Je suis énervée comme une toupie. C'est pas nouveau vous allez me dire, ben... il m'arrive d'être calme comme à mon cours de Pilates-yoga du samedi matin pour le reste, j'avoue que je n'arrête pas beaucoup et j'aime ça ! Je reviens donc à mes moutons, à mes anciennes amours... Je suis excitée mais pas déchaînée tout de même, je me garde une petit réserve pour samedi soir prochain puisque Les Grands Ballets Canadiens présenteront pour une dernière représentation Rodin et Claudel. Toutefois même si c'est complet, j'ai réussi à trouver un billet en inscrivant un petit mot sur la page officielle des GBC Facebook et j'ai reçu une réponse hier soir ! J'irai donc admirer ce ballet en personne à La Place des Arts de Montréal (je vais suivre les cônes oranges pour me rendre de mon hôtel au théâtre !). Les réseaux sociaux, ça fonctionne en tout cas si on s'en sert ! Demandez et vous recevrez mais... ''lorsqu'on veut du sucre à la crème, on s'en fait '' ! Faut donc s'aider et le ciel nous aidera.
Camille Claudel m'a toujours fasciné et c'est en me gavant de ses biographies que j'ai souvent essayé de comprendre son histoire. On peut tenter d'interpréter les événements de sa vie, ses réactions mais on n'y arrive pas complètement, on dirait qu'elle nous glisse entre les doigts. L'argile a touché ses mains et son âme, Rodin son coeur. La mort a été sa délivrance à une époque où la souffrance ne pouvait pas se ''guérir'' même en actualisant sa peine dans l'art. Une artiste avant-gardiste qui n'aurait pas dû naître à cette époque. Toute femme a en soi une Camille Claudel. Son intensité était à perte de vue, à perte d'elle-même.
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