Nos seins sont enracinés en nous, une extension de notre force féminine, signe de notre différence de donner la vie. Ils sont petits, moyens, gros, bien fermes allant du nez retroussé jusqu'à tomber sur un ventre flétri par la vie. Ils sont exclusivement à nous et lorsqu'on veut bien les partager ils deviennent alors nourriture filiale pour notre progéniture ou amour charnelle pour notre amant. Ils faut donc en prendre un soin jaloux, allant de l'achat d'un simple sous-gorge à l'auto-examen-mammo. Puis... aimer les regarder, les toucher et remercier la vie de pouvoir le faire encore pour celles qui ne le peuvent plus, celles ayant vécues une mastectomie obligée. On les appelle aussi les battantes, les combattantes, les survivantes, championnes du grand combat de leur vie. Il faut arrêter de les trouver pas assez gros, pas assez beaux, pas assez normaux. Juste les AIMER tels qu'ils sont tout simplement.
Je déteste magasiner et le mot est faible. Or j'ai dû aujourd'hui chercher avec ma fille dans un centre d'achat, endroit aliénant pour ma santé mentale, LE soutien-gorge qui enrobera sa féminité. Ce fût long, presque une éternité... mais on a réussi à trouver l'objet ''seinbiotique'' parfait pour ma Miss de 12 ans. Un moment d'intimité totalement féminin que j'ai savouré. Nous étions en ''seinbiose''. Le plaisir d'être mère c'est aussi ça. Un lien invisible qui part du coeur, va aux seins pour finalement atterrir au magasin !
1 commentaire:
j'aime bien comme tu as dit tout ça ..comme c'est vrai et bien...
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