lundi 5 septembre 2011

L'amphithéâtre et le plaisir de chialer pour chialer

Photo: Francis Vachon

Pendant que nos cousins français attendent des explications sur l'affaire DSK, les maires (Corriveau et Loranger) de St-Augustin-de-Desmaures et de L'Ancienne-Lorette (avec un L) râlent de ne pas avoir été davantage mis au parfum de l'entente entre la Ville de Québec et Quebecor au sujet de la gestion de l'amphithéâtre. Il faut savoir que ces deux villes ont refusé de fusionner avec la Ville de Québec. C'est donc une vieille histoire de famille qui refait surface. Nos élus municipaux devront voter sur cette entente demain pour qu'elle soit entérinée.  La ville de Québec est magnifique mais... elle demeure avec une mentalité de chialeux, de pointilleux qui veulent toujours jeter de l'huile sur le feu.  Une mentalité de village. On dirait que les gros projets, ça fait peur et qu'il faut que tout le monde s'en mêle parce que c'est certain que quelqu'un quelque part va s'en mettre trop dans les poches et...faire de l'argent.  Or, au Québec, c'est encore mal vu ! Nos municipalités se doivent donc d'être plus blanc que neige et d'y aller avec élégance lorsqu'elles investissent avec le privé. 

Voilà l'erreur du maire Napoléon Labeaume Premier, l'élégance... Il tourne les coins ronds et dirigent sa ville comme une entreprise privée. Et puis après ?  Vous auriez aimé qu'il soit en mode pause pendant combien de temps ?  Je travaille dans l'entreprise privée depuis de nombreuses lunes et je peux vous dire que mes patrons ont toujours été dans le mode ACTION et ils ne consultent pas leurs employés !   Labeaume applique le mode de fonctionnement qu'il connaît et lorsqu'il a été propulsé au pouvoir, les citoyens savaient très bien qu'il venait de l'entreprise privée. 

De toute façon, cet automne,  il reste le projet de loi à l'Assemblée nationale et l'hypocrisie n'est pas toujours là où l'on pense. Amir Khadir va ressortir ses grandes déclarations avec peut-être l'appui des dissidents du PQ mais pour ces derniers, on connaît maintenant les véritables raisons des couteaux dans le dos de Marois.  L'amphitéâtre n'aura été qu'un prétexte pour vouloir la remplacer.  Que dire de Monsieur de Belleval, justement rien.  Contester la constitutionnalité d'une loi est une chose mais alimenter de vieilles rancoeurs en est une autre.  J'ai l'air naïve comme ça mais pas tant que cela... Y'a anguille sous roche...

J'aurais bien aimé vous jaser de l'auberge mange grenouille et de la station des roses, terminer ça avec raffinement. Compte tenu du peu de temps qu'il reste, les prochains débats sur la question de l'amphithéâtre seront décidément plus mordants et ne feront pas dans la dentelle.  Le sprint final sera corsé, attachez vos tuques, les gaulois et les romains sont là !

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