dimanche 2 novembre 2008

La différence, celle qui dérange.




Le sexisme, l'homophobie, l'âgisme et le racisme... Je ne supporte pas. J'ai une allergie chronique et je pompe assez vite lorsque j'entends des blagues sur les noirs, les arabes et toutes les nationalités que vous voudrez. Je ne ris pas du tout et je casse le party. Je suis une opposante naturelle. Même chose pour les blagues sur les homosexuels, les femmes blondes... Vous allez dire, elle ne doit pas rire souvent... Disons que je ris d'autres choses.

Je sais, nous sommes tous un peu raciste, et je m'y inclus. On a beau dire: moi, raciste, jamais. Je n'y crois pas. J'ai beaucoup de difficultés à accepter le port du voile. Est-ce du racisme ? Le racisme selon mon dictionnaire, c'est '' une théorie fondée sur l'idée de la supériorité de certaines races sur les autres. Je ne suis pas allergique à la personne mais plutôt au voile qui véhicule la soumission de la femme à travers une religion. Je ne me sens pas supérieure à cette personne mais... je pense que MA pensée est la meilleure donc... Le racisme est le miroir de notre propre peur envers l'autre, tout comme le sexisme, l'âgisme et l'homophobie. Il est très difficile d'accepter la différence. L'humain a besoin de partager, et de retrouver en l'autre un miroir de ce qu'il est. Lorsque je regarde la femme voilée en face de moi, je ne retrouve pas ce miroir. Il faut donc que je fasse des efforts pour essayer de trouver une ressemblance. On en trouve toujours... Regardez nos ressemblances au lieu de nos différences. Ne pensez pas que je vous fais la morale... Je ''me'' soliloque.

Je vous laisse avec un texte (le moment de l'aurore) de Paulo Coelho. Mon auteur préféré...

'' Pendant le Forum économique de Davos, Shimon Peres, prix Nobel de la paix, a raconté l'histoire qui suit. Un rabbin réunit ses élèves et demanda: ''Comment savons-nous le moment précis où la nuit s'achève et où le jour commence ?

-Quand, de loin,nous pouvons distinguer une brebis d'un chien, dit un jeune garçon.
-En réalité, dit un autre élève, nous savons qu'il fait jour quand nous pouvons distinguer, de loin un olivier d'un figuier.
-Ce n'est pas une bonne définition.
-Quelle est la réponse alors ? Demandèrent les gamins.
Et le rabbin dit:

Quand un étranger s'approche, nous le confondons avec notre frère, et les conflits disparaissent. Voilà le moment où la nuit prend fin et où le jour commence.''

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