dimanche 25 juillet 2010

Tout peut arriver


Les vacances c'est avoir le temps de terminer tous les livres que je dévore en même temps. Je suis incapable de n'en lire qu'un seul à la fois, ça m'ennuie. ''Putain'' de Nelly Arcan m'a séduit avec son écriture directe et authentique mais il faut bien l'avouer aussi légèrement déprimé, 187 pages d'exorcisme désespérée, c'est difficile à supporter. Marc Lévy me déçoit, cet auteur romantique va toujours vers la recette du succès et ne me surprend plus. Reste ma Katherine Pancol, 698 pages goûtées à ce jour ''des écureuils de central park sont tristes le lundi''. J'aime son écriture féminine, ses verbes colorés et la finesse des mots choisis, comme s'ils étaient des crayons de couleur.

Partir en avion sans un livre, c'est comme un soulier sans talon. Paolo Giordano avec ''la solitude des nombres premiers'' va m'accompagner. J'ai toujours aimé dévorer les biographies, les livres de psychologie, de spiritualité, j'ai longtemps détesté les romans jusqu'au jour où je me suis forcée à ce choix littéraire. le style, le choix des mots maintenant m'apportent un grand plaisir presque davantage que l'histoire. Pour moi, un roman c'est l'éloge des mots choisis. Acheter un livre n'est donc pas anodin, la couverture ou le titre crée le désir. Y'a bien sûr la manière forte de l'ouvrir et que tout d'un coup je sois éblouie ou intriguée par une phrase ou tout simplement pour valider la notoriété de l'auteur.

Un livre c'est un plaisir solitaire charnel. Le toucher, le sentir, le caresser, l'ouvrir, le lire, l'aimer ou le détester... Un livre est sensuellement excitant comme la peau parfumée d'un bel homme. Je ne pourrais pas m'en passer. Là où l'imaginaire et les fantasmes se rejoignent au toucher, un peu comme se frôler pour s'enchaîner... Avec un livre, tout peut arriver...

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