samedi 27 décembre 2008

La marquise est à son fourneau

Il pleut au Bourg de Québec. C'est une température un peu tristounette. La marquise aurait bien aimé mettre sa plus belle robe, noblesse oblige, pour se diriger chez son épicier préféré. Or, elle a opté pour la discrétion, aucune disconvenance tolérable parmi ses semblables.

Elle a passé la journée à son plumeau et à son fourneau, la pauvre ! Elle ne voyait que fort bonne nourriture pour nourrir sa progéniture. Jouant de son piètre talent culinaire, elle a fait de son mieux. Soupe aux légumes, sauce à spaghetti, feuilletés et sauce béchamelle au poulet. Elle est moderne, vous savez, et pas très pompeuse envers cet art. Elle fut bien davantage aise, tout de même, avec sa petite balayette garnie de plumes. C'est une frotteuse la coquine !

Monsieur le marquis a travaillé toute la nuit, il roupille d'extase. Ce cher homme de grandes valeurs... Ah que le plaisir du goûter est inférieur à celui de l'esprit... Force vent d'être en désaccord avec la marquise, vous savez... Elle n'a jamais ressenti l'orgasme culinaire dont tant de gens et force belles dames s'enorgueillis. Ses plaisirs sont bien différents, mais restons dans le secret de futures confidences...
P.S La marquise vous place Madonna, histoire de terminer en beauté. J'aime bien la danseuse et la provocatrice qu'elle est, pas tellement la chanteuse. Evidemment il y a beaucoup de danseurs masculins efféminés. Je viens du milieu de la danse où l'âme n'a pas de sexe ! C'est naturel pour moi, voilà tout !

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