dimanche 2 mai 2010

Le poison des mots


Maudit dénigrement. De ce temps-ci, j'assiste à de petites phrases assassines envers les gens que j'aime, qu'elles soient lancées envers ma soeur adorée, mon amie Sylvie ou mon fiston sportif-hyperactif, je ne supporte pas. La libre expression a des limites ! Je mords tardivement mais je mords...On a tous vécu ce genre de situation où les mots crachés comme du venin nous laissent stoïques tellement ils blessent. Or, il faut l'avouer, on a tous dit un jour ou l'autre ces paroles qui tuent, personne n'est parfait mais lorqu'on dénigre, il faut avoir l'intelligence du coeur de s'excuser.

Je suis bien placée pour vous en parler, ça m'arrive de cracher du poison moi aussi. Avec l'âge vient la sagesse du moins possible, et du ''comment ai-je pu dire ça ?''. J'apprends à ne pas refaire les mêmes erreurs de jugement, le discernement est de mise, rien d'agréable à entendre des cloches de culpabilité sonner dans mes oreilles et tourmenter mon âme. Les mots lancés sans filet sont comme des coups de soleil. Ils ne font pas mal pendant, ils font mal après !


Y'a des gens qui arrivent à oublier facilement les dards envoyés, pas moi ! Les fléchettes me touchent profondément peu importe à qui elles sont destinées. On dit que les enfants sont ''méchants'' envers leurs pairs, les adultes le sont tout autant. La méchanceté n'a pas d'âge et ce, peu importe le nombre de chandelles sur le gâteau !

Le poison des mots tue, la franchise a des limites, celles qu'il faut apprendre à maîtriser car la parole est d'argent mais le silence est d'or. C'est mon petit côté anglo-saxon qui ressort... Je n'aime pas les gens aux paroles perfides. Mais qu'est-ce qui se passe dans cette maudite société ? On ne dit pas n'importe quoi, à n'importe qui, n'importe quand ! C'est peut-être pour ça que j'aime la danse...
Pour me dépomper, un peu de Marie-Pierre Arthur...

3 commentaires:

https://quinquabelle2008.blogspot.com/ a dit...

Oh que je suis d'accord avec toi! Mon ex-mari était devenu violent avec la maladie. Il s'en est pris à moi puis à notre Miss (de 15 ans alors). Je me rappelle les mots crachés à son père:" tu m'as frappée mais tes mots étaient pires que tes coups!". Soyons donc vigilants à la portée du poison distillé lorsque nous parlons.

Bellancolie a dit...

Pourquoi les mots crachés comme du venin nous blessent autant ? Est-ce que nous avons appris à exprimer nos états d'âmes dans cette société ?

"Lorsque quelqu'un nous frappe au visage, lui tendre l'autre joue"... Dans une communauté chrétienne, lorsqu'un jeune d'une famille crache son venin, c'est qu'il est en état de souffrance. Ses proches vont prendre le temps de questionner le jeune en profondeur afin de comprendre la racine de cette souffrance. C'est ce que veut dire tendre l'autre joue, c'est aller plus loin avec l'autre afin de lui permettre de guérir.

"Mais qu'est-ce qui se passe dans cette maudite société ? vous dites. C'est que les gens s'en fiche d'une société chrétienne !!! Désolée, j'avais juste envie de cracher mon venin... et moi aussi, je préfère la danse.

Nicole a dit...

Décidément il y a des gens profonds et de qualité qui lisent mon blogue. Qu'est-ce que j'aime vos commentaires, vous ne pouvez pas savoir ! Ils sont... d'une grande richesse intérieure et m'amènent à réfléchir encore plus sur le sujet... Je vous quitte pour l'hôpital, mon billet portera sur ce sujet. À Tantôt !
Bisous +
Nicole