Incendies de Denis Villeneuve est finaliste dans les films étrangers aux Oscars. Tout le monde en parle au Québec, sur le net, à la télévision, à la radio, les journaux et dans les bureaux. Lorsqu'on pense qu'on se retrouve sur les plus grandes scènes du monde, on ne peut pas faire autrement que d'éprouver une grande fierté collective depuis quelques années. Notre Céline Dion (joyau international), notre Denis Arcand, notre Xavier Dolan, le Cirque du Soleil, Robert Lepage, nos chanteurs-compositeurs-interprètes, nos musiciens et maintenant notre Denis Villeneuve. Y'a du talent chez nous en petit péché !!!
Comme je ne veux pas me répéter, je vous replace donc mon texte du 26 septembre dernier au sujet de ce film. Au cas où vous auriez passé à côté...
''Il y a de ces films qui divertissent comme une comédie romantique ou un bon film d'action américain, d'autres qui font réfléchir. ''Incendies'' de Denis Villeneuve d'après la pièce de Wajdi Mouawad est littéralement de cette dernière lignée, un film littéralement bouleversant de sens.
Je dois vous ''dire'' que je suis arrivée en larmes chez moi. C'est que je me suis retenue pour ne pas pleurer comme une Madeleine ! Pourtant, ce n'est pas qu'il soit triste ou qu'il se termine mal au contraire, c'est une oeuvre qui nous amène loin en nous et en l'autre. Un film comme on en voit rarement. La salle était pleine à craquer, on aurait pu entendre une mouche voler. Les gens effleuraient à l'écran une autre réalité qu'ils ne sont pas habitués de rencontrer.
Sommairement c'est l'histoire de ''la femme qui chante'', interprétée magistralement par Lubna Azabal. Celle d'une émigrée blessée par la guerre, la violence, la rage, la peur. Suite à sa mort, ses jumeaux partent à la recherche de leur père qu'ils croyaient mort et de leur frère dont ils ignoraient l'existence. Ce film tourné en Jordanie a été monté à la manière d'un film français, avec une belle lenteur dans les sentiments. On a donc le temps de bien comprendre l'histoire et de réfléchir sur le sujet.
Je ne regarderai plus JAMAIS un émigrant de la même manière. Derrière un visage anodin se cache une autre vie dont on ne peut juger, ni comprendre. Un film à voir absolument, un film qui fait grandir. ''
Je dois vous ''dire'' que je suis arrivée en larmes chez moi. C'est que je me suis retenue pour ne pas pleurer comme une Madeleine ! Pourtant, ce n'est pas qu'il soit triste ou qu'il se termine mal au contraire, c'est une oeuvre qui nous amène loin en nous et en l'autre. Un film comme on en voit rarement. La salle était pleine à craquer, on aurait pu entendre une mouche voler. Les gens effleuraient à l'écran une autre réalité qu'ils ne sont pas habitués de rencontrer.
Sommairement c'est l'histoire de ''la femme qui chante'', interprétée magistralement par Lubna Azabal. Celle d'une émigrée blessée par la guerre, la violence, la rage, la peur. Suite à sa mort, ses jumeaux partent à la recherche de leur père qu'ils croyaient mort et de leur frère dont ils ignoraient l'existence. Ce film tourné en Jordanie a été monté à la manière d'un film français, avec une belle lenteur dans les sentiments. On a donc le temps de bien comprendre l'histoire et de réfléchir sur le sujet.
Je ne regarderai plus JAMAIS un émigrant de la même manière. Derrière un visage anodin se cache une autre vie dont on ne peut juger, ni comprendre. Un film à voir absolument, un film qui fait grandir. ''
1 commentaire:
Incendies ouf quel film, je l'ai vu aussi en septembre nous etions quatre et tous completement bouleverses
A la fin de la representation les gens restaient assis dans la salle sans un mot,comment ne pas etre interpelle par autant de souffrance ,d'intensite dans la facon d'exprimer la douleur...a voir absolument
Bonne soiree
marilou
Publier un commentaire