jeudi 30 décembre 2010

Je me dodeline




Les vacances des fêtes c'est dans mon cas l'occasion de prendre enfin mon temps, tout doucement, lentement. Savourer un bon café matinal en robe de chambre effilochée et cheveux décoiffés en agréable compagnie. Visionner des films de manière famélique (qui n'assouvit pas la faim). Apprécier de drôles de petits moments de vie rigolos qui en deviennent de grands avec mon cheval sauvage lunaire (ma fille) et son chien Sam. De lire dans mon bain avec un bon verre de rouge ''Une gourmandise'' de Muriel Barbery (elle écrit comme une déesse) ou ''Cornographie'' de la peintre québécoise Corno (elle écrit crument). Mon grand défi est de retenir des mots compliqués, inconnus qui deviennent riches de sens lorsque j'en découvre leur signification. Mon plaisir est de les utiliser dans mes textes par la suite. Je me saoule de mots comme d'autres aiment boire. Je ne suis pas très ''catholique'' lorsque je les emploie, ils ne sont pas automatiquement dans le bon contexte, savamment bien placés. Au contraire, j'aime les mélanger comme une épice exotique dans un plat traditionnel. J'aime aussi magasiner dans les belles boutiques du Vieux-Québec, un lieu que je vénère et qui se statufie dans mon imaginaire.

Aujourd'hui, de la raquette sur les plaines. Dodelinante à souhait, je serai. Demain, direction le Saguenay pour fêter avec la parenté de Monsieur le marquis. (J'adore le verbe dodeliner qui veut dire se balancer tout doucement).

P.S Comme j'ai malheureusement pas une mémoire phénoménale, je ne retiens pas les mots ''riches'' que j'écris dans mes textes ! Heureusement parce que je pourrais taper sur les nerfs !

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