Mon cellulaire

Je n'ai JAMAIS voulu d'un cellulaire (pour mes amies lointaines: un portable). J'avais une allergie chronique à ce petit bidule qui sonne n'importe où, n'importe comment et n'importe quand. Une peste que je ne voulais pas m'infliger. Je me suis dit: ''un jour, la mode va passer et les gens vont revenir à un usage moins abusif de cet intrus technologique''. Le temps a bel et bien passé, mais pas l'utilisation du cellulaire. Quand je suis allée à Paris en 2006, tout le monde avait ''son portable'' avec des lunettes de soleil Chanel bien sûr !!! Je n'en revenais pas. Au Québec, nous sommes plus discrets sauf encore chez le dentiste ou chez le médecin !

Vous savez, j'ai résisté facilement et longtemps avant de m'en procurer un, jusqu'au jour où en novembre dernier, je me suis perdue à New-York près du magasin discothèque Albercrombie. Je me suis promise d'arrêter d'être ''BOQUÉE'' et de ramollir ma tête de cochon un peu. Heureusement, l'assouplissement de mes neurones fût facile.

Tout d'abord, non je n'ai pas une chanson de mon chouchou Pierre Lapointe comme sonnerie... Je suis tout de même gratteuse. Je trouve que déjà, c'est bien assez onéreux ce petit bidule de luxe là. J'ai une sonnerie banale, rien de bien géniale. Une sonnerie Nicole Toulemonde à mon image. Elle me convient très bien. Utile, point à la ligne. Utile, quel beau mot ! Ce matin, prise sur l'autoroute pendant une heure 30 en raison du 15 centimètres de neige et des voitures, j'ai pu contacter mon amie Julie pour l'aviser de mon retard pour notre déjeuner. Une merveille !!!

Je sais, je suis un dinosaure ! mais maintenant, je suis une tyrannosaurus avec un cellulaire !