Je sais très bien qu'il ne faut pas rire des dépendances. Nous sommes tous plus ou moins ''accrochés'' à quelque chose ou à quelqu'un, c'est ce qui fait notre beauté humaine mais lorsque la démesure s'installe, ce n'est plus la même chose. Bien sûr l'idéal est de ne pas faire trop de vagues autour de soi, l'entraînement physique est le meilleur exemple que je vois. Combien de gens sont interdépendants de leur travail, de la consommation, d'internet, de la cigarette, la religion, la chirurgie esthétique ? Or, une drogue santé c'est parfait mais il faut prendre conscience que c'est une petite dépendance quand même... S'étourdir pour ne pas voir notre vide intérieur ? La ligne est mince entre passion et dépendance mais lorsque c'est de la musique, de la création artistique ou un sport où est le mal ? La passion est-elle une dépendance positive ?
Tiger Woods, le fameux golfeur et ''adultérin'', marathonien du sexe, a quand même une belle dépendance, il se drogue au plaisir des femmes ! Alors avouez qu'avoir à en choisir une, celle-là est quand même agréable ! Il y a même une religion qui en permet l'accès au paradis!
Bon, sérieusement la thérapie à long terme inclut de la psychothérapie, des médicaments et des rencontres de groupe. Quel cauchemar tout de même pour un athlète comme lui de vivre tout ça devant tout le monde, et on ne parle pas d'un pays, il est connu mondialement ! Je ne voudrais pas être dans...ses culottes !
Héros un jour, zéro l'autre jour... Et puis bientôt on oubliera tout ça et la page sera tournée. Je pense à Michaël Douglas qui a eu le même problème. Notre mémoire est sélective lorsqu'on veut garder en soi nos illusions envers une personne plus grande que nature à nos propres yeux. L'homme est un animal qui pense, faudrait juste qu'il apprenne à s'écouter, c'est moins agréable que de s'étourdir, je sais...
7 commentaires:
Je suis bien plus peinée de savoir que ce couple et cette famille portera à tout jamais les séquelles de cette dépendance...
Les américains sont tellement puritains...des excuses devant le monde entier... On croit rêver...
Sylvie:Je ne pense pas que cette famille va survivre à ce drame médiatique et surtout à cette maladie.
Christelle: C'est bien vrai que la culture nord-américaine est puritaine, mais ici on parle d'une maladie, d'une dépendance sexuelle, ce n'est pas uniquement une maîtresse occasionnelle ou une famille en parallèle comme certains présidents de la République ( comme Giscard D'Estaing si je me souviens bien)
On est d'accord mais tout ça est de l'ordre de la vie privée et doit y rester...
tout à fait dans l'ordre du privé mais lorsque tu es un personnalité publique comme il l'est, il doit s'attendre que ce n'est pas juste de ses bons coups que les médias parleront... Je crois bien que ça vient avec la notoriété. Les gens aiment le sensationnalisme. Si ça m'arrivait je ne suis persuadé que les médias n'en parleraient pas... En tout cas, dans mon cas (redondant...) si ma voiture fonce sur un arbre, se sera seulement parce que mon pied était enfoncé sur l'accélérateur...
Bonne journée !
En un mot : affligeant. Loin de moi l'idée de condamner quiconque pour ses accoutumances. Nous en avons toutes et tous, plus ou moins envahissantes dans notre vie quotidienne. Non ce qui est réellement aberrant c'est cette pratique de l'auto-flagellation médiatisée. Quel besoin éprouve une société de vouloir à tout prix rendre le pardon public ? Ne serait-ce pas finalement pour mieux cacher les défauts du simple quidam, car qui n'en a pas ? Triste spectacle en effet que de voir un personnage public devenir martyr de la cause médiatique du seul fait que certains l'ont érigé en modèle.
Certains pensent que la popularité ne se choisit pas, elle se subit. Il me semble que s'en est la tragique illustration. Bien loin de calmer le jeu médiatique et de donner enfin un répit à la famille, on entretient le "buzz" artificiellement. On ne clôt pas l'affaire, on la ranime toujours et encore. Comme le dit Alain Chamfort dans son disque dédié à YSL "Les cloportes sont grands lorsque les géants tombent".
Et si nous appliquions une règle simple ? Les personnages publics n'ont de compte à rendre que dans leur domaine d'activité. Ainsi un sportif ne devrait s'expliquer que sur ses résultats, un chanteur sur ses choix artistiques, etc. Mais il nous faut reconnaître que de telles mésaventures nous rassurent : finalement nous sommes tous faillibles, même eux.
Vous évoquez à juste titre le vide intérieur de tout un chacun. Je reste persuadé que c'est justement ce qui nous pousse à aimer les arts et à admirer les artistes. Nous éprouvons un besoin viscéral de nous détacher de nos vies souvent moroses ne serait-ce que le temps d'un spectacle. Tels de puissants antidépresseurs les arts nous permettent de tenir, de repousser toujours un peu plus loin l'inévitable désenchantement, celui auquel on ne survit pas toujours. L'étourdissement qu'on ressent parfois après un opéra ou une exposition qui nous a marqué s'efface vite devant la certitude des spectacles à venir. Et on tient parce qu'on sait qu'il y en aura d'autres. En cela les arts sont les meilleurs exutoires tant pour l'artiste que pour son public.
Pour terminer permettez-moi de vous corriger bien amicalement sur le président de la République ayant mené une seconde vie. Il s'agissait de François Mitterrand, chef de l'État de 1981 à 1995, qui a entretenu une relation avec Anne Pingeot et qui ont eu une fille, Mazarine. À noter que le jour de ses obsèques les deux familles furent réunies autour de sa dépouille comme il l'avait souhaité. Et finalement l'opinion publique ne s'en était pas émue considérant a contrario qu'il s'agissait d'un acte de reconnaissance fort. Impensable en cette époque de politique-spectacle où la forme a pris le pas sur le fond.
Amicalement,
Maudit Cousin
Sylvie: Si ta voiture fonce dans un arbre...Je fais une crise de coeur ! Par contre si ma voiture fonce dans un arbre, c'est que j'ai pas mis mes lunettes ou mes verres de contact ! Je suis myope comme une taupe ou que... j'ai la main baladeuse d'un Pit-Pit je ne sais où...
Adorable et charmant Cousin: Vous avez raison c'est Monsieur Mitterand, je mélange les présidents... Est-ce lui également qui aimait bien Lady Di et Juliette Binoche ou je suis encore mêlée ? Vous écrivez divinement bien, je me répète je sais... Vous voulez vraiment me faire plaisir ? Parlez-moi un peu de vous.
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