VF-Vp3VcUq0dIkbcV15jB70LFRRMWsrtNcoArcbEOobn0F1XJ2PrSBqx8sPvv-xePjDjeQkOXVve4SO6k_n-cDFIdMJFJEFbCDKedmZy-ECRpSk0YRLtK2hs8bl36qQWilmSi-9i_G5CUVhnZbget0vqb5kg07-8T3WSZfftcH1a5GtZWQO_/s320/Florence%20belle%20photo.jpg" width="320" /></a></div> Florence. Crédit photo: moi-même<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Me voici, me voilà ! Petit coucou entre ma vie ordinaire que
je trouve pas mal extraordinaire et les retouches à mon manuscrit avec mon nouveau
pote Antidote. Ça rime en crime ! Non, mais, ce logiciel de correction est une
merveille ! Un indispensable pour la gribouilleuse que je suis. Ce qui fait que,
dernièrement, j’ai bûché comme une malade à paraphraser au lieu de citer des
références (merci Diane pour tes conseils !). La prochaine fois, pas question d'écrire un roman historique ! Roman, tout court, fera l'affaire ! <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ceci dit, je suis rendue à bonifier, réécrite, ajouter,
enlever, changer, tout ce qui m’agace. Autre joie, j’ai retrouvé mes
personnages, que je suis la seule à connaître si bien. J’avoue que ce travail me
grise royalement ! Un peu comme le syndrome de Stendhal ou de Florence. Vous
connaissez ? Une sorte d’extase au sublime. Ah l’Italie ! Que de beaux
souvenirs ! Suis-je vraiment revenue ? Je rêve encore à toi, tu sais...<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Certes, ce n’est pas que mon manuscrit est un chef-d’œuvre, mais
c’est plutôt le chemin que je prends pour réaliser mon rêve qu’il l’est. J’ai
une écriture vieillotte, complètement différente de mon blogue. Je parfume mes
mots autrement. Je les habille d’une nouvelle manière. C’est un jeu avec
moi-même. Vieillir, c’est aimer se surprendre et décider de repartir... </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizH_Q2EjEnnOEMxgOuGO2blzNIEl5XEC3zaBjUST7j1qabbVUyEX1RFeo_33sEpbQbUoFr2k5YvMwDTET4SgdQ91C6jR_qrfCByn__FN3r3240JzGtWGZxtFoCTK1pKeKVs5iAPqqejgGEhDqArtzAr_vM3TFA4IPvcDUYOyuagCqnilKLHaxA6d5K/s846/Florence%20arbre%20art.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="846" data-original-width="634" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizH_Q2EjEnnOEMxgOuGO2blzNIEl5XEC3zaBjUST7j1qabbVUyEX1RFeo_33sEpbQbUoFr2k5YvMwDTET4SgdQ91C6jR_qrfCByn__FN3r3240JzGtWGZxtFoCTK1pKeKVs5iAPqqejgGEhDqArtzAr_vM3TFA4IPvcDUYOyuagCqnilKLHaxA6d5K/s320/Florence%20arbre%20art.jpg" width="240" /></a></div><br /> <o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><o:p> Photo prise à Florence. Crédit photo: moi-même.</o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0