Crédit photo: gabytaangeles.tumbir.com
Petite, à la demande de ma mère,
tout docilement et à genoux, je supportais la chaleur torride du mois de
juillet en bêchant les mauvaises herbes d’une haie florale qui attirait les
abeilles comme du miel. De surcroît, les hannetons et les perce-oreilles m’horrifiaient. Il m’en fallait du courage du haut de mes dix
printemps pour nettoyer ces plates-bandes qui n’en finissaient plus. Je n’ai
pas le pouce vert et vous savez maintenant le pourquoi du pourquoi.
Il y a des souvenirs qui nous
reviennent en mémoire et qui savent si bien parfumer le temps présent. Je revois ma grand-mère Améda
planter ses pivoines, de belles traditionnelles à fleurs doubles. En souvenir d’elle, je promets cet été d’en
ajouter au chalet.
Symbole des jardins d’autrefois
de Joséphine Bonaparte à la cour française et chevauchant le souvenir d’une
mamie aimante à la stature d’une impératrice dans mon cœur, je vais planter
respectueusement les racines du temps passé dans ma terre.
Amusant de savoir que les pivoines
du Québec sont cultivées depuis le début de la
colonie. Les nouvelles variétés
françaises sont arrivées vers les années 1900.
Les pivoines sont des vivaces
comme certains souvenirs de mon enfance.
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D'autres moments de vie
La rivière Lombrette dégèle tout doucement
Cet été, je vous promets des photos de mes pivoines au chalet...
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