On a tellement à apprendre de l'Acadien. Ce peuple qui a su survivre à la déportation possède la mot fierté tatoué au coeur. Le Québécois devrait apprendre de lui. L'Acadien ne s'excuse pas d'être Acadien, Il est ce qu'il est. Il parle magnifiquement un vieux français. Bien sûr, il pourrait le modifier mais c'est mal le connaître. L'Acadien est respecteux de ses ancêtres et c'est tout en son honneur.
Nous vivons tous sur la même planète, nous sommes tous des humains. Or, nous cherchons à ressembler à la masse un peu trop. Notre langue demeure notre grande richesse, elle est indissociable de notre passé (nos ancêtres), de ce que nous sommes et ce que nous allons devenir. Et si nous ne voulons pas qu'elle meure, il faut la protéger. De plus, une langue est vivante et si elle est minoritaire comme la langue française en Amérique du Nord, alors elle se doit d'avoir une loi 101 (au Québec) forte et respectée. Je veux bien que mes petits enfants parlent plusieurs langues mais je veux qu'ils tombent en amour avec la langue française. Une histoire d'amour difficile, certes, je peux l'admettre mais bien meilleure qu'une simple partie de jambes en l'air ! Vous l'avez remarqué, je suis avaricieuse envers ma langue car j'ai la passion de la garder vivante et la peur de la perdre. Qui a dit que l'avarice était un défaut ?
Il est difficile de ne pas parler de Montréal lorsqu'on parle de la langue française au Québec. Cette méga-ville est de plus en plus anglophone alors combien reste-t-il de temps encore pour la ville de Québec et les régions ? Je devrais lire Diogène, le philosophe. Peut-être avons-nous commencé à nous exercer à subir l'échec de la survie de notre langue ? Je n'ose y croire...
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