Au tout début, j'ai remarqué sa beauté animale, puis avec le temps le ''reste'', ce qui est essentiel à l'âme mais moins valorisé dans notre société, sa personnalité, son talent. Combien d'hommes ont fantasmé en l'écoutant raconter sa vie de femme et de romancière ? Voilà que son premier livre ''putain'' en disait long sur son personnage. Elle en a écrit d'autres, dont l'un sortira en novembre, mais elle ne sera pas au rendez-vous...
Dernièrement, je l'ai vu dans une émission ''branchée'' à Télé-Québec, je crois. Elle semblait avoir la répartie facile et une opinion sur tout, mais je notais toujours une grande tristesse, un mal de vivre, une souffrance dans son regard, dans le choix de ses mots. Une mélancolie brute qui ne pardonne pas. La présence de blessures invisibles à la télévision mais que le téléspectateur pouvait facilement sentir. Et puis, ce matin, j'apprends qu'elle s'est suicidée à 34 printemps...
Je crois que notre société a le devoir de parler de la maladie mentale et du suicide. Ça ne règle pas le problème mais ce n'est surtout pas en faisant l'autruche que nous pourrons trouver des solutions pour aller vers la vie, au lieu de la mort. Je n'accepte pas les...'' c'est un drame comme un autre''. '' Ça devait arriver''. On a du travail à faire pour valoriser la santé mentale au lieu de placer notre énergie sur une société superficielle d'avoir.
En regardant Nelly, je me dis: ''Être si belle, avoir autant de talent et finir ainsi''. Je crois que sa beauté a masqué sa vie. Parce qu'au delà de l'apparence, se cachait une petite fille bien seule et bien triste.
1 commentaire:
Je la regarde et je vois la façade, belle à tomber. J'ignore que derrière, se trouve un immense gouffre, noir et tentant. Repose en paix, ma belle!
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