dimanche 6 mai 2007

LA POLITIQUE

Je ne déteste pas la politique. Je vois encore ma grand-mère Améda Guérin serrer la main de Pierre-Eliott Trudeau en face de la cathédrale de Chicoutimi et moi qui l'accompagne sentant l'euphorie de ma douce et majestueuse grand-mère. Je ne peux pas détester la politique pour cette simple et belle raison de ce souvenir encore si présent aujourd'hui. Ma grand-mère votait rouge au fédéral et au provincial. Trudeau était roi. Je me souviens très bien d'écouter avec Améda le congrès libéral d'investiture de Bourassa, assise avec elle dans le fauteuil rouge et noir, grand pour 4 personnes...C'est la raison pour laquelle je m'intéresse un peu à la politique, pas plus qu'une autre personne mais j'ai de l'intérêt pour la chance que nous avons de voter quand il y a encore en 2007 des peuples qui se battent pour obtenir ce droit.

Ma douce moitié (oui, je crois que je suis quelquefois l'homme de la maison) déteste la politique: celle de l'hypocrisie, du lobbying, jeux de coulisses, des paroles en l'air de promesses jamais tenues par des politiciens qui ne veulent que le pouvoir avec un grand P. C'est bien louable de sa part mais il doit bien y avoir quelques personnes saines d'esprit dans tout ce tas de monde là... Alors, je m'y intéresse quand même.

J'ai toujours voté PQ depuis mes 18 ans. Je crois fermement à la souveraineté du Québec. Comme au temps de Lévesque avec une association. Je suis démodée. Je ne suis pas de droite et je ne peux pas être d'accord avec les idées de l'ADQ. Je ne suis pas native de Québec et cela paraît même au niveau des idées politiques...Je trouve bien triste le déchirement qui s'intensifie au PQ. On tire sur le messager et le message en même temps. Peu importe qui a raison ou tort, c'est un parti qui est émotif, idéaliste et irrespectueux de ses chefs depuis toujours. Vous pressez et vous jetez. Le PQ limoge ses chefs avec fracas. Il manque du respect dans ce parti. Le respect des gens qui ont de l'expérience, le respect des minorités, le respect des différences. Il y a des extrêmistes partout et le PQ ne fait pas exception (Falardeau pour ne nommer que celui-ci). Oublier la nuance avec lui. C'est cru, irrespectueux et intolérant. Peut-être aussi qu'avoir trop d'ambition comme Boisclair et ne pas voir les demandes de ses membres n'aidera pas le parti également. Peu importe, pour que le peuple se rapproche du PQ, il faudrait que ce parti apprenne la signification du mot: DIGNITÉ.

Dignité: respect que mérite quelqu'un.

Le pouvoir c'est avoir la possibilité de changer les choses avec et pour le peuple, pas pour soi-même. Les politiciens oublient souvent cela.
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