Y'a pas grand chose qui m'inspire cette semaine dans l'actualité (peut-être le débat des chefs ce soir, mais c'est toujours du pareil au même... Un vrai combat de coqs avec de gros égos et des nez de Pinocchio !).
Alors, je vais poursuivre en musique avec l'exceptionnelle Betty Bonifassi. Quel talent ! Et puis, mon chouchou chorégraphe Édouard Lock de La La La Human Steps. Les Montréalais sont chanceux, ils peuvent aller à une exposition (l'Espace culturel Georges-Émile Lapalme à la Place des Arts) qui marque les 30 ans de cette troupe, incluant vingt six photographies prises par Lock. Mon chorégraphe chouchou a photographié des centaines de fois les expressions de ses danseurs dans le but de créer un patrimoine en danse. La danse vit dans le souvenir des gens plus que dans les archives. Elle est vraiment l'enfant pauvre dans le monde des arts. Lock a réussi à inventer des mouvements bien à lui, répétitifs certes, mais il a su donner sa propre signature à la danse. Ses danseurs sont excellents techniquement ''parlant'' CE QUI EST RARE EN DANSE CONTEMPORAINE actuellement ! De plus, il sait innover, comme par exemple, utiliser les pointes de ballet avec un danseur masculin et ce, d'une manière très professionnelle et parfaite en ce qui a trait à la technique. Il laisse donc s'entremêler avec bio, la beauté et la technicalité. C'est donc à mon humble avis, le meilleur chorégraphe que nous avons actuellement au Québec et au Canada. Et... Il est beau en plus !!! (Nicole...t'es machotte! Bin non, j'apprécie la beauté, c'est tout, pis j'ai du goût !)
Je suis de ''l'ancienne école'' du monde de la danse. Là où on ne fait pas n'importe quoi, n'importe comment. On fait dans la QUALITÉ. Peu importe le message véhiculé. Je ne supporte pas la médiocrité surtout en art contemporain. Faire du n'importe quoi, ça ne me touche pas.
3 commentaires:
Souhaitons que le débat des chefs sorte un peu de son carcan habituel!
Bonne fin de soirée!
J'ai écouté une heure et j'en avais assez. Tout de même intéressant et quelquefois drôle... Madame Paillé a été la vedette de la soirée !
Je suis un grand insensible.
D’une froideur qui tue les fleurs.
Cette indifférence générale pour tout ce qui m’entoure n’est pas une carapace chez moi, pas un artifice masquant quelque souffrance intime non. L’insensibilité c’est vraiment mon état naturel.
Je n’ai d’ailleurs jamais souffert dans ma vie. J’ai même eu une enfance extrêmement heureuse.
J’apprécie particulièrement les endroits glauques. Le béton, la friche industrielle, les quartiers sales, les taudis, les garages rouillés, les chemins déprimants, c’est mon élément. Cela dit je n’habite pas dans un squat mais dans un confortable et délicieux appartement. Par chance, depuis mon coquet refuge j’ai une vue donnant sur des toits mal famés abritant une véritable faune.
Des chats malades partagent mon existence. Je ne les fais pas soigner, je veux les voir mourir jour après jour.
Je supporte particulièrement bien la douleur : celle des autres.
Cela me rend tout à fait heureux de voir des gens tristes. En outre je m'accommode parfaitement de la médiocrité, de la bassesse, de l’imperfection. Autant chez moi que chez les autres.
Je ne suis pas du tout sentimental. Mon coeur n’est pas en or, il est fait d’un cuir rare, sec, rigide et glacé battant avec une grande régularité dans sa cage de métal.
Aucune blessure ne perturbe cette horloge d’acier qui me tient en vie. Je suis une merveilleuse machine réglée au millimètre, bien huilée, imperturbable. Les gens sensibles ne peuvent pas comprendre cela.
Ni surdoué ni sous-doué dans quelque domaine que ce soit, je me situe franchement dans la moyenne pour tous les aspects de la vie et j’aime ça !
Je n’ai pas d’amis, je déteste cela. Mon meilleur compagnon de vie, c‘est moi-même. Et je m’aime beaucoup.
Quant aux femmes, je les aime beaucoup aussi. Surtout quand elles débarrassent mon plancher (le sol de ma demeure est en ciment en fait : j’aime trop l’ambiance que dégage cette matière dure).
Opportuniste, profiteur, jouisseur, je ne suis pas du tout ce qu’on appelle un être entier. Les compromis, ça me connaît ! Je fais des concessions dès que cela m’arrange. Peu de personnes apprécient mon tempérament plein de tiédeur, mon pragmatisme, ma quête de bien-être. C’est dommage car on peut faire facilement affaire avec moi... J’ai un sens prononcé du commerce.
J’aime l’argent.
Et s’il est vrai que sur le plan affectif je n’ai rien à donner, il est tout aussi vrai qu’en ce domaine je ne veux rien recevoir des autres.
Je ne suis pas un homme de coeur mais un homme de calcul.
Ma personnalité est simple, carrée, franche, nette, sans aucune ambigüité.
Il n’y a nulle révolte en moi, pas d’idéal, je suis très satisfait de mon sort. Ma sérénité face au monde est même pointée du doigt par des imbéciles hystériques qui me taxent de monstre.
Je me sens riche de mon indépendance, fort par ces choix individualistes que les autres prennent pour des faiblesses, libre avec ce coeur qui ne bat que pour moi-même.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Publier un commentaire