dimanche 23 octobre 2011

Monsieur Charest et la commission d'enquête sur la construction


En ce moment, je trouve fort intéressant d'observer Monsieur Charest, le premier ministre du Québec. Cette semaine il a annoncé une commission d'enquête sur l'industrie de la construction sans pouvoir de contrainte de témoigner et voilà qu'à la suite de fortes pressions du milieu juridique, il a modifié son tire.  Pendant que les journalistes, les spécialistes, les décideurs, les chroniqueurs critiquent le chef du parti libéral du Québec et ses décisions, moi aussi j'observe comment il réussit à manoeuvrer sa barque. Une vraie couleuvre cet homme, il cafouille mais s'en sort toujours haut la main même si ses manigances commencent à être très visibles. Me semble que c'est facile à voir qu'il veut protéger des intérêts partisans. Il le sait que l'on le sait  mais il fait comme si de rien n'était. Comment va-t-il réussir encore à se sortir de tout cela pendant que la saveur du mois (et des prochains mois), François Legault devient (deviendra) un adversaire redoutable ?  De plus, les sondages ne sont pas en sa faveur même si Madame Marois, elle,  stagne toujours dans une marre boueuse avec certains péquistes imprudents et rebelles.  Elle a calmé leur jeu mais pour combien de temps encore ?  Où se cache le prochain Judas ? 

Je suis fascinée de constater l'assurance de Monsieur Charest mais il devrait faire attention, les québécois iront massivement vers Legault s'il continue à ignorer volontairement les payeurs de taxes.  Ils se diront qu'ils n'auront rien à perdre (comme avec le NPD). Le jeu du pouvoir pour un politicien n'est pas le même que pour un citoyen.  Les gens veulent de l'éthique et des valeurs morales même dans ce domaine. Est-ce une utopie ? La couleuvre est un serpent non venimeux certes, mais les québécois sont royalement tannés d'en avaler !  La crédulité des québécois a des limites Monsieur Charest !  Ne sous-estimez pas l'intelligence des québécois.  La couleuvre rampe, le québécois marche !

Aucun commentaire: