vendredi 9 décembre 2011

Dernière émission ''Ils dansent''


(Photo prise sur le site de Radio-Canada lors d'un précédent épisode)

Léger mal de tête matinal d'un lendemain de party de bureau à se ''tortiller'' sur de la musique Disco.  J'écris tortiller parce que pour moi danser ce n'est pas cela. C'est plus élaboré que simplement du déhanchement mais lorsqu'il y a foule ça fait ''la job'' comme on dit par chez nous !  La danse rapproche le corps à l'esprit.  On ne peut pas sortir triste d'une piste de ''tortilleux'', c'est impossible ! On y improvise le bonheur avec son corps, le coeur léger et le sourire aux lèvres.

Je viens tout juste d'écouter la dernière émission ''Ils dansent'' à Radio-Canada avec le talentueux Nico Archambault et ses 10 protégés. Je suis tout tristounette mais quelle dernière !  L'animation avec Marc Labrèche était folâtrement bien faite !  Drôle de le voir aussi caricaturer Nico et ses danseurs.  Ces derniers, je ne veux surtout pas les oublier car après seulement 12 semaines (3 mois) de cours intensifs, ils ont su littéralement m'impressionner.  Personnellement, je n'aurais JAMAIS réussi à apprendre aussi rapidement.  Mon cerveau a une capacité limitée et ma vitesse d'apprentissage est lente comme une tortue hyperactive (ça ressemble à quoi ? aucune idée !).  Dans mon cas, il faut que je travaille le double pour mémoriser l'information.  Ils y sont tous arrivés avec brio, chapeau ! Que dire également, de leur cheminement personnel, des pas de géant ont été faits !  Je suis certaine que nous allons revoir Samuel très bientôt en quelque part. Souhaitons qu'ils poursuivent tous dans ce domaine si difficile et inhumain quelquefois où le mot travail est indissociable de celui d'acharnement mais aussi là que le mot passion y prend tout son sens.

Et voilà, j'y arrive, le dessert... Nico Archambault.  Son charisme, son leadership et son talent sont indéniables mais ce n'est pas tout.  Il a su insuffler aux jeunes apprentis la fierté d'être un danseur dans une société où les hommes sont beaucoup plus valorisés avec un bâton de hockey, une raquette de tennis ou même des gants de boxe dans leurs mains que des chaussons de ballet dans leurs pieds !  À sa manière, il a démystifié la danse au masculin tout en légitimant son importance.  Un exploit dans un Québec encore patriarcal.   Est-ce qu'on ne pourrait pas faire cloner ce fameux Nico Archambault ?  On veut rapatrier son moule s'il vous plaît, et vite, que ça saute ! (ou que ça danse) !

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