samedi 20 septembre 2008

Culture en péril

Fuck, phoque, otarie... La culture sous le régime Harper...

1 commentaire:

Bella a dit...

bon matin, chère très chère marquise,

Quel plaisir, de le voir et le revoir. Les fous rires comme ça fait du bien. Commencer la journée avec ce genre d'humour, anytime. Depuis le week-end tout le monde en parle sans arrêt. Quel succès qui en dit tant dans son message. Où s'en va la culture au Québec, que ferons nos artistes? Quand je regarde tout autour par contre, rien n'est facile pour personne. Il faut travailler, se serrer la ceinture. Les semaines chargées, les journées commencent tôt et le temps pour nous est rare. Nous sommes fatiguées et pour arrêter le temps il faut couper dans d'autres domaines importants. Donc, oui les artistes sont touchés mais le monde dans lequel nous vivons, est de plus en plus difficile pour tous et chacun. Les coupures ne sont pas plus dramatiques dans la culture que dans la santé. Selon moi, il faut revoir les priorités et mettre les choses à la bonne place. L'Éducation, la santé sont 2 domaines où je forcerais le gouvernement à y mettre le maximum. Oui la culture mais oui aussi à la base. Si la santé ne va pas bien, comment peut-on produire, créer et inventer un monde de nouveautés, de beauté. Les artistes ont besoin, le peuple aussi. Si je ne vais pas bien, je ne peux pas encourager la culture, je dois attendre pour me soigner, les sous sont difficiles à trouver, je peux même aller jusqu'à payer pour les soins, il ne reste plus rien pour encourager les artistes. CD, spectables passent en dernier.
C'est dommage car grâce à eux, le rire nous permet de passer à travers tant de choses. Le texte de leurs chansons, la beauté d'un spectacle, permet de rêver, de se ressourcer parfois. Mais on ne peut pas donner ce qu'on a pas. Faire sa part, oui mais où est l'effort des gouvernements, des chefs qui ont besoin de nous pour être élus. Tant de promesses, de mensonges. Une fois au pouvoir, plus rien. J'ai complètement perdu la confiance en eux quels qu'ils ou qu'elles soient. Quand penserons-nous au plus petit, à celui ou celle qui par ses efforts constants attend la reconnaissance du gouvernement et de ces chefs. Qui parlera pour nous, à part nous-mêmes. Où est la magie? Les vraies valeurs, la vérité, le soutien.
Désolée, mais j'ai l'âme en peine à ce sujet. On fait pitié à voir, on est perdant. Qui nous permettra de revenir à des bases solides, au respect de tous et chacun comme on le mérite. Qui nous permettra d'être nous-mêmes des êtres travaillants et croyant au meilleur, au respect de qui nous sommes. Nous avons toujours besoin d'un plus petit que soi. Les artistes ont raison, mais nous comme nous ne chantons pas, nous sommes plus silencieux. Nous méritons autant. Créer c'est bien beau, mais créons-nous nous-mêmes, ensuite nous pourrons admirer le travail des autres. Nous produisons peut-être ce qui est moins visible à l'oeil mais c'est autant important. Tous ensemble, permettons-nous d'être.
Bella