J'avoue, j'avais un gros préjugé... Encore une revue féminine, du genre, ''je, me, moi''. Une revue voulant sûrement mousser la carrière d'une animatrice chouchou, adulée des québécois. Véronique Cloutier n'a plus besoin de présentation car elle fait partie de notre décor télévisuel depuis de nombreuses années. On l'a vu grandir, changer de chum, se réaliser, avoir des enfants, souffrir, s'affirmer dans son authenticité et maintenant, quoi encore ? Va falloir tout de même m'épatouiller pour rivaliser avec mon Châtelaine. Me suis-je dit.
Son premier numéro ''La vie à la folie'' était déposé, bien en vue, dans un présentoir chez mon esthéticienne. Bon, j'ai eu la brillante idée de me confronter à moi-même. Sans le vouloir, j'en ai été ravie ! Je me suis donc empêchée de tout lire pour aller me l'acheter illico-presto après mon soin.
Sa force réside dans sa diversité tout autant que son homogénéité. La qualité journalistique des entrevues avec les artistes est surprenante, y a de la substance, une profondeur qu'on ne retrouve pas toujours ailleurs. Les photos sont vraiment superbes, les thématiques intéressantes voire rafraîchissantes. J'ai eu l'impression d'ouvrir une boîte à surprises qui regorgeait de découvertes, de coups de coeur inspirants. Premier test passé mais pas encore gagné. Nicole a la tête dure !
Hier, mon popotin bien confortablement déposé sur la chaise de ma coiffeuse, j'ai refait l'expérience avec son second numéro festif ''Tout ce qu'on va aimer en 2014''. Habituellement je suis allergique à un tel titre... Coiffeuse terminée, direction, faut que j'aille me l'acheter ! Pas question d'y résister, tout me plaît.
Cette revue est lumineuse, à l'image de Véro et d'une équipe chevronnée incluant la belle Sylvie Poirier, la papotesse des revues féminines au Québec. Un préjugé est donc fait pour être confronté car là où je n'y voyais que du mercantilisme s'y cachait un bien grand plaisir.
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