Oeuvre de Diego Rivera
Je n’avais pas trop le goût d’y aller,
j’hésitais, parce que je pensais ne pas aimer les œuvres avec une pincée de surréalisme de
l’artiste peintre mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) au MNBAQ. Je m’y suis donc présentée, une journée
gratuite. Mais voulez-vous bien me dire
à quoi j’ai pensé ! Décidément, je n’étais
pas la seule à avoir eu cette brillante idée, c’était archiplein au pouce carré. J’y suis entrée
un peu à reculons, c’était pour mieux avancer dans l’univers de celle qui
peignait sa réalité, sa souffrance. Faut donc oublier le surréalisme, bien au contraire.
Sa vie était loin d’un long fleuve
tranquille. Polio à 6 ans, accident
grave à l’adolescence, elle subira pas moins de 30 opérations dont l’amputation
de sa jambe droite un an avant sa mort. Elle
vivra quand même une passion dévorante avec le peintre Diego Rivera et sera une militante
communiste convaincue jusqu’à sa mort.
Alors jusqu’au 18 mai prochain, allez
découvrir une vingtaine d’œuvres extrêmement fortes de Kahlo, mais aussi de
Rivera et de d’autres artistes modernes mexicains. Il y a également de nombreuses photographies
qui aident à les situer dans l’époque, celle de la révolution mexicaine jusqu’au
début des années 50.
C’est bête, mais des fois, la
souffrance peut donner de la beauté, celle de Frida Kahlo.
Belle découverte à faire, mais pas la journée gratuite du premier dimanche du mois !
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