Avoir des enfants ce n'est pas comme être propriétaire de chiens. Je suis désolée pour eux mais posséder la plus belle bête au monde qui s'appelle Charlotte, va chercher la balle, console et écoute mieux quelquefois qu'un être humain ne peut se comparer à l'amour, la responsabilité, les joies et les peines d'aimer et d'éduquer un enfant. Et lorsque notre progéniture préserve son indépendance, sa fierté et sa liberté un peu trop, surtout lorsqu'on sent que ça ne va pas si bien que cela, on s'inquiète. Jusqu'où peut-on aller pour ''protéger'' notre enfant qui n'est plus un enfant ?
Se taire, dire ou écrire... Se taire est plus facile, dire ou écrire prend du courage.
On ne peut pas aimer une personne uniquement pour ses connaissances, admirer son savoir, son intelligence, le véritable amour est celui où l'on descend en soi, coeur à coeur. La personne aimée doit nous remplir de sa présence et ses mots nous apaiser lorsqu'ils se glissent en nous. Il ne faut JAMAIS donner l'autorisation à l'autre de nous diminuer, de nous faire taire avec subtilité, de nous changer, de ne plus être soi-même. Il faut savoir se faire respecter ou partir... La réponse est dans le choix.
Je demeurerai ta mère jusqu'à ma mort. Et si je me trompe tant mieux.
2 commentaires:
J'adore!
oui effectivement, nous sommes mères pour la vie jusqu'à la mort. J'ai également deux enfants. Un garçon qui commence son adolescence, et une fille, qui dans 4 ans a peu près, débutera ce passage. Pour le moment cette période débute bien... nous verrons avec le temps. Je demeure à St-Gabriel de Kamouraska, petit village, tout près de La Pocatière, entre le fleuve et les montagnes. Petit village paissible et agréable. Les gens se connaissent tous et notre charmante petite école recevra, dès cette semaine, une trentaine d'élèves. C'est plutôt pour mon grand que c'est plus inquiètant. Même s'il a déjà deux ans d'expérience à l'école des grands, il s'inquiète à savoir si ces deux grands amis seront dans le même groupe que lui. Suite cette semaine....
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