Il est l'homme de ma vie, grognon à ses heures, certes, mais tellement, tellement attentif aux autres que je lui pardonne ce défaut, qui soit dit en passant provient possiblement d'une andropause hâtive ou d'une crise d'adolescence qui ne s'est jamais terminée !
Il est l'homme de ma vie, quoi qu'un gigantesque tigre loge dans son nez lorsqu'il dort tout près de moi. Et sur la pointe des pieds, je vais dormir dans le lit d'invité en traînant mon oreiller, les yeux bien fermés. L'art des concessions est l'une de mes qualités !
Et me voilà en train de vous parler de lui, Monsieur le marquis... Discrétion oblige de votre part car si vous osez lui en parler, je vais me faire sermonner ! C'est si agréable de partager une partie de soi... Ah les confidences... Laissez-moi continuer...
Hier soir dans mon bain d'alcôve, fripée par le temps, je me suis mise à lire une revue à POTINS ! Faut pas le dire trop fort, c'est gênant, même si c'est Monsieur le marquis qui en a fait l'achat en me disant que j'allais avoir une petite SURPRISE... J'aime pas ce genre de lectures sauf chez la coiffeuse. On dirait que c'est l'endroit par excellence où je peux me permettre de lire des insignifiances. Alors que je m'attendais à lire un article sur mon chouchou Pierre Lapointe à Paris et bien non !!! J'ai retrouvé une page complète, avec photo s'il vous plaît, de mon marquis !!! Mon Schtroumpf grognon ronfleur à moi !!! Il n'a pas été mal cité, tout était parfait, mais je peux vous dire que ça fait drôle en petit péché de lire dans son bain un article sur la personne qui partage notre vie. C'est surréaliste ! Personne ne sait qu'il est grognon et ronfleur, c'est juste entre vous et moi ! CHUT !
Surréaliste, vraiment surréaliste, je vous assure...
5 commentaires:
Coucou, ma pile toujours chargée
Me voici me voilà l'envahisseuse. Tu me fais bien rire. En plus un gros merci, j'avais un message dans la boîte vocale du bureau. C'est un cadeau inattendu et vraiment super. Le plus beau, nous nous sommes parlé au téléphone. Heureusement, en plus que nous nous comprenons.
Je n'ai pas vu Monsieur Le Marquis nulle part tu me diras dans quelle revue à potins, l'a-t-on vu avec une autre, avec un autre, nu, ou autre chose. Je préfère par contre que cela vienne de toi. Mais si on peut lire l'article hé bien pourquoi pas. Comme je ne veux pas t'envahir longtemps, je retourne au travail en pensant à toi très fort. Comme j'ai ta photo sur mon bureau, je te regarde souvent et tu me fascines.
Je t'aime et je t'aime encore ma douce. À plus ...
Je pense, effectivement, comme vous semblez le demander, qu'il est préférable de ne pas révéler ce blogue le concernant à Monsieur le Marquis (votre conjoint) que je ne connais ni d'Ève, ni d'Adam.
Et peut-être qu'il pourrait mal interpréter le commentaire de Bella, à moins de la connaître personnellement. Ça me paraît d'une grande intimité entre vous deux mesdames (conversation au téléphone, photo sur le bureau, ouf...)
Ça frise l'érotisme ce commentaire. Pour les inconnues comme moi, il est facile d'interpréter et, surtout, d'imaginer.
Pour Micheline: Monsieur le marquis connaît très très bien Bella. C'est ma grande soeur. Et puis, Monsieur le marquis ne lit JAMAIS mes écrits, ce sont les gens qui nous entourent qui lui en parle. Ma soeur est une grande ricaneuse, a beaucoup d'humour. Ce n'est pas mon cas, je ne rigole pas facilement et je suis drôle seulement à mes heures. Par contre avec Bella, c'est fou comme on rigole tout le temps, comme avec mes amies Louise,Colette, Sylvie et Christelle sans oublier mes amies du bureau. Finalement, je rigole plus que je ne le pensais. Qu'est-ce qu'elle va rire lorsqu'elle lira votre message!
Les mots sont trompeurs. Ils disent ce que notre cerveau veut comprendre. Relisez le premier commentaire, imaginez deux femmes qui n'ont pas un lien de parenté.
Micheline, c'est vrai, vous avez raison. Un ami m'a fait la même remarque que vous dans un courriel. Imaginez que Bella ne soit pas ma soeur, oh là là... Chaud comme propos, l'érotisme aurait été au rendez-vous. Zut, elle est ma soeur... Hi-hi. Pas encore lesbienne, j'aime trop les hommes.
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