Nous avions passé l'après-midi à marcher à Cap-Tourmente, endroit magnifique pour admirer les oies qui viennent se ravitailler au printemps. Nous étions fatigués mais Monsieur le marquis m'a posé la question suivante. -Qu'est-ce que tu veux faire au retour ?
C'est venu sans réfléchir comme une certitude. -''Bin, promener Sam avant que la pluie s'amène !''. C'est tout bas que je me suis dit: -''Pas brillant Nicole, on a marché longtemps et il a mal au dos''. Or, il fallait que je promène Sam au retour sans me poser de questions. C'était tellement fort que je ne m'obstine plus avec moi-même lorsque cela m'arrive. Monsieur le marquis m'a juste regardé avec un petit sourire narquois et j'ai ajouté. -Juste une petite marche pour Sam avant la pluie. On ira pas vite ! Je suis hyperactive, tu le sais... Et puis, j'ai repensé, une chance que je prends du Ritalin, faudrait bien m'attacher ! Ai-je la bonne dose ?
C'est venu sans réfléchir comme une certitude. -''Bin, promener Sam avant que la pluie s'amène !''. C'est tout bas que je me suis dit: -''Pas brillant Nicole, on a marché longtemps et il a mal au dos''. Or, il fallait que je promène Sam au retour sans me poser de questions. C'était tellement fort que je ne m'obstine plus avec moi-même lorsque cela m'arrive. Monsieur le marquis m'a juste regardé avec un petit sourire narquois et j'ai ajouté. -Juste une petite marche pour Sam avant la pluie. On ira pas vite ! Je suis hyperactive, tu le sais... Et puis, j'ai repensé, une chance que je prends du Ritalin, faudrait bien m'attacher ! Ai-je la bonne dose ?
Aussitôt que nous sommes arrivés, aussitôt repartis ! La marche s'annonçait banale et sans histoire. À peine 4 ou 5 ans, à peine haut comme 3 pommes et l'univers devant lui. Un moment d'inattention comme tous les enfants de son âge et voilà que ce petit voisin que je ne connais pas du tout a traversé la rue comme une balle pour se rendre chez un ami. C'est alors qu'il s'est décidé à retraverser la rue à la vitesse de l'éclair, vite, trop vite, pas le temps de penser, juste le temps de CRIER comme une folle, sans trop savoir pourquoi et de m'apercevoir qu'il avait arrêté à environ 2 pieds d'une voiture qui allait le frapper. Le temps s'est arrêté en moi. Je crois bien que je tremblais.
Depuis 24 heures, j'y pense... Je crois que nos pieds sont à l'endroit où il faut qu'ils soient, même si on en doute quelquefois. Monsieur le Marquis prône le hasard moi, je crois à l'intuition. Si nous n'avions pas crié, est-ce qu'il aurait arrêté ? ''flairer'' le danger, tout le monde le peut. Pas besoin d'être une sorcière pour cela. Faut juste s'écouter et ne pas discuter avec notre logique. Au pire, nous aurons passé pour un couple d'hystériques mais permettez-moi d'en douter.
1 commentaire:
Intuition ... synchronisité ... mais chose est certaine ... pas de hasard.
Lorsque nous prenons le temps et acceptons ces signes que la vie place sur notre route, force est d'admettre que le hasard ... n'y est souvent pour rien.
lorsque nous écoutons ces signes, ils deviennent de plus en plus nombreux et cette petite voix qui nous parle ... nous parle de plus en plus souvent.
Nous avons perdu cette capacité d'écoute en devenant adulte. Il nous faut la retrouver, faire confiance et mordre dans chacune des oportunité que la vie place sur notre chemin.
Alors à votre question, je répond sans hésitation ... Intuition.
Faites confiance.
Serge
Publier un commentaire