mardi 16 novembre 2010

Courir après le bonheur


''Paradoxe tragique: nous sommes les premières sociétés dans l'histoire à se rendre malheureuses de ne pas être heureuses'' Pascal Bruckner

Comme j'arrive de New-York, j'ai encore en tête des images de courses à la consommation excessive. On s'étourdit comme on peut lorsque le bonheur ne vient pas de l'intérieur et qu'on le recherche toujours (facile à écrire, pas facile à faire et à trouver, moi la première !). Le bonheur est tellement vaste et personnel. Je crois qu'on peut être heureux que si par moments, on ne l'est pas. Alors on prend vraiment conscience de la chance qu'on a de pouvoir y goûter occasionnellement, régulièrement ou souvent (chanceux !) mais à chaque fois, on le déguste véritablement parce qu'on sait le prix de ce privilège. Croire que le bonheur se décide est une chose, l'appliquer en est une autre. Certains personnes disent que le bonheur est dans les petites choses, moi je pense qu'il est presque uniquement composé des relations humaines et personnelles qu'on a avec les gens. On ne grandit pas seul, on grandit aux contacts des autres. J'adore boire mon café mais il est bien meilleur avec la personne que j'aime et qui me parle, me regarde, me touche et m'aime.

Souvent on essaie de trouver le bonheur dans la construction de soi en lisant, par des conversations entre amis, la pratique d'un sport, une activité sociale ou culturelle, la religion et j'en passe... Ces moments de bonheur sont souvent bien meilleurs, précieux et satisfaisants. J'aime toucher le bonheur lorsque je danse. Demain, je vais donc prendre un cours de Salsa parce que j'ai arrêté mes cours de hip-hop, nous étions rendus aux vrilles au sol, un peu comme on voit dans les films... J'étais totalement incapable alors... je retrouve mes anciennes amours Salsa et Jazz. Une chose est certaine, le bonheur ne s'achète pas, il est fait de petites choses simples qui nous plaisent et surtout des amitiés et des amours que l'on a la chance de vivre dans nos vies. Il n'y a pas de bonheur parfait, il n'y a qu'une quête...

6 commentaires:

mum a dit...

c'était un de mes sujets de philo au bac ..le bonheur n'est il pas qu'une somme de "bonnes heures"??

Nicole a dit...

Joëlle, t'as bien raison...J'ajouterais qu'il y a des gens qui sont naturellement heureux et d'autres moins. Pour certains ce n'est pas la quantité de moments heureux qui est important mais plutôt la qualité. Et puis, y'a des gens comme moi, qui sont perpétuellement à la recherche d'un mieux être physique, mental, psychologique. Des insatisfaits ou des gourmands...
Bisous +
Nicole

mum a dit...

et il est bien vrai qu'on s'aperçoit parfois un peu tard hélas qu'on a passé des moments de bonheur super et qu'on ne s'en rendait pas compte..et les gens avec qui on était ne sont plus là pour qu'on profite encore un peu de leur chaleureuse présence c'est pourquoi il faut savoir vivre avec l'idée de carpe diem....hou là me voilà bien philosophe ce soir ...tu as raison il faut savoir être gourmande...bisous à toi

Kevin Zaak a dit...

Je pense aussi que le bonheur grandit dans notre relation aux autres. Courir après le bonheur est le meilleur moyen de passer à côté. Mieux vaut savoir s'arrêter et aimer, accepter, apprécier, s'amuser ou croire.

Nicole a dit...

Kevin, vous êtes un sage ! J'ai beau aimer, apprécier, méditer, prier, m'amuser... Je suis toujours en quête... Je ne suis pas sage.
Merci pour votre visite et au plaisir,
Nicole

Christelle a dit...

Le bonheur ne s'attrape pas...on l'a ou pas depuis l'enfance...
C'est une espece de force que l'on a au fond du coeur et qui ne s'en va jamais...