mercredi 24 février 2010

Joannie Rochette

















Il y a quelques jours, notre beau cygne québécois Joannie Rochette défilait de toute sa grâce sur un tapis de glace à Vancouver. Elle pratiquait, c'était la vie d'avant...

Puis, il y a 3 jours, la mort de sa mère est survenue, elle pratiquait encore, c'était la vie du moment présent. Cette vie là, on ne veut jamais qu'elle arrive. On pourra dire que ce grand drame n'a rien changé de ses prouesses techniques, qu'elle a été soulevée par une foule qui lui a bien fait sentir son admiration hier soir au programme court et pourtant...C'était maintenant la vie du moment présent, taire sa douleur, faire place à l'abnégation de sa peine pour n'offrir qu'en premier plan le grand talent d'une athlète olympique.

Hier soir notre majestueuse Joannie a tatoué dans le coeur de tous les québécois et des canadiens un lien invisible à jamais, celui d'une force irrationnelle. Un peuple la soulèvera demain au programme libre. Le chant du cygne de sa mère a tissé entre elle et nous une filiation.

Il y a beaucoup de beaux oiseaux au long cou souple en patinage artistique, le nôtre est exceptionnel, c'est le plus courageux. La force de caractère a un nom: Joannie Rochette et le peuple québécois n'a pas besoin d'une médaille pour le savoir !


1 commentaire:

L'ami Paul a dit...

Je vous approuve, mais petite correction: le peuple canadien et non québécois. Joannie Rochette représente un pays, pas une province. Et du caractère, elle en avait fait la démonstration bien avant la mort de sa mère.