vendredi 21 novembre 2008

la migraine, le beau prof et le cinéma




Une journée de congé remplie comme je les aime malgré une migraine à auras en me levant (comme des lumières de Noël). C'est donc avec courage et une forte dose d'acétaminophène que j'ai accompagné ma mère pour ses prises de sang, et par la suite que je me suis rendue à la remise du bulletin de ma petite dernière. Ce qui est spécial, c'est que rendu dans la classe de son beau professeur, mon mal de tête n'existait plus du tout. Pas le temps d'avoir une petite douleur cérébrale, mon cerveau était trop occupé à regarder le bel ''arbre'' devant moi. Franchement, passer une vingtaine de minutes avec ce divin homme, ce fut un véritable délice, malgré une note en mathématique de 53 % de ma choupette en sucre. Une chance qu'elle prend des cours privés dans cette matière en plus... J'aurais eu droit à un 20% !!!

Comme je suis une fille positive et que je ne voulais pas que ce fameux 53% m'affecte, je suis donc allée au cinéma en après-midi avec la marquise d'Ardouin, ma mère.

Devinez le film que j'ai vu ? La Duchesse avec Keira Knightley et Ralph Fiennes. C'est l'histoire de la duchesse de Devonshire qui a existé il y a environ 200 ans, l'ancêtre de Diana. Un film de filles... Un film extraordinaire d'époque où les règles étaient rigides, sans pitié. Courez voir ce film, un délice ! Ici au Québec, il est en anglais sous-titré en français.

Ah, la marquise en moi y habite toujours... Je vous indique le rang social pour votre culture personnelle... Au plus bas, nous avons la comtesse. Au second étage, nous avons la marquise et tout en haut la duchesse... Bon où en étais-je ? Ah oui, la marquise en moi vient tout juste d'apparaître... Je venais d'arriver du cinéma, et j'étais déjà assise lorsque je vis par derrière force mousseline plissée, légère, longue, peut-être douce mais certainement voltigeante, surmontée d'une coiffure bizarre. Si haute qu'elle toucha un lustre. Nous étions tous bien étonnés d'une si grande mascarade, à nous demander : Qui est-ce ? L'éclat de rire subit fut scandaleux lorsque nous vîmes mon simple reflet sur une glace. J'ose dire que je suis bien certaine de mes traits pour oser parer ainsi ce miroir...


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